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L'homme qui n'a pas d'étoile
12 août 2006

AUTANT ON EMPORTE LE VENT

Aujourd'hui, je me suis réveillé comme chaque mâtin. Mais il y a un petit plus.
Aujourd'hui, je viens de me rendre compte de quelque chose.
Je viens de me rendre compte que je m'étais accrocher à Cécile car je n'avais plus d'espoir. Que j'avais mis tout mon espoir en elle, pour des raisons dont je ne vous parlerai pas. Bien sûr que je l'aime ou que je l'aimais. Je ne sais plus. Je sais seulement une chose, c'est que c'était de la folie pure. Nous sommes tellement différent l'un de l'autre. Elle est plus jeune que moi, très jolie, très ambitieuse, très instruite et bien plus intelligente que moi. Oui tout çà. On dit que les contraires s'attire. On dit beaucoup de chose. On dit que les choses s'arrangent avec le temps. Oui on dit bien des choses. On dit n'importe quoi.
Les deux imbéciles, pardons collègues, qui me parlaient d'elle comme si elle portait une quelconque intention à ma personne, soit, se trompaient magistralement ou s'illusionnaient voir fantasmaient pour je ne sais quelle raison sur une éventuelle aventure entre nous, soit et j'opterais pour la seconde hypothèse, ils se renseignaient sur mes sentiments pour elle, car les bons collègues de Cécile qui étaient si gentil envers moi et si attentionné envers elle, n'étaient pas insensible à la plastique de son joli visage et de son corps que la nature a oublier de lui faire imparfait. Quoique mon jugement sur son corps manque d'impartialité, vu les sentiments que je lui porte.
Il y a bien une dernière hypothèse aussi. Bien qu'elle soit cruelle et un peu disproportionné, quoiqu'on y pensant bien, je pourrais penser qu'ils se sont, et excuser ce langage très familier, bien foutu de ma gueule. Bah, il ne faut exclure aucune hypothèses ni aucune piste dans une enquête, comme dirait l'inspecteur Clouzot. Enfin, je ne sais pas s'il le dit ou pas, mais il devrait.
Je n'étais plus trop habituer à ce que quelqu'un soit sympa avec moi, comme elle l'a été. J'ai donc penser ainsi qu'elle m'aimait. Je nourrissais cet espérance. Moi, être de rien. Comment pouvais-je espérer qu'une princesse porterait un simple regard sur le gueux que je suis.
Il faut dire que toute ma vie est un bercement d'illusions. Moi qui ne suis rien, j'ai toujours voulu avoir l'inaccessible. J'ignore pourquoi je suis ainsi, mais c'est comme cela. À force de vouloir atteindre le soleil, je me suis brûler les ailes. Mais restons sur mon illusion amoureuse.
Si je parle de cela aujourd'hui, c'est que Cécile est devenue une vedette sur mon blog, autant que l'est Victor, petit Tom et Anissa qui eux sont fictifs.
Quand j'ai vu Cécile pour la première fois, je me rend compte que cela monte à plus loin que je ne le pensais. En fait, c'était en 2001. Elle semblait toute fragile. Semblait seulement, car la jeune femme est loin de l'être, certainement moins que moi. C'est une maligne qui observe afin de mieux étudier les événements. Je la soupçonne d'ailleurs de s'être servi de moi comme sujet d'étude. Il faut dire que j'intéresse, du moins pour un temps, les gens. Ma personnalité particulière intrigue. Et puis, soit on trouve, soit on ne trouve pas. Et à force de recherches infructueuses on fini par renoncer. J'ignore ce qu'elle retient de moi. Et puis cela m'est un peu égal. Il faut dire que tout m'est égal à présent. C'est étrange, je suis pris dans un sentiment de tristesse et de lucidité en même temps. Comme si je me réveillais. Comme si je m'étais endormi pendant des années. En fait, Cécile n'a même rien à voir avec tout cela. Enfin, pas tout à voir, en tout cas.
Je me suis accrocher à elle comme un naufragé après une bouée voir une planche ou un tronc d'arbre afin de ne pas se noyer. Mais quand on a la tête bien dans l'eau et lorsqu'on ne sait pas nager et si les secours ne sont pas averti, on fini par couler.
Tous ces événements depuis six années m'ont épuiser. Cécile était comme une lumière. J'avais l'impression qu'elle était la sortie d'un tunnel où je m'étais égaré depuis nombres d'années, histoire de prouver que je pouvais me perdre et retrouver mon chemin tout seul, comme un grand garçon, voir un homme, pour ne pas dire un surhomme et de prouver à la terre entière, c'est à dire à un entourage et des amis indifférent que j'étais le meilleur.
Elle m'a une fois mise en garde contre ce comportement qu'elle trouvait destructeur. Oui destructeur, il l'est bien. Pire encore, c'est du nihilisme. Refus de douleur, refus de défaite, refus d'amour, refus de tout et de tous surtout. Parfois je regardais ces jolis yeux bleus effrayés par mon comportement.
Il y a une autre question qui me turlupine. Et c'est sans jeux de mots s'il vous plaît ! Je me pose la question suivante. A-t-elle seulement eu le moindre sentiments pour moi ? Je dois dire en toute honnêteté que j'ai bien peur que là aussi je me sois fait de grandes illusions. Cela fait plaisir de penser qu'elle, belle jeune femme fut amoureuse de moi, petit vermisseau. C'est ce que j'ai penser, je crois.
La dernière fois qu'on s'est vu et parler ensemble en tête à tête, notez professionnel, à savoir en avril 2005, elle semblait triste qu'on ne se verrait plus. Mais c'était peut-être parce qu'elle l'était pour une raison indépendante de ma personne. Ses petits mots qu'on se dit vous savez : je prendrai de vos nouvelles. Je vous souhaite bonne chance.
Oui, toutes ses phrases débiles qu'on dit sans les penser vraiment mais qu'on dit parce que cela fait bien sur le tableau et qu'on enfui dans sa mémoire pour finalement les oublier. Tous ces mots qui ne sont finalement que des mots sans importance et que moi, pauvre crétin, j'ai pu prendre pour des mots d'amour.
Pour ma défense, je dois dire que j'étais amoureux d'elle. Oui, je l'avoue. Un amour étrange et inavouer et que je mettais un malin plaisir à enfouir et cacher au plus profond de moi afin qu'elle ne découvre pas mes sentiments si profond pour elle. Je me dis aussi que peu d'hommes étaient insensible à son charme et que moi, pas plus malin que les autres, mais plus discret pour ne pas dire plus introverti, je ne lui laisse une seule fois présumer d'un sentiment amoureux envers elle. Et pourtant, une fois j'ai commis l'erreur de me démasquer malgré moi, alors qu'elle m'appelait chez moi, de lui dire une belle connerie, lorsqu'elle me demandait de venir la voir à son bureau et qu'il était 17H30 et que la fermeture est à 17H00, que je passerais la voir le lendemain car lorsque je la voyais c'était professionnel. Là, la pauvre Cécile avait un peu ravaler sa salive et puis avait ajouter : ben moi aussi !
Mais ce n'était pas sincère de ma part. Alors ce jour-là, oui je l'avoue, j'ai agi comme le dernier des crétins et le mot est faible. Elle m'a fait la gueule une journée et puis nous nous sommes revus, professionnellement bien sûr ! Mais c'est ce jour-là que j'ai eu un doute. Et même un ami m'a dit que c'était la plus grosse erreur que j'ai commis et m'avait fait promettre de rattraper le coup. Promesse que je n'ai pas tenue, vous pensez bien. En pensant à ce jour-là, j'ai comme une envie de me couper une jambe. Si par malheur ses sentiments avaient été sincère, je crois bien que j'ai tout gâcher. De plus, elle m'a vite pardonner. Je devrais consulter un docteur en crétinerie aigu.

La lourdeur dont mes relations avec elle sont de tout point de vue condamnable.
Mais les événements peuvent également être fausser, car cela pouvait être une envie subite de sexe ou bien tout simplement un coup de main pour un rangement. Quand on a un crétin sous la main, pourquoi pas s'en servir ?

Mais dans l'ensemble de notre relation professionnelle, nous nous sommes très bien amusés et très bien entendu. Avec elle, je me sentais bien. Très bien même. À peine j'arrivais au Comité que je sentais son parfum et je savais qu'elle était là, qu'elle allait sortir de son bureau que nous allions parler et que je me perdrais dans ses yeux voir dans son décolleté. Bon, j'ai penser qu'il fallait que je mette une petit note érotique dans ce message, mais n'en attendez pas plus. Revenons à nos moutons, ce qui m'arrange bien car cela va très bien avec ma tête de pâtre errant.
Et pour revenir à la triste vérité, c'est qu'elle m'avait dit qu'elle me téléphonerait pour prendre de mes nouvelles. Et elle ne l'a jamais fait. Alors j'ai beau tourner l'affaire dans tous les sens, trouver toutes les excuses au monde, prétexter qu'elle a oublié mon numéro qui se trouve dans le bottin et dans son agenda professionnel (lui aussi), qu'elle a oublié où j'habite, alors que j'habite la ville à côté d'où elle travaille. Que des extra-terrestres l'aient enlever afin de lui faire un lavage de cerveau et quelques expériences sexuelles aussi, car c'est bien connu que les extra-terrestres sont très porté sur la chose, et lui faire oublier le moindre souvenir de ma personne. Bref, d'envisager même toutes les trahisons des gens qui ne voudraient pas qu'on soit, elle et moi, un jour réuni pour le meilleur comme pour le pire, je ne peux que constater qu'elle en rien à faire de moi.
Car c'est un fait, si elle avait le moindre sentiments pour moi, elle pouvait m'appeler ou bien m'écrire, pour le nouvel an par exemple. Oui, je sais, je pouvais le faire aussi. Mais force est de constater que la dernière fois qu'on c'est vu, elle n'a pas manifester un grandiose enthousiasme.
Ce constat me fait mal, bien que je le craignais et soupçonnais depuis le début et que je ne l'ai jamais vraiment entendu de sa bouche que je pouvais l'intéresser. Mais je crois que si je lui en avait parler, cela aurait pu être pire. Bref ce constat me dit que mon existence que j'avais fonder sur un éventuel amour entre elle et moi n'a plus trop de raison d'être.
Lorsque j'ai fait ce blog, c'était pour elle. Un peu pour moi, soyons franc et égoïste. Un peu pour dénoncer certaines injustices aussi. Mais çà aussi c'est mon côté égoïste voir prétentieux et genre mec qui veut sauver la terre entière, enfin son pays, et se prouver à toute la population, amis, famille tout çà, que je suis un cas unique et pourquoi pas un sauveur. Mais le constat est là aujourd'hui pour me le dire.
Non petit scarabée. Non tu n'es qu'un humain parmi tant d'autres humains. En plus, toi tu es encore en dessous, car ta vanité et ta prétention vont te faire descendre de ton échelle imaginaire et te projeter dans la boue et voir sous terre. Car Dieu dans son infinie bonté a décidé que non seulement, je n'aurais pas le droit au bonheur, mais que je ne serais rien et même pas digne d'un chêne ou d'un saule-pleureur.
Voilà, une page se tourne. Page qui n'aurait jamais dû être écrite et que j'écris à la terre entière.
Tout cela peut sembler ridicule, car la fin d'un amour, surtout celui qui n'a jamais existé, donne naissance à un autre. Mais non.
J'arrête là, les commentaires sur ma petite personne qui n'intéresse pas grand monde.
Loin de me plaindre, je me dis que Cécile aura au moins servi à me donner le courage d'écrire ce blog qui n'a pas une grande importance dans la sphère blogueuse et inventons un mot : bloguolite.
Si je me réfère au proverbes que j'ai entendu et qui ont retenu mon attention dans ma vie. Il faut une fin à tout. Et aujourd'hui commence le début de cette fin.
La fin d'un amour qui n'a pas lieu d'être. La fin d'une histoire qui n'intéresse pas grand monde, à part moi. La fin, certainement, de certaines pages.
Il se peut que je manque d'inspiration les jours qui viennent. Il se peut que je vous démontre que le titre : l'homme qui n'a pas d'étoile, n'était pas qu'un parallèle avec ma condition existentielle.
Ainsi va la vie.
Pour finir sur une note positive, voir optimiste pour ne pas dire prétentieuse, si l'académie française décidait d'adopter bloguolite comme adjectif, je serais reconnaissant à cette Académie Française ou étrangère de m'envoyer une récompense financière ou honorifique avec la médaille la plus haute de la Nation choisie, afin que je touche une pension à vie. Dans cette éventualité, je vous en remercie. Et si messieurs Canalblog décide de m'afficher enfin dans les premières pages et recommander mon blog pour le bonheur de tous, dépêchez vous ! Car la fin est peut-être proche.
À bientôt.


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Commentaires
B
Bon bon. Déjà, cette révélation était plutôt bénéfique, mais trop dure. Ceci dit, je la comprends. Tout le monde aurait pu être aussi dur avec soi-même dans ces circonstances. Tout peut être, tout peut changer. Non, il n'y a pas vraiment de [propriété] (-> affirmation vraie) avec l'amour. Par contre, il y a les propriétés que chacun lui donne. Et puis en plus, il y a ceux qui n'aiment et ceux qui n'aiment pas. Sûrement ne t'aimait-elle pas vraiment. Les "illusions amoureuses" sont de jolis fantasmes romantiques qui peuvent faire très mal. Mais ce n'est pas mauvais. Il faut juste se dire que tu n'as pas eu de chance. "Try again" comme je dis dans mon humour :D Et peut-être que la prochaine sera la bonne. Mais pas être pessimiste à ce point. Ce n'est pas bien, ce n'est pas réaliste. Tout simplement. *Continue la lecture du texte*... Oui, tu vois bien que les gens aiment connaître ta personnalité, et s'ils n'y arrivent pas, ils laissent tomber. Ca, c'est dans le cas où il n'y a pas d'attache. Il faut dire que tu peux être distant et antipathique, alors ce n'est pas facile pour elles de te prendre autrement que simple sujet d'étude. Tu comprends ? Cependant je suppose tout-à-fait que c'est une manière de te protéger :) *continue* (Dis au fait, comment on fait pour sauter une ligne sans que ça fasse un espace comme tu le fais ?...) Oui, je connais ce nihilisme. Je trouve qu'on vit bien avec... un certain temps. *continue* Si elle t'a vite pardonnée c'est peut-être qu'elle s'est dit "bon, je me suis plantée, soyons seulement professionnels" et hop, elle t'a vite "pardonné". Enfin, c'est une hypothèse. Ce n'est pas pour te faire réfléchir ou quoi que ce soit, juste je me dis que c'était peut-être ça. Et oui, en effet, ces phrases complètement stupides sont stupides. C'est une très bonne anecdote qu'elle la tienne pour prouver que ce sont de très mauvaises conventionnalités qui peuvent engendrer beaucoup de souffrance. C'est ce genre de chose que je dénonce polémiquement. *continue* Ta vanité et ta prétention peuvent être justifiées. Je dis ça parce que je ne suis pas mieux, haha ! *continue* Arrête de faire ton vilain petit canard. Si tu pensais vraiment que tu n'intéressais personne, tu n'aurais rien écrit. :p
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B
J'aurais bien aimé dire des choses là-dessus, mais je ne suis pas en état. J'le ferais peut-être une fois. (Fallait que je te le dise pour que tu le saches)
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K
Barberine - Merci pour ces paroles réconfortantes. En fait, j'aime encore Cécile, mais le problème c'est qu'elle n'a pas les mêmes sentiments envers moi. En fait, je le savais depuis le début. Mais nous nous entendions tellement bien que j'aurais voulu qu'elle m'aime. Mais ce n'est pas le cas. Et puis il y a plein d'autres choses, mais je ne veux en parler. Et puis un jour, il faut bien se rendre à l'évidence. Alors voilà. <br /> Concernant l'amour pour une autre. Il y a une chanson ces derniers temps qui a fait un bide, c'est : Il était temps...<br /> Bah, qui vivra verra.<br /> Bises
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B
parfois on pense aimer une personne, et puis on se rends compte que c'est le regard qu'elle pose sur nous ou qu'on aimerai qu'elle pose sur nous que l'on veut voir, reflet satisfaisant pour notre personne. Surement l'envie de croire qu'on est un être different à ses yeux, puisque pour nous cette personne est trés importante... et on se regardant bien, en se posant, son regard on s'en fout, y 'en a plein des jolis regards dans une journée... je suis sûre qu'une femme le posera sur toi et réciproquement et que ce jour là, tu sauras.
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F
pourquoi vis tu tjs autant ds le passé sans avancé? si le destin est de vous reunir un jour il le fera mais à t'accroché ainsi a cecile tu passe a coté de pas mal d'autre occasion je pense... a quoi bon gaché ta vie pour elle elle n'en vaut pas la peine vu comment elle te fait souffrir
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