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L'homme qui n'a pas d'étoile
14 novembre 2006

COMME UNE PETITE BOULE (DE NOËL) AU COEUR

Depuis quelques semaines, Victor, se sent bien seul. En effet, il n'a plus de nouvelle de son meilleur ami et ni de l'exclus. Même si il commence à connaître le comportement du meilleur ami (qu'on appel l'égoïste), cela lui fait beaucoup de peine. Quant à l'exclu, il ne le voit plus. Il n'a pas plus de nouvelles des membres bien pensant du club des Playmobils. Il ne voit plus la petite vendeuse en boulangerie. Bref, dans la vie de Victor c'est le désert. Sans amis, sans amour, sans travail.
Son voisin Rmiste a trouvé un stage et il se sent tout seul dans son quartier. C'est comme si tout le monde avait trouver un boulot et qu'il était le seul à ne servir à rien. Il se sent comme une sentinelle abandonné dans un poste avancé.
Il essaye d'aller faire un tour dans sa famille. Arriver au nid familiale, il monte aussitôt dans le grenier où sont amasser les souvenirs qu'il aime ressortir. Et même si les souvenirs font mal; au moins ils existent, même si certains ne sont pas toujours très joyeux.
Les fêtes de fin d'année approchent à grand pas. Dans sa famille ils vont encore l'oublier. Il ne sera pas invité. Pas plus par ses amis. Quand à une éventuelle femme dans sa vie, depuis Sarah, il n'a plus trop envie d'y penser. Il y a une grosse boule dans son coeur, quand il y pense. Et puis très vite, il se ressaisit, car la tristesse, il la garde pour la nuit. Quand il dort, dans ses rêves, personne ne le voit pleurer.
En parlant de souvenir, il se souvient d'un Noël exceptionnel. Un Noël magique pour lui. La fois, où il avait eu son premier contrat. C'est tellement loin. Il avait acheter un cadeau pour ses parents et ses frères et soeurs et les avaient déposés au pied du sapin. Tous ont trouver les cadeaux. Il y avait eu tellement de bonheur ce jour-là. Mais pas de cadeaux pour lui. Personne n'y avait penser. Ça arrive. Mais pour Victor, c'est arriver trop souvent. Alors depuis ce jour-là, il n'a plus jamais aimé le jour de Noël. C'était un mythe qui tombait. La magie n'opère plus. Il lui semble que son coeur est vide. Il voit bien que les rues commencent à d'illuminées. Il voit bien, par la publicité dans sa boîte au lettre, que les festins vont commencer et les cadeaux plus beaux et plus chers vont s'offrir aux uns et aux autres. Mais pas pour lui. Et depuis longtemps. Les souvenirs des repas de Noël et des réunions familiales sont bien loin. Il se dit qu'on aimerait plutôt inviter une colonie de lépreux que lui. Il se console en pensant, qu'après tout, cela donnerait un peu de bonheur aux lépreux qui ont bien besoin de tendresse.
La petite boule grandie dans son coeur au point de l'empêcher de respirer. Parfois, il aimerait que ça l'étouffe.
C'est également les souvenirs dans sa dernière boîte où il a travailler. Voyant arriver le mois magique de décembre, tout le monde s'apprêtait pour les fêtes. Les boîtes de chocolats, le sapin qu'on aime trouver à l'arrivée au boulot et puis les décorations un peu partout. Pour lui, il y en a eu beaucoup, mais cela ne le rendait pas plus heureux que cela. Il faisait semblant pour ne pas gâcher l'ambiance de fête.
Dans les magasins, c'est horrible. Trop de choses qu'on ne peut pas se payer. Les nouveaux écrans de télévision trop grand, que les pauvres et les petits smicards pourront juste regarder ou décider de se payer à crédit mais en se sacrifiant pour autre chose.
Mais il faut bien continuer à vivre. À faire semblant surtout. À ne rien montrer qui pourrait trahir ses sentiments.
Alors encore une fois, cette année, il trahira tout son entourage, en cachant ses sentiments et en faisant semblant. Il ne faut pas qu'ils sachent.

C'est un peu comme dans un conte pour enfant. Lorsque l'enfant se réveille dans la nuit en pleurant. Alors les parents se lève et disent à l'enfant que ce n'était qu'un mauvais rêve.

Ne dites rien. Tout va bien. Vous n'avez rien entendu, rien vu, rien lu. Il n'y a pas de malheurs autour de vous. Il n'y a pas de pauvres qui meurt de désespoir dans vos régions, pas de gens qui crèvent de solitude près de chez vous, pas de vieux abandonnés par leurs enfants. Tout va bien. Rendormez vous. Ce n'était qu'un cauchemar. Tout va bien. Chut !

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Commentaires
K
Bleizenn - Tu as raison, ce n'est pas facile de s'occuper de tout le monde. Et puis, parfois, on en a pas l'envie ni le courage.<br /> <br /> C'est normal d'avoir ce sentiment. <br /> <br /> Rassure-toi, nous sommes tous "égoïste" et parfois, c'est même primordiale.<br /> <br /> Ton avis est légitime. ^^
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B
J'ai envie de parler d'une chose avec un peu de lien avec ton texte : c'est dur de s'occuper de tout le monde quand même. Personnellement, je ne prends pas beaucoup de nouvelles des gens, je fais un peu l'"autiste", et c'est embêtant. Je ne dis pas qu'eux sont dans mon cas, et je crois bien qu'ils ne font rien par pur égoïsme. Mais bon, moi j'ai du mal. C'est comme ça. Voilà mon avis ^^
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E
Je fond quand on me fais des compliments comme-ça,merci karl,la confiance est là dès que je le sens avec quelqu'un,d'où le lien de ceux qui sont inscrit..bisous.
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K
Eve - Merci pour la confiance que tu m'accordes. Pour me lire et passer si souvent sur mon blog. Pour ta gentillesse aussi.
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E
pour ton message que tu as laisser chez moi,je suis toujours aussi contente que tu me parles karl,je me demanderais toujours pourquoi il y a tant d'hommes qui ne savent pas respecter les femmes,mon désir à l'époque de mon agression aurait que j'aurai voulu avoir la force d'un homme!hélas!!!c'est un animal qui m'a sauvé!!!!
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L'homme qui n'a pas d'étoile
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