SOUVENIRS DE LYCEE
Victor est aller chez ses parents pour leur souhaiter la bonne année. Sa mère était sorti faire les soldes et son père était dans son fauteuil avec son journal, la télévision ouverte et sur la même chaîne à croire qu'elle est bloqué juste sur celle-ci. Il se demande parfois, si ce n'est pas un scénario qui se rejoue sans fin. Pas grave. En attendant, il est encore monté dans ce fameux grenier là où tous les souvenirs sont rangé. Et puis, il fouille dans son vieux sac des années lycées. Toute une époque. Tien ! La liste de la classe. Trop drôle. Il la regarde et la li et la reli. Que sont-ils devenus ? Et puis, un souvenir remonte à sa mémoire. Un souvenir qu'il avait enfui dans un coin de ses souvenirs. Un coin bien cacher. Mais la mémoire est plus forte que tout. Alors il se souvient.
Il se souvient de la dernière année des trois ans d'études. Il se souvient du « Troc' ». Le troc comme l'appelait ses camarades et amis(es), c'était un petit bistrot où les lycéens aimaient se rendre pour boire des boissons sucrées ou bien un chocolat. C'était l'endroit des amoureux et des bons copains. Il y avait un petit coins pour les lycéens, surtout les fins d'années, car les plus jeunes n'osaient s'y rendre. Mais Victor n'apprit que très tard ce lieux de rendez-vous. Lui c'était lycée, cours et retour à la maison. Bien sûr il avait ses amis(es), mais c'était assez rare qu'il tarde trop à rentrer à la maison. De toute façon, ses parents ne l'auraient pas tolérer. Quand on est un garçon bien, on ne traîne pas dans les rues, disaient ses parents. Même si ses frères et soeurs avaient le droit eux. Alors Victor pensait que ses parents étaient plus attentifs à sa personne et qu'il se devait peut-être de donner l'exemple. Et puis c'était peut-être pas plus mal.
Mais ses pensées reviennent à cette dernière année. Un jour alors qu'il se rendait en cours, il ne trouva pas sa classe. Alors lorsque la cloche sonna, il monta en cours, après tout, tout le monde devait être monter et attendre dans le couloir. Mais lorsqu'il rentra, il ne trouva que sa prof. Elle était étonné qu'il vienne en cours alors que ses camarades étaient tous au « troc' ». Elle était au courant et l'avait permis, après tout c'était la fin de la dernière année, mais elle était surprise que Victor ne fut pas inviter. Alors il révisa. Ce n'était pas un jour comme les autres. C'était un jour d'indépendance. Un jour où tout le monde allait bientôt se quitter et pour cela il y aurait également dans les jours qui viennent une autre fête avec la prof principale, ce coup-ci. Il restait songeur. Personne ne lui avait dit qu'il y avait ce « rendez-vous ». Il ne savait même pas où se trouvait ce bistrot qu'on appelait « troc' ». C'est plus tard qu'il l'apprit.
Il savait qu'il n'était pas populaire, mais à ce point là. Victor n'a rien montrer de sa tristesse dans les heures qui ont suivi. Personne ne lui a poser de question. Personne ne lui a rien dit. Il savait qu'il y avait une fin à tout. Alors il se dit que les autres ne sont pas comme on croit qu'ils sont. Il compris qu'une page se tournait et que sa classe était le passé. Mais on n'oublie pas trois années de camaraderie comme ça. Et Victor, mine de rien, n'a jamais oublier ce jour sombre.
Il referme ce cahier. Finalement sa vie est un désert. Il ne voulait pas se rappeler mais il y a des souvenirs qui restent. Pendant toutes ses années il s'était menti à lui même. Il avait même inventer qu'il avait de bons camarades. Mais tout n'était que vide et solitude. La vérité est que Victor est seul. Il l'était avant, il l'est maintenant et à jamais. Victor a froid. Alors il descend les escaliers du grenier. Le grenier est un vrai ami qui cache les secrets. Personne ne saura jamais. Mais lui il sait et ça fait mal.
Il s'en va en oubliant de dire au revoir à son père et sa mère n'était pas rentrer. De toute façon, on ne remarquera même pas qu'il est passé...