PROMENADE AVEC JOHANN

Je vous invite à vous promener avec les yeux de Johann. Vous le connaissez, c'est ce garçon blond très beau et mystérieux. Venez avec lui.
Il se promène dans une rue où il voit des Sans Domiciles Fixes. Ils sont nombreux, sales et fatigués. Certains sont propres et presque bien habillé. Beaucoup d'entre-eux sont ivres et ont l'air de zombies. Ils sont tous différents même s'ils semblent pour les bonnes gens tous pareil. Le seul point commun qui réuni tous ces malheureux, c'est le désespoir.
Désespoir... Sont-ils les seuls ?
Allons plus loin. Là il y a deux agents de police dressant un procès verbal à un automobiliste sexagénaire dans un joli costume qui les insulte. Le monsieur a des relations, leur dit il et qu'ils ne sont rien à côté de lui. Le plus vieux des deux policiers lui dit de se calmer mais le monsieur l'insulte de plus belle et lui parle de haut. Dans les yeux du vétéran de la police il y a une grande tristesse, pour ne pas dire un sentiment d'impuissance et de désespoir.
Un peu plus tard et plus loin un homme ai regard triste passe sans regarder personne. Un peu plus loin encore. C'est un couple. Un peu d'espoir dans ce monde de pierre ? Il y a pourtant de la tristesse dans les yeux de la jeune femme. Pourquoi ? Personne ne peut savoir, sauf Johann qui lit dans ses yeux.
Plus loin, derrière la vitrine d'une boulangerie, une vendeuse a une large sourire sans sincérité. Il faut bien vendre et cacher ses sentiments.
Il entre dans un magasin. Dans les allées du magasin, des magasiniers et magasinières s'activent à ranger la bouffe industrielle. Des personnes âgées achètent en regardant à deux fois les prix. La vie est bien cher. Ils semblent bien seuls ces petits vieux et ces petites vieilles. C'est peut-être pour cela qu'ils sont si lent. Ils n'attendent plus rien. Des mères de famille ont des caddies chargés. Des pères de famille font aussi les courses cherchant le juste prix. Des hommes et des femmes seuls, c'est la mode à la solitude. Aux caisses, les caissières semblent ailleurs en passant les produits sur le scanner qui enregistrent les prix. À quoi peuvent-elles rêver et rêvent-elle seulement ? Elles en ont pas le temps. C'est juste une illusion dans cette lassitude.
Allons dans la capitale de l'Est. Sur sa place blanche qui vous éblouie les yeux des passants et qui émerveillent les touristes. Comme c'est beau disent certains. À quelques mètre d'eux, il y a un SDF, un étudiant assis au pied de la statut du Roy étranger. Plus loin un couple s'embrasse.
Johann continu sa promenade et arrive devant une église où un SDF, encore un, se tien debout avec une boîte tendue vers les passants qui donnent parfois une pièce.
La grande ligne du tramway traverse la ville. Un grand cri, puis plusieurs. Une femme de cinquante ans vient de se jeter sous les roues du tram par désespoir...
Pourquoi ? Demain les journaux vous le diront ou l'inventeront.
Voulez vous encore vous promener avec Johann ?
Non, je pense que cela suffit pour aujourd'hui...

Comments

[Karleman]

Fizabou - Merci chère Fizabou pour ton commentaire. La prochaine promenade ? Je vais voir cela. Il faut le suivre et il sème son monde le bougre ! Bien sûr que tu peux l'accompagner, il en sera très heureux. Ces précédentes aventures t'ont plus apparemment. Car il est déjà dans certains textes. A bientôt. Bisous.

[Karleman]

Steamy - Je vois que Johann fascine. Oui tu peux l'accompagner quand tu veux. Mais as-tu lis déjà une ou deux de ses aventures ? Merci pour ton commentaire. A bientôt.

[fizabou]

a quand la prochaine promenade ? puis je m inviter avec pour la prochaine ? bisousss

[steamy]

je veux partir avec johann ,il avance comme dans une bulle et contemple la vie avec des yeux d'enfant .

[Karleman]

Merci Tony pour ton commentaire. Cela ne m'étonne pas tellement que tu aimes bien Johann. Vous avez en commun un côté très mystérieux. A bientôt.