LA TRAQUE
Mes amis(es) ces derniers temps j'ai pris position contre notre nouveau président. Et d'après ce que je viens de voir aux actualités, je me demande si j'ai bien fait. Quand on voit qu'on met en prison des étudiants, j'ai des doutes. Car oui, mes amis(es), hier soir, j'ai eu très peur.
Vous vous demandez ce qui c'est passé ? Et bien, je vais vous le contez.
Il était 19h00 et je regardais tranquillement les actualités régionales de France 3. Tout était calme dans ma petite neuve vieille ville. Tout un coup, la sonnette retenti brillamment me faisant sortir de mon attention sur un reportage d'un monsieur qui récupérait les pots de fleurs afin d'en faire des oeuvres d'art. C'est vous dire comme c'était passionnant. Je n'attendais personne et la sonnette insistait, insistait. Je me lève donc de mon confortable fauteuil pour décrocher mon interphone et demander qui s'est qui sonne.
Là une voix ferme :
- Ouvrez Police !
Moi, là je me dis, ça y est, je suis cuit. Et je me dis même à voix haute :
Moi – Jésus, Marie, Joseph ! C'est la Gestapo !
Et tout ça bien sûr dans l'interphone, car il ne faut pas se leurrer, je perdais la maîtrise de mes nerfs, ce qui n'est pas très noble je le reconnais, mais que voulez-vous, ce n'est pas parce qu'on fait un peu de la résistance qu'on est un héros pour autant.
Mais on me rassura très vite.
Le policier – Mais non ! C'est la police municipale ! On recherche la bête des Vosges !
Mais je n'étais pas rassurer pour autant et je criais :
Moi – C'est pas moi !!!!
Là j'ouvre une parenthèse. Dans notre région, il y a une bête, connue sous le nom de bête des Vosges, qui sévit depuis la nuit des temps, à savoir depuis les années 70 qui a fait couler beaucoup de sang, enfin plutôt beaucoup d'encre, c'est vous dire si cela remonte à loin ! Presque au moyen-âge. Bon d'accord pas aussi loin. Je ferme la parenthèse et je continu mon récit.
Le policier – Mais on le sais que c'est pas vous ! On veut seulement savoir, si vous auriez pas vu quelqu'un de suspect !
Là, je suis un peu rassurer quand même. Je reprends mon souffle et je demande :
Moi – Ben ça dépend. Comment elle est votre bête ? (prononcez béééte)
Le policier – C'est une grosse bête noire, avec une petite queue. Vous n'avez vu personne qui correspond à cette description ?
Moi – Une grosse bête noire avec une petite queue vous dites ?
Le policier – Oui.
Et là, pour être un parfait collabo dans notre nouvelle France et afin de coopérer avec notre Führer, pardon notre Président bien aimé et ses forces de l'Ordre nouveau, je dis en toute équité mais en toute lâcheté comme le fond certaines personnes envers les chômeurs ces derniers temps, à savoir accusé facilement et sans connaître le sujet :
Moi – Mmmh... Je pense... Une grosse bête noire avec une petite queue c'est ça ?
Le policier – Oui alors ? Vous savez qui c'est ?
Moi – Ca peut qu'être que l'curé !
On a arrêter le curé de ma neuve vieille ville qui du coup n'en a plus. Ce n'était certainement pas lui la bête des Vosges. Mais que voulez-vous ? Faut bien collaborer quoi !
Ben oui ! Lâche peut-être ! Mais assez vivant pour m'en rendre compte !
Et puis d'abord je suis pas un héros quoi ! D'abord les héros n'ont pas froid aux oreilles ! Et moi je porte un bonnet...