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L'homme qui n'a pas d'étoile
27 juillet 2011

Les folles aventures sentimentales d'un Karleman dans un désert affectif...

J'ai eu l'age que j'ai il y a quelques mois. Je ne dirai pas le mois, mais bon, c'était un joli mois. Même qu'il n'a pas été si beau ni bien que ça pour moi. Pas parce que c'était mon anniversaire, mais qu'il y a eu beaucoup de choses négatives. C'était un peu le cadeau de dieu le père. Car oui, dieu le père aime me faire des cadeaux vaches. Ça le fait marrer le pépère et tant qu'il est heureux, on va pas se plaindre.
Et si je vous parlais d'amour ? C'est à dire de ma vie amoureuse. Oui ? Ha tout de suite ça vous intéresse hein ?! Bande de voyeurs ! Paparrazzi de bas étages va ! Bachibouzouk !
Bon, et bien votre sacré saint voeux va être exaucé aujourd'hui, jeunes filles et femmes qui me lisez depuis des lustres en se demandant bien quelle est donc ma vie de célibataire débauché. Vous aussi, vous pouvez lire messieurs. On est pas des sauvages non plus.
Et bien, ma vie de célibataire n'est pas des plus joyeuse en ce moment. Et pourtant, il y a eu des sursauts.
Tenez, alors que le froid avait envahi notre région et que la flotte tombait comme vaches qui pissent sur la tête d'un poney adolescent à la crinière grasse et au museau boutonneux, en février j'ai fait une rencontre. Oui, j'étais dans la capitale régionale de ma région, donc vous savez de laquelle je parle, et là, soudain dans une allée commerciale je fis la rencontre d'une jeune femme de trente ans. Alors, oui, je sors les jours de pluie comme les escargots... il y a quelqu'un que ça dérange ?
Bon, j'en reviens à la rencontre. La jeune dame ou demoiselle, je ne connaissais pas encore quel était son statut social, m'aborde et me demande du feu. Coup classique de la drague ou coup classique «je veux du feu pour allumer ma clope ». Moi, je la regarde étonné comme Jim Bridger qui rencontre un grizzly dans le Montana, parce que oui, je suis toujours surpris qu'on me demande du feu. Est-ce que j'ai l'air d'un incendiaire ou d'un pompier ? Non. Bref. Je lui dit que j'en ai pas et j'ai même pas de briquet sur moi parce que je suis un gros nul. Bon, je lui dis pas que je suis un gros nul. Mais c'est peut-être ce qu'elle a dû penser à ce moment là. Jusque là tout va bien. Mais, la dame ou demoiselle avait décidé de m'aborder et elle commence à discuter de la pluie et du beau temps qu'il ne fait pas, en même temps, nous sommes en février, donc c'est un peu normal. La dame ou demoiselle est brune, environ 1mètre60 ou moins, est habillée avec élégance et moderne ou plutôt tendance comme dirait les d'jeuns, parce que bon, moi je commence à être classé dans les vieux. J'aime ses yeux bruns. J'aime ses lèvres et ses dents blanches. C'est qui ton dentiste ? J'aime son rire, car elle s'amuse de ma surprise de me faire aborder et un peu draguer. Moi, comme à mon habitude, je reviens de Pontoise et au bout de 5 ou 25 longues minutes mon cerveaux m'informe par fax que je suis dragué par une femelle qui n'a pas l'intention de lâcher l'affaire.
Donc nous parlons. Et ça devient plaisant et agréable. Elle me parle de sa fille déjà adolescente, donc j'en déduis qu'elle a la trentaine, de son boulot de cadre d'une boutique, de son salaud de mec qui l'a plaquée, la laissant seule la nuit dans ses draps de satins. Et moi ? Alors moi, vous savez j'ai horreur de parler de moi, donc je lui raconte des cracks et puis ce n'est pas facile d'aborder le fait que je suis mercenaire au chômage. Mais j'accepte ce jeu et puis j'aime son culot. J'aime son sourire. J'aime le son de sa voix. J'aime son corps svelte et son apparence très « in ». Elle est pleine de vie. J'aime son collier en coeur noir qu'elle ne quitte jamais, me confit-elle. Je la fais rire avec mes bêtises. Bingo. Et puis, le temps passe vite et elle doit aller à son taff. Alors que je croyais que je ne la reverrait plus, elle me donne sa carte avec son numéro pour que je la rappelle.
J'ai failli le faire... non, je l'ai fait. Oui, je me sentais seul et elle m'avait vraiment plus. J'avais aimé son style, sa façon de m'avoir abordé.
Le deuxième rendez vous a eu lieu en avril, je l'avais appeler mi-mars. Alors oui, je sais c'est long, mais mieux vaut tard que jamais. Le rendez-vous, dans un petit café, s'est plutôt bien passé... jusqu'à l'arrivée d'une de ses copines qui a monopolisée la conversation et ne semblait pas me trouver assez bien pour Lydie. Oui, elle s'appelait Lydie. C'est jolie, comme son petit collier au coeur noir.
Je n'ai jamais rappeler Lydie et elle non plus. D'ailleurs, je dois vous avouer que je lui ai dit que j'étais au chômage. Ça a jeter un froid...
Je ne lui en tiens pas rigueur, car elle est cadre et moi mercenaire au chômage. En fait, tout nous opposait.
Une fois, mon téléphone a sonné. Personne au bout du fil. Au début, j'ai pensé à une erreur ou à L. Mais c'était peut-être Lydie. Mais je n'ai pas voulu insisté et j'ai pensé que c'était mieux pour elle et pour moi. Et puis, il y aura toujours sa copine entre nous et elle était l'obstacle. Oui, je sais, il ne faut pas s'arrêter à cela. Mais autant elle s'était affirmée la première fois, autant elle s'en est laissée imposé par sa copine la seconde fois. Parfois je pense à elle, et j'ai même été tenté de lui téléphoner. Et puis, non.

De plus certaines événements sont arrivés bien après. Des appels anonymes et pas tant que ça, puisqu'ils venaient du second lieu de travail de L. Alors, je me suis mis à repenser à elle à partir de là.
Et pourtant, il est arrivé encore quelque chose en mars et en avril. Alors que j'allais au CDI et à la salle informatique, j'ai un peu discuté avec Alicia. Je l'ai fait sourire et même rire une fois avec mon humour bien à moi. Parfois, elle me regardait et je sens lorsqu'on me regarde, comme la bête que je suis. Lorsque je me tournais vers elle, elle replongeait son joli petit nez sur son écran. J'ai eu l'impression que je plaisais à Alicia...
Mais dès que L. alias cruella a appris la nouvelle, elle m'a fait exclure de la salle informatique. Ben ouais... je sais... je sais...
Depuis mai, je suis sans nouvelles d'Alicia... et pas plus de Naima que j'apprécie beaucoup, car j'aimais discuter avec elle quand elle avait un peu de temps. D'ailleurs, elle aussi me plaît. Ben ouais, c'est comme ça.

Mais ce n'est pas tout. Dernièrement, j'ai rencontré une jeune femme. Une brune. Elle a un corps superbe. Franchement, qu'est ce qu'elle est bien galbée. Elle a une chute de reins la môme à damner dieu et tous ses saints du Paradis, Saint Pierre en tête de peloton ! Un corps vraiment superbe. Moi, elle m'a envoûté (enfin presque). Elle n'est pas la plus belle fille que j'ai croisé ces derniers mois mais je la trouve belle. Sans rire. Je la trouve superbement belle. Elle a un visage, un physique qui ne reste pas fade et inaperçue. Elle a de grandes lunettes et j'aime sa façon de s'habiller. Elle était superbement belle, en juin, avec sa jupe en daim. Elle est maman et a un gamin de 8 ans environ. Au début, je me suis dit qu'elle était mariée ou dû moins qu'elle avait un mec. Mais elle est seule. Et elle habite mon immeuble...
Donc, j'espère que je vais la revoir, parce que bon, on se rencontre rarement. J'ignore d'ailleurs si elle a fait attention à moi. Bien que moins belle que Lucie, elle me plaît. Je l'ai donc un peu épié comme le vautour solitaire que je suis. J'ai pu constater qu'elle n'était pas dans un désert affectif, comme moi, arf. Elle a beaucoup d'aventures et de conquêtes. C'est une aventurière cette petite brune pas très grande. En même temps, tout ce qui est petit est mignon. Elle se démène comme une bête pour élever son fils et bosser comme une dingue. Car femme et mère célibataire ce n'est pas tous les jours dimanche.  Je ne sais presque rien sur elle, sinon les quelques renseignements glanés ici et là et les ragots qui ne m'intéressent pas. Un midi, alors que je préparais mon repas, je l'ai vu rentrer de son boulot. Mon coeur a battu à nouveau... emballé comme un cheval sauvage. Il n'est donc pas mort, le bestiaux...

Pour vous dire, je ne me fais pas trop d'illusions. Nous n'avons échangé qu'un bonjour et un sourire courtois. Aussi étrange que cela paraisse, je ne la croise que lorsqu'elle va à sa voiture. Et puis, je ne pense pas que je sois son genre. J'ai d'ailleurs bien fait, car un soir j'ai aperçu un monsieur avec un gros bouquet de fleurs. Et ironie du sort, il s'est trompé de sonnette en sonnant chez moi. Pas rancunier, je lui ai ouvert la porte d'accès pour qu'il puisse entrer dans l'immeuble, parce qu'après tout, il faut être fair play dans la vie.
Je les ai aperçu plusieurs fois ensembles. Donc, j'en conclu qu'elle n'est plus libre. Enfin ces derniers jours, elle est souvent seule ou accompagnée de son fils.

Bon. On verra hein ! Qui vivra verra comme dit... comme dit, machin chose là !
Pour l'instant, je ne sais pas si je suis amoureux (quoique amoureux c'est un mot trop fort) ou bien si je suis tout simplement attiré physiquement par cette femme.

De toute façon, je sais que l'amour n'existe pas. Que le bonheur est une légende. Que c'est des contes qu'on racontent aux enfants pour qu'ils se jettent pas par la fenêtre. Y'a un copain qui m'a dit que ça m'arrivera bien un jour et mieux vaut tard que jamais...
Ça sera peut-être demain... car on dit que demain ne meurt jamais...
Par contre, moi je meurs... doucement de désillusions...

C'est y pas une belle story d'amour ça ? Mmmh ? Et ben ! Heureusement que c'est un journal intime hein ? Parce que bon...
Allez maintenant au lit ! Enfin, vous je sais pas vous, mais moi, je suis fatigué...
Peut-être d'espérer ou de faire semblant d'y croire.

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Commentaires
K
Victor - Merci. <br /> Mais il n'y a rien encore entre cette femme et moi. Ce n'est même pas certain qu'il se passe quelque chose un jour, étant donné qu'elle fréqente déjà quelqu'un. <br /> A part mon amie Lou, aucunes lectrices n'a manifesté une joie. Tant pis, je les inviterai pas à mon mariage. :) :)<br /> Merci quand même pour tes souhaits.<br /> En attendant, je te souhaite de bonnes vacances avec ton amie. ;)<br /> à bientôt
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V
Et bien, pour une bonne nouvelle, c'est une bonne nouvelle !<br /> Tu as bien raison de t'intéresser à une autre femme, puisque tu es libre. <br /> Je suis contant pour toi. Je vois que Voiledoiseau aussi. Je pense que toutes tes lectrices vont se réjouir pour toi.<br /> Et comment s'appelle cette demoiselle ? <br /> Bonne chance et je te souhaite beaucoup de bonheur. <br /> Accroche-toi, le bonheur n'est pas loin. <br /> Amitié
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K
Lou - Je l'ignore. Je verrai bien.<br /> Bises à bientôt ;)
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L
Serais-ce le début d une belle histoire d amour???
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