à toi mon blog
Lorsque j'ai commencé à noircir tes premières pages blanches, je l'ai fait avec une grande maladresse. Souvent, j'ai été critiqué. Qui était donc, cet « homme qui n'a pas d'étoile » ? Je n'attendais pas au petit succès que j'ai eu. D'être bien placé sur les moteurs de recherches alors que bon... je ne suis pas connu et pas très important dans la blogosphère face à toutes les vedettes notoirement, mondialement ou localement connues.
Mais grâce à toi mon blog, à didi aussi, à Georges qui m'encourageait et un peu à moi, j'ai fini par percer un peu. J'ai essayé de fréquenté les grands, les populaires, les têtes pensantes, les cracks du web et qui vous traduisent le moindre mot et idiome micro-basic compliqué en une phrase simple qui veut dire « rire ». Grâce à toi mon blog, j'ai trouvé des ami-e-s qui m'apprécient et réciproquement. Tu as été le compagnon avec Didi de mes grands instants de solitudes. À toi, j'ai raconté des histoires folles, aventureuses, tristes, drôles, bizarres et bien d'autres. J'ai parlé de Cécile, de Lucie et de bien d'autres personnes. Je ne t'ai pas tout dit, mon blog, c'est vrai. J'ai gardé mes secrets. Mais qui sait ? Peut-être que tout est dedans.. ou pas ?
Le mystère est plus passionnant lorsqu'il reste secret et peu importe d'ailleurs ce que tes pages racontent. Vérité ou fiction ? Où est la vérité ou est la fiction ? Nous avons tous notre histoire et nos secrets...
Toi petit blog tu as engrangé tout ça, sans te plaindre, sans rien dire.
Au début, tu étais bleu-gris et blanc. Pas très beau ni esthétique. Et puis tu as pris différente couleurs plus chaudes, plus accueillantes. Les liens se sont multipliés et les statistiques ont commencés à grimpées, grimpées, grimpées. Toute la famille Karleman a oeuvré dans ce sens. Car tu es de ma famille, petit blog, sois en certain. Je te quitterai un jour, certainement bientôt d'ailleurs... mais je ne t'oublierai pas et toi tu resteras, seul peut-être, mais inscrit à tout jamais dans l'éternité. Et puis tu t'envoleras oublier et écraser par une autre mode... jusqu'au jour où on te découvrira à nouveau... mais je ne serai plus là non plus, car je t'aurai abandonné moi aussi. Peut-être las, peut-être par d'autres obligations, mais tout prochainement parce que Didi m'aura quitté. Le temps est venu pour lui, certainement de s'arrêter, car il a le même age que toi mon blog, six années et six ans, c'est beaucoup, tu sais...
Mon petit blog, si tu savais combien je t'ai aimé et combien tu m'as aidé ces dernières années. Grâce à toi, j'ai rencontré des gens formidables que je n'aurais pas pu rencontrer et faire un peu connaissance sans toi. Oui, tu as fait tout ça mon petit blog.
Bien sûr, dernièrement, j'ai voulu faire le malin et me prendre pour un génie de l'informatique et tu es devenu moins présentable. Mais tu existes. Tu es là, présent à jamais (?).
Je t'ai créé, grâce à un animateur de RTL9, et qu'il m'excuse, car je ne me souviens plus de son nom. Et pourtant, comme j'aimais l'écouter, lui qui aimait les jeux vidéos et internet. C'est en cette année 2005 que je t'ai finalement créer. C'était un 31 juillet 2005. Comme le temps passe...
Tu as pris une tournure étrange et c'est ce qui a fait son charme, je pense.
Je n'ai pas pu tout dire. J'ai effacer bien des messages. J'avais bien des choses à raconter... oui bien des choses encore. J'ai caché bien des choses et je me suis tu sur bien des sujets.
Finalement, je pense que tu va prendre fin et puisque tout a une fin, ce n'est pas triste.
Je n'ai pas d'étoile... mais je me rends compte que ce n'était pas totalement exacte. C'était toi mon étoile.
Là encore, ce n'est pas tout à fait exacte. J'oublie mes lectrices et lecteurs. Eux aussi, ils étaient mes étoiles.
Aujourd'hui, mon petit blog, tu as six ans. C'est ton anniversaire. Tu vois, moi qui ai tendance à oublier le mien, le tien je m'en souvien.
Tu mérites bien que je te dédies ces quelques lignes, mon petit blog.
Tu appartiens à la famille de Canalblog, mais je t'ai adopté. Canalblog est un peu une de mes patries et je vais la quitter certainement. Pas parce que la plate forme ne me plaît plus, mais parce que je sens la fin de mes aventures. Je remercie toute l'équipe de m'avoir hébergé ces six longues années. Bien sûr, la décision n'est pas encore prise, mais il y a de fortes chances pour que cela arrive.
Je t'ai mis dans journal intime qui n'en était pas vraiment un. Et pourtant, c'est presque un journal de bord. Peut-être qu'un jour, si tout s'arrange et si dans le ciel le soleil décide de briller un peu pour moi, je reviendrai te voir.
Pourquoi je parle d'adieu ? Peut-être parce que je sais que c'est bientôt fini.
Mon petit blog. Ne soit pas triste. Tu as bien remplie ta mission.
Merci mon petit blog. Merci du fond de mon coeur. Je ne t'oublierai pas.