Je ne conjuguerai plus le verbe aimer
Nous sommes bientôt en décembre et les fêtes se préparent. Je commence mon texte comme ça, parce que ça fait bien dans l'introduction et puis tout le monde en parle. Ce n'est pourtant pas de cela que je vais vous parler.
J'ai l'age que j'ai aujourd'hui. Je fais des comebacks vers le passé sur mes amours et je me pose la question suivante. « m'a t-on vraiment aimer ? »
Oui, parce que c'est une bonne question ça et je me la pause en tout cas.
M'a t-on aimer une seule fois ?
Si oui, alors pourquoi cet impression d'avoir été toujours celui « qu'on aimait bien » ? Pour ce malaise qui est en moi depuis tant d'année et que je cache aux autres en affichant un sourire très con ? Est-ce pour tromper les autres ou me tromper moi ? Peut-être est-ce pour me convaincre que cette situation n'est pas ou est tout autre.
Nous nous sommes tous dit un moment donner. « Je suis seul et c'est mon choix ». Est-ce vraiment un choix ? Ou n'est pas plutôt l'imposition que nous fait la vie ?
J'ai cru il y a trois ans de cela avoir trouver le grand, le véritable, le bel Amour. J'en étais persuadé. J'étais un peu comme un petit enfant le jour de Noël, persuader que le père Noël n'oubliera pas de passer lui apporter les jouets qu'il a commandé dans une lettre accompagner d'un joli dessin. J'étais comme le croyant se rendant à l'église tout les dimanches que dieu tout puissant lui accorderait la paix et la miséricorde.
C'est vrai, je croyais que l'amour avait enfin frapper à ma porte et que ma chance était enfin arrivé, moi qui ai souvent aimé mais qui ai été souvent déçu.
Tout les signes semblaient être rassemblé pour que je puisse enfin conjuguer ma vie à la deuxième personne du pluriel : "nous".
J'y ai cru tellement fort. Je mettais tous mes espoirs en elle et j'aurais même mis ma main au feu pour elle.
Parce que oui, il ne faut pas croire, donner le change, faire semblant que tout va bien d'être seul, tout ça, c'est des balivernes, des mensonges qui n'ont pour objectif de ne convaincre que nous. On se ment. On croit tromper mais c'est nous que nous trompons. Pire encore, nous nous trompons. En tout cas, pour ma part, j'ai tout faux.
Inutile de citer la femme que j'aimais, je dois oublier son prénom et croyez moi, ce n'est pas une mince affaire. Mais, ce n'est pas impossible avec toutes les saloperies qu'elle m'a fait. Je dirais, à la place de ceux qui se prétende mes amis(es), « bien fait pour ma gueule ». Là encore, ce n'est pas si simple. Parce que si c'était bien fait, cela ne ferait pas si mal.
De déceptions en déceptions, depuis toutes ses années et en particuliers ces 12 dernières, je me suis dit que tout ceci ne servait à rien et n'avait aucun sens.
Je ne suis pas fait pour être aimer. Là encore, je vois déjà arriver les contradicteurs qui me diront avec un brin de pitié dans la voix : « mais si ! Mais si ! Tout le monde est fait pour être aimer ».
Sauf, que moi, je dis : ce n'est pas vrai. Ce sont des mensonges que sont dite comme ça, pour apaiser la douleur et la souffrance.
Je n'ai pas besoin d'être apaiser. Je supporte très bien la souffrance et la douleur. Merci.
Je ne crois plus en l'amour.
Dès que j'ai dit que j'abandonnais l'idée qu'elle m'aime, ce qui était un mensonge de ma part, involontaire, mais un mensonge quand même, une escadrille de femmes très intéressantes ont fondues sur moi comme des vautours affamés. Mais l'amour virtuel n'est pas l'amour réel. Et de cet amour là, je n'en veux pas car j'y crois encore moins qu'à l'amour réel. Ce n'est déjà pas facile dans le réel, alors le virtuel, non merci.
Mon coeur n'est plus à prendre. D'ailleurs, je le répète, je ne crois plus en l'amour parce que l'amour ne croit pas en moi.
Alors, oui, j'ai des amies virtuelles et réelles aussi. Mais ce qu'on appelle des petites amies (pourquoi petites ?) et bien non... Je n'en ai pas. Je ne rechercherai plus l'amour avec un grand A, parce que je n'y crois absolument plus. Je chercherai des aventures réelles, celles virtuelles ne pouvant rien m'apporter que de la frustration, mais plus d'amour.
Je vais aussi bannir et effacer le mot aimer de mon vocabulaire. Bien sûr, j'écrirai des histoires d'amours, mais de là à y croire, non.
On pourra dire que je suis un sale type. Comment cataloguera t-on celles qui m'ont brisé le coeur. Et pas seulement le coeur. Elles ont brisées l'espoir, l'estime que j'avais de moi et la croyance même à une justice, une équité humaine.
Les femmes « m'aiment bien ». C'est fou le nombre de celles qui se disent mes amies. Et je suis certain que beaucoup d'autres aimeront encore le dire, que je suis leur ami. Je les remercie à l'avance. Je n'ai pas besoin d'une amie, j'en ai déjà beaucoup.
Même l'amitié qu'une certaine qui n'a plus de nom prétendait avoir pour moi était fausse.
Alors que dois je faire devant tant de déceptions ? Ne plus croire à tous les significations du verbe aimer ?
Je dois dire que je me pose sérieusement la question.
Mais c'est un autre sujet.
Quelques personnes m'ont dit que dans la vie, les êtres n'étaient pas fait pour vivre seul. Il faut croire que ce n'est pas exacte et j'en suis la preuve vivante et certainement pas le seul cas dans ce bas monde. Je me prépare à vivre et mourir seul. Je pense que je le savais depuis toujours... c'est étrange.
Je ne crois plus en l'amour et je sais que je n'aimerai plus personne. On va encore me dire, c'est lorsqu'on dit ça que justement l'amour pointe le bout de son nez. Et bien je l'attends de pied ferme moi !
Puisqu'on ne m'aime pas... puisque je soupçonne qu'on ne m'a jamais aimer... puisque l'amour n'a jamais été de mon côté... puisqu'en amour j'étais toujours celui qui était le perdant... et bien aujourd'hui, je le dis, c'est fini.
Ne croyez pas que je suis triste. Ho non ! Je suis juste réaliste. Et la réalité, c'est comme la déception, cela fait très mal. Un peu moins mal que la trahison, toutefois.
Elle ne m'aimait pas. Je m'étais trompé une fois de plus. Une fois de trop.
Je ne crois plus en l'amour.
Je n'ai été aimer par personne. C'est le constat que je fais, même si j'y ai cru souvent. Je n'aimerai plus jamais.
Un point, c'est tout.