Ce que je ne dis pas... Didi le dit pour moi
Le printemps avance de plus en plus à nos portes et on le voit parfois pointer le bout de son nez à nos fenêtres.
Je sais qu'il sera là bientôt et on m'a même dit qu'il avait déjà rendu visite au sud de notre beau pays. On m'a même dit que vous y aviez pris beaucoup de plaisir et il est bien qu'il en soit ainsi.
Je n'attends pas le printemps. Je n'ai plus le coeur à rien et même si, je l'espère les jours qui viennent, quelque chose de positif m'attend peut-être, je n'attends rien, je n'y crois plus.
Mon blog va peut-être, voir sûrement prendre un autre tournant. Peut-être la sortie de textes que j'aurais aimé écrire et que je n'osais pas publier. Peut-être plus de choses intimes et je sais que vous en avez été souvent demandeurs et friands de ceux qui sont paru. J'ai besoin de dire aussi certaines choses, moins engagé et plus directe et personnelle. Peu importe comment ces écrits seront accueilli, j'ai besoin de m'exprimer et de dire les choses.
De toute façon, rien n'est sûr, puisque je ne suis pas moi-même fixé sur ce qui va se passer.
Je ne vous conterai pas la suite des aventures du Royaume et de la fameuse Lisa. Ou alors plus tard... on verra. Mais pour l'instant, je n'ai pas trop envie.
Je ne sais pas exactement l'orientation que mon blog va prendre, pour tout dire. Je pense même faire un break. Pour des raisons qui j'espère seront professionnelles ou pour d'autres...
Ce besoin de repli je le ressens de jour en jour plus profondément au point que j'ai même du mal à me lever les matins. Hé oui... c'est ainsi.
Alors inutile de vous inquiétez, de me plaindre ou autre jérémiades... cela ne servira à rien.
Je raconterai peut-être, parce que ça j'en ai besoin, de ce qui m'est arrivé depuis fin juillet 2010, parce que je n'ai pas tout dit. J'ai tout caché et tout gardé au fond de mon être. Tout pris sur moi afin de ne pas montrer la peine qu'elle m'a fait. Je ne la citerai que lorsque je parlerai d'elle. Mais vous la connaissez tous. Ben oui... elle, toujours elle...
Il faut respecter la peine, les gens. Il faut respecter la tristesse réelle des autres. J'espère que vous comprendrez.
Alors oui, il se pourrait que des textes paraissent mais je resterai sans réponses à vos commentaires. Cela ne sera pas par manque d'intérêt ou de respect pour vous. Non, ça sera par manque de temps et surtout manque d'humeur, d'envie... Parce que je n'ai plus d'envies...
C'est la première fois que je suis aussi direct, les gens, alors je sais que ça peut être choquant. Mais ce n'est pas à cause de vous, mes ami-e-s et lecteurs/tices, ho non, c'est autre chose. Quelque chose de profond et dont je ne parlerai ni ici, ni ailleurs.
Je vais me faire rare un peu partout. J'espère que vous comprendrez parce que c'est important que vous l'acceptiez.
Il y a trop de choses non dite et que l'on ne peut dire. Les mots ne sortent plus de ma bouche et même plus du bout de mes doigts. C'est ainsi. Alors j'espère que tout va aller mieux mais je crains qu'il n'en soit rien. Peut-être que mercredi les choses changeront... je l'espère. Parce que sinon, je me connais et je connais la conception que je me fais de la vie. Je n'accepterai pas... je n'accepterai plus...
En attendant, la vie continue pour vous les gens.
J'espère revenir très bientôt vous parler et échanger. Continuer à passer, parce que ça me fait plaisir que vous aimiez mon blog.
J'annonce aux derniers abonnés à ma newsletters que je leur écrirai si j'en trouve le courage et après je détruirai les adresses. Le journal ferme. C'est la crise braves gens. Didi a fait un piquet de grève, mais je le ferai déloger par les CRS parce que je suis un enfoiré.
Alors ce message ne sert à rien parce qu'il n'annonce rien que le moins pire. Mais bon, faut bien alimenter la bête.
Je vous dis à je ne sais quand. Prenez soin de vous.