Du dernier dimanche au suivant. Avance le temps des révolutions

14 juin 2012

Du dernier dimanche au suivant. Avance le temps des révolutions

Ce dimanche après-midi, j'étais excité comme une puce ou un sconse en rut, attendant que les 20H00 sonne à l'horloge et que les journalistes puissent annoncer les résultats. En attendant, je passais mon après-midi comme je pouvais.
Et bien, quand je vous dis ça, les gens, je ne vous dis pas tout et pour tout dire, je vous cache des choses. Par exemple, vous devez savoir que j'infecte de ma présence un des forums très connu et que je critique de ma plume aiguisée comme une épée, à ce titre mon clavier, tout ce qui peut être mon adversaire et plus particulièrement celui qui ne nomme sans légitimité aucune, la droite populaire. J'en mets plein la tête à mes adversaires et malheur à celui qui ose s'opposer à moi, je le massacre verbalement ou plutôt par écrit. Oui, les gens, vous savez combien je suis redoutable parfois à ce jeu là. Et bien, malheur aux vaincus parce que je suis sur le pied de guerre pour défendre mes idées. Et je touche juste, en plein coeur de leurs absurdités, mes ennemis avec ma plume-épée. Parce que oui, les gens, c'est la guerre, c'est comme ça. Ainsi, vous pouvez me trouver sur ces forums, parce que ce Karleman là, c'est moi et j'ai signé de mon pseudo que vous connaissez ici déjà. Dans la vie, il faut avoir le courage de ses opinions.
C'est vrai, je défend mes opinions sans en démordre. Parce que j'ai foi en ce que je crois juste. Je dois vous avoué que j'y prends un immense plaisir et malheur à ceux qui ont critiqué Jean-Luc Mélenchon. Je les ai mis devant leurs sales idées totalitaires, n'épargnant personne. Toute l'après-midi, je l'ai passé à ça.
Et puis, le soir est arrivé et les résultats ont tombés.
Je ne m'attendais pas à un score trop élevé, mais je me disais que les électeurs sympathisants se mobiliseraient comme ils l'ont fait dans les meetings organisés par Mélenchon et le Front de Gauche et qu'il y aurait un sursaut du peuple pour être représenter par une nouvelle force des travailleurs. Malheureusement, les résultats ont été pire encore pour certains des candidats du FdG qui se sont présentés que pour notre chef qui aurait mérité pourtant à mon avis de figurer plus justement au second tour. Le peuple décide et il est seul souverain dans les urnes. Nous sommes démocrate et nous acceptons sa décision.
J'ai regardé et écouté Jean-Luc Mélenchon et depuis longtemps, je n'avais ressenti pour et avec quelqu'un une peine aussi grande. Pas pour moi, les gens, mais pour lui et tous les représentants et militants du FdG. Je connais ce moment de solitude au vue d'un résultat qu'on espérait plus élevé.
J'ai connu dans mon jeune temps des défaites moins importantes mais tout aussi grandes pour moi que l'était pour lui cette élection. Oui, les gens, j'ai eu mal lorsque par trois fois je fu défait à l'élection de délégué de classe. Ça fait mal. Et le mot pour exprimer le sentiment n'est pas faible. Alors je le regardais. Il avait l'air triste même s'il voulait paraître serein et stoïque. On le serait à moins et c'est un sentiment bien humain. Parce que Jean-Luc Mélenchon a des sentiments et il n'est pas l'être froid que les médias s'acharnent à faire croire, depuis de longs mois, à l'électorat et aux téléspectateurs amateurs de secret story. Une élection n'est pas un jeu, c'est la vie qui se joue pour toute une nation et un peuple, celle-ci en l'occurence. Puis, il y a eu un instant magique, celle que j'appelle « le coup subit» du rassemblement autour du chef. Ce rassemblement de notre armée en carré puis en rang bien rangé et qui reste digne. Nous sommes battu, nous l'admettons, mais nous ne sommes pas entièrement vaincu. Même s'il n'en a pas entièrement parlé, nous savons que ce n'est pas fini. Le temps est en marche et j'espère qu'il le sait. Jean-Luc... nous pensons à toi.
J'ai pensé aussi au candidat FDG de ma circonscription pour lequel j'ai voté. Parce qu'au vue des résultats, lui aussi ne devait pas avoir le moral élevé. Le score en pourcentage n'est vraiment pas haut élevé on pourrait presque dire moyen en dessous des dix pour cent, mais il est grand dans l'urne par ses bulletins exprimés, ne vous y fiez pas. Nous existons et rien n'arrêtera notre progression, parce que nous avons confiance en notre conviction et dans notre juste cause. C'est dit.
J'ai pensé à Jean-Luc (oui on s'appelle par nos prénoms, on est pote bande de jaloux!) et je comprenais sa peine et me revoyais la dernière fois de mes 18 ans défait une fois de plus, une fois de trop à cette élection de délégué de classe qui a marquée à tout jamais ma mémoire. Je ne me répète pas par gâterie, je ne le suis pas encore, ça viendra, mais pour vous faire partager une émotion et vous exprimer combien c'est difficile dans ces moments là
Mais revenons à du dimanche passé, puisque lorsque vous le lirez, nous serons alors un autre jour.
Les charognards de journalistes ont essayés de le faire craquer pour savourer leurs acharnement sadiques et pervers, une dernière fois. Mais il s'est regimbé, le chef, on ne lui fait pas ce genre de cinéma et les larbins adeptes du CAC40 se sont mangés une bonne paire de baffes une fois encore. C'est un combattant et il sait mieux que quiconque que dans une guerre il y a les batailles qu'on gagne et celles qu'on perd. L'apprentissage de la défaite fait parti du combat politique comme celui de la victoire et celle de la vie au quotidien. Parce que la politique fait partie de la vie. Ainsi est le combat politique, dur et cruel. Cela endurci. Cela rend plus fort. Cela fait mal aussi. Mais surmonter la douleur d'une défaite est un mal nécessaire pour apprendre d'éventuelles erreurs et surtout celui qui mène au chemin de la victoire. Car cela sera le cas. N'en doutant pas.
Jean-Luc, nous sommes avec toi. N'oublie pas. Nous sommes là.

À chaque fois que j'ai de la peine, j'ai une force qui monte en moi. C'est celle de la colère qui me prend tout de suite le pas sur toutes autres émotions. C'est une nécessité vitale pour moi depuis mes nombreuses défaites et elle me redonne de suite ou presque la force de me redresser. C'est quelque chose de profond et de presque monstrueux qui se trouve au fond de mon être. Mais c'est aussi, je dirais une force, qui m'a permis de ne jamais baisser les bras ou presque. Parce que oui, moi aussi, dans ma vie, j'ai eu des envies de ne plus me battre, comme tout à chacun de vous.
Donc cette colère, je n'ai pu l'exprimer tout de suite dimanche.
Et là, j'ouvre une parenthèse...

La providence a mise sur mon chemain et jeter dans mes bras ou plutôt dans une douce conversation msn une gentille petite internaute d'amour qui m'a fait oublié un instant, par sa gentille conversation, que j'étais une bête de combat. Oui, ce soir, elle pourra lire ça. Car ce dimanche-là elle était là, sur le tchat, avec moi. Certes, elle ne pouvait savoir combien sa présence avait de l'importance pour moi. J'écris donc ces quelques lignes, afin qu'elle sache au moins cela. C'est vrai, nous ne pourrons être un jour des "chéris" l'un pour l'autre, mais peu importe parce qu'un sentiment vrai est bien présent et c'est déjà très beau. Ce message, dans ce billet est pour toi, je ne te nommerai pas petite internaute d'amour mais je pense que tu te reconnaitras, et ce passage s'adresse bien à toi, à celle que je nomme ce soir, "ma petite internaute d'amour"... Ce simple mot : Merci.
Je me suis bercé de sa conversation oubliant un instant mes belles illusions et puis nous avons fait un break le temps d'écouter Jean-Luc et de vaquer aussi à nos occupations respectives. Puis nous sommes revenu jusqu'à tard le soir, ensemble. Voilà.
Je m'excuse auprès de mes amis(es) de ne pas avoir été présent, mais je voulais rester seul comme pour toute mes défaites. Mais je n'étais pas seul, puisque j'étais avec elle.
Voilà pour l'instant romantique. Rare moments que le ciel m'accorde.
Je pense à toi, petite internaute d'amour. Je veux que tu le saches.
Je referme cette tendre parenthèse.

Revenons au contexte politique de ce dimanche.
Ne pensez pas que j'étais triste. Non, comme je vous le dis, la colère a vite repris le dessus une fois que j'ai quitté ma douce internaute. La bête ne meurt pas comme ça.
J'ai pu, le lendemain reprendre le combat et j'ai écrasé l'UMP et tous nos opposant par mon verbe tranchant à l'aide de mon clavier-épée. Comme je vous disais, j'y ai pris un plaisir certain et sadique. Le mot n'est pas trop faible. Et je le confesse sans honte et sans regrets d'avoir corrigé les âneries bestiales de mes adversaires.

J'ai été voir tous les résultats. J'ai pu me rendre compte que les scores du front de gauche était parfois très faibles et que ceux du front national très élevé. J'analyse la situation, parce que j'essaye toujours de m'expliquer les défaites. Bien que je ne suis pas membre du bureau politique du Front de Gauche et non plus militant, donc pas très légitime peut-être pour en parler, malgré mon petit engagement sur la toile et dans les forum, je ne suis qu'un simple sympathisant, j'essaye de comprendre le pourquoi du comment de ses deux défaites, à savoir, l'élection présidentielle et le premier tour des législatives. Toutefois, sachez que le FDG n'a pas été battu. Puisque dans certains départements, il a recueilli un bon nombres de voix et il est présent dans quelques triangulaires. J'ignore si les candidats se maintiendrons à la sortie de ce billet. Cela serait légitime, puisque le Parti Socialiste ne peut gagner seul les élections. D'ailleurs, sans les voix des sympathisants et électeurs du FDG dans toute la France, le Parti Socialiste n'obtiendra pas de majorité pour le second tour dimanche prochain. Certes, contrairement aux autres mouvements et en particulier celui de l'UMP plus que vorace allant jusqu'à mendier ou plutôt essayer de voler celle du FN, le FDG reconnait lui que les voix des électeurs n'appartiennent qu'à eux-même. Mais au grand nombres, il ne faut pas douter que ce grand mouvement des travailleurs né pour les élections reste plus que utile et qu'il est bien un mouvement combattant constructif contrairement à un autre qui ose s'affirmer "populaire" et qui ne trompe plus personne depuis cinq ans que lui-même par sa vanité et ses derniers mensonges. C'est dit.
Comme je vous disais, j'analyse.
La première chose qui en ressort se sont les médias et force de constater qu'ils ont tout fait pour abattre le FDG et son leader, Jean-Luc Mélenchon. Les médias ont leurs « gueules » et les chouchoutent. C'est la loi de celle des partis traditionnels à qui ils mangent dans la main et les autres. Pour eux, il y a l'UMP à droite et le PS à gauche et "les autres", dont ils se moquent et qu'ils caricaturent au mépris du peuple comme si la politique était un théâtre ou un spectacle de guignol. C'est un fait, pour les journalistes normalement et grassement payés pour certains d'entres eux (peu nombreux d'ailleurs) pour diffuser l'information et ne pas la manipuler comme c'est hélas le cas. Hélas, je le dis, parce qu'il faut bien faire le triste constat que les médias ne font plus leur travail de diffuseurs et de rapporteurs d'informations depuis plusieurs et trop longues années maintenant, mais de manipulateurs, de faiseurs de pouvoir, à la solde du CAC 40 et du patronnat ou de je ne sais qui et je ne sais quoi. Mais je sais une chose, cela a commencé sur Canal+ et je le dénonce ici, et cela continue avec les autres chaînes. Ainsi, la réalité dépasse la fiction qu'Orson Wells a dénoncé dans son film très célèbre : Citizen Kane. C'est vrai, non seulement les médias décident qui sont les partis « fréquentables » à leurs yeux au dépend du peuple, mais ils excluent aussi tous les autres partis de la droite jusqu'à la gauche en passant par le centre. Oui, j'ose le dire, les journalistes font la loi des médias et ne font plus l'information comme cela devrait pourtant être le cas. C'est un fait, il est temps de dire tout haut la vérité.

Le peuple a décidé et les électeurs sont les seuls souverains du pays. Je le répète encore une fois il faut accepter le verdict des urnes. Et le FDG l'a accepté malgré toutes les conneries propagées ici et là à tors et à travers sur les forums et même sous-entendu dans certains médias.
Je fais le constat que l'abstention a été à plus de 42% et que c'est un nouveau record historique. Les gens ne se mobilisent plus, même pour les élections législatives. C'est pourtant des élections très importante, parce qu'elles vont déterminés le gouvernement et sa ligne de conduite en votant les lois nécessaire au bon fonctionnement de la république. Si l'UMP est en tête, nous allons vers une cohabitation et vers le chaos. Ne vous y trompez pas... ça sera le chaos. C'est dit.
J'ai vu les scores de l'UMP. Et c'est assez effrayant de voir que ce mouvement peut encore tromper les gens par des promesses qu'il avait promis il y a cinq ans et qu'il ne tiendra pas plus demain. Et le parti socialiste serait bien inspiré de rester modeste dans son triomphe, parce qu'il ne faut pas négliger l'expression populaire des urnes. Qu'elle est-elle ? Une grande colère et déception puisque l'expression réelle est le rejet et la monté du replis par les vote du Front National.
Parce que en vérité, inutile de le nier, le seul gagnant dans l'affaire, c'est le Front National. Oui, personne ne voit. Le FN a été très intelligent. Marine Le Pen a manoeuvrée son armée comme Napoléon et certainement mieux que ceux de l'Ump qui se croit de grands stratèges et malgré leurs malversations, ils finiront cocufier comme les autres. Oui Marine Le Pen est intelligente et peut-être malicieuse. Mais, je pense aussi, qu'elle et ses militants croient dans leurs causes, c'est pour ça qu'ils sont fort. Alors je vais m'attirer les foudres de tous. Mais j'analyse et j'en tire les conclusion. Le FN manoeuvre bien et que cela fasse mal au cul ou pas, il est bon dans sa façon de procéder. D'abord, il est sur le terrain social tout comme l'est le Front de Gauche, le NPA et Lutte Ouvrière. Mais il est aussi à l'écoute et l'approbation du peuple et j'ai pu m'en rendre compte très souvent ces derniers mois. À présent, le FN est installé et s'ils ne commettent pas d'erreurs d'ici-là, ils le sont pour longtemps. Et les journalistes n'y pourront rien. Les journalistes, tout comme Sarkozy (aller passé des vacances avec notre argent qu'on lui verse en jeune retraité) et l'Ump sont responsable de la monté du FN. La France est divisé. Je l'ai constaté sur les forums. Ce n'est pas la faute du FN, contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est la faute à l'Ump, à Sarkozy qui ont propagés la haine entre les français avec la complicité des médias manipulateurs qui le seront à leur tours par le FN et ça sera bien fait.
L'Ump essaye de sauver sa tête et lance des appels de pied et des appel secour au FN pour garder leurs privilèges de sièges de députés et pas pour le peuple comme ils veulent le faire croire. Cela confirme ce que je pense d'eux. C'est juste de la merde en barre ce mouvement qui n'a rien de populaire (peuple). Ce mouvement n'est qu'une ineptie d'incohérences, de mensonges et de malversations de toutes sortes. L'Ump est anti-républicain, raciste, fasciste, anti-social (anti-syndicat), et j'ose le dire, antisémite. Je le dis sur les forums et je le confirme par écrit aujourd'hui, l'UMP est le seul mouvement d'extrême-droite plus proche du général Pinochet que celui du général De Gaule.
Pourtant l'Ump talonne en seconde place le PS. Rien n'est joué. L'heure est grave et personne ne voit que la démocratie républicaine en prend un sérieux coups dans l'aile. Pire encore, c'est toute la France qui est en péril et notre souveraineté dans le monde. L'Ump a fait autant de mal que Pétain a qui ses militants se réfèrent à tous propos dans leurs écrits et diffusent comme la peste sur les forums. L'Ump a été plus loin que le FN dans son intolérance, dénonçant "l'immigré délinquant" et "le chômeur fainéant" comme Pétain le faisait contre tous les juifs français et étrangers les accusant de tout les problèmes comme aux heures sombres des années 40 . Et j'ose le dire, il y a des propos sous-entendu antisémite à l'Ump. Si vous ne me croyez pas, lisez les forums yahoo. Lisez mes amis(es), c'est important.
Je défendrai nos concitoyens, qu'ils soient pauvres ou classes moyennes, qu'ils soient chrétiens, juifs, musulmans ou bien athée parce que la liberté du culte est inscrit dans nos convictions non seulement républicaine, mais aussi dans celle de la France depuis Henri IV. Hors, l'Ump a tout fait pour diviser les français sur ce sujet en voulant instauré un ministère du culte caché par un soucis de soit-disant-égalité qui n'était que du racisme envers les français arabes musulmans et français africains, et enfin, envers les français juifs. Jamais la France n'avait connu autant d'injustices sous Sarkozy. (sauf sous Pétain pendant l'occupation nazie). Qui a permis ça ? Beaucoup de gens et les médias ont suivi. Il y a eu des journalistes pour en parler. Ne soyons pas injuste. Mais qui a voulu les entendre et surtout Sarkozy et ses sbires les ont fait taire, violant ainsi les droits fondamentaux de la république. Voilà la vérité qui doit éclater en plein jour.
Il n'en reste pas moins que l'Ump reste forte et c'est la preuve d'une immense intolérance ou d'une incompréhension générale ou conservatrices qui gangreine la France actuellement.
Il y aurait des tonnes de choses à dire. Vous avez tous été maltraités, vous savez autant que moi ce qui en est.

J'ai dit plus haut que le FN était le seul gagnant. C'est vrai et à la fois faux. L'abstention s'est exprimé presque plus que le vote. C'est un fait et tout les pouvoirs l'ont ignoré depuis trop longtemps. Les gens sont au bord de la révolte et les pouvoirs n'entendent pas ou feignent de ne pas entendre le vent de la colère qui finira par une révolte si ce n'est une révolution.

J'ai pensé encore à Mélenchon et aux sympathisants venu nombreux dans les meetings. Jean-Luc est un cas politique et il a su rassembler les foules des français de tout horizons sociaux et ethniques autour de lui, comme nous ne l'avions connu dans notre histoire depuis des années. Je ne sais même pas si on ne peut plutôt qualifié ce cas d'unique. Je n'ose m'avancer. Devant tant de gens venu écouter un homme qui parlait enfin vrai, j'avais tous les espoirs pour le futur de notre nation. Je ne comprends pas, où plutôt que trop bien la manipulation des médias et de l'Ump puis enfin, ne nous en cachons pas, du PS, qui ont tout fait pour discréditer le FDG, en prétendant qu'il était extrêmiste et assoiffé de sang, allant jusqu'à collaborer une dernière fois avec sa copine Ump pour salir Mélenchon dans des tracts odieux et ridicules.
Aujourd'hui, Martine Aubry en appel aux sympathisants du FDG et à ses électeurs pour faire barrage au FN. Tout le monde lui tend un doigt, à défaut d'un bras levé, pour lui signifier combien tous en en rien à faire de son front républicain qu'elle avait refusé dans un mépris total alors que JL Mélenchon lui avait proposé au tout début, bien avant les élections. Les voix des électeurs du FDG n'appartiennent à personne ma pauvre dame. Sachez-le et ne soyez pas aussi naïve et sote, vous nous faites bien rire. Appeler l'adversaire Ump, c'est encore une erreur de plus d'Aubry et du PS qui va permettre au FN de renforcer son pouvoir sur la population et lui donner raison. L'Ump va déguster aussi. Croyez le bien.
Mais revenons à Jean-Luc et au peuple populaire ouvriers, paysans, employés, commerçants, artisans, fonctionnaires, militaires et enfin policiers. Je parle ici des travailleurs. Mais aussi des chômeurs et par ce fait, des miséreux, victimes du capitalisme et de son impitoyable tache à broyer les plus isolés et les plus démunis, puisque les plus faibles. Mais la bête capitaliste ne brise pas seulement les plus faibles, elle dévore petit à petit tous les travailleurs. Tous sans exception aucune, et elle s'attaque déjà aux classes moyennes et s'attaquera même aux plus aisés, parce que sa voracité est immense et elle anéantira notre monde si nous ne l'arrêterons plus. Jean-Luc le sait. Je le sais aussi et vous le savez, parce que contrairement aux technocrates qui ont tout prévu sauf la crise et le reste qui arrive, aux bêtes journalistes et au ploutocrates égoïstes qui préfèrent crever avec leur fric, nous ne sommes, aucun de nous, ni des idiots ni des imbéciles.
Est-ce à cause des médias ou de la pression UMPS que le peuple a boudé le Front de Gauche ? Est-ce pour conforter la majorité PS ? Est-ce un découragement populaire, un de plus ? Peut-être tout à la fois.
Je ne comprenais pas pourquoi tant de gens se déplaçaient pour écouter Mélenchon et n'avait pas conforter cette grande idée humaniste et nouvelle, faisant passer l'Humain avant la machine et la finance, que proposait Mélenchon.
La colère était en moi et elle est retombé. J'ai essayé de me mettre à la place des gens et de comprendre.
J'en ai tiré plusieurs conclusions, là encore. En voici donc deux que j'exprime ici, en exemple. Celle que les gens ont été tellement maltraités par Sarkozy et sa bande qu'ils n'ont plus confiance dans la démocratie. L'autre, c'est que le découragement et la souffrance sont tellement grandes, et je peux le comprendre, que beaucoups ont perdu la foi dans un changement futur positif et humain.
La vue et politique du Front de Gauche n'avait pas pour désir de maltraiter aucun citoyens et même les plus riches n'auraient pas passé à la guillotine comme le prétendait les médias et l'UMP et le PS. Elle m'est en avant le partage et le prise en compte de toutes les forces vives du pays. C'est une thèse qui repose sur une autre société et une autre vue de la société. La reprise des vraies devises de notre république, dans la véritable devise : liberté, égalité, fraternité. Tout le monde peut y gagner. Ce n'était pas le retour vers le passé, mais la projection vers l'avenir. Voilà la vérité cachée aux gens et détourner par des mensonges afin de les effrayer.
Ma colère est donc tombé et j'ai eu honte d'avoir pensé que c'était si simple pour les autres comme ça l'était pour moi. Parce que ce n'est pas non plus simple pour moi. J'ai donc essayer de comprendre la situation pour ne pas dire, les situations, parce qu'il n'y a pas une souffrance, mais plusieurs.
Ce n'est donc pas la fin. C'est le début du commencement de la lutte sociale et la reconquête nationale.
Jean-Luc Mélenchon a montré la voix et son utilité est sans bornes parce que sa générosité l'est aussi. Il a été à mon sens, mal conseiller par certains. C'est juste mon opinion. Mais il a voulu mener une vrai lutte et ne pas partir en terrain conqui d'avance. C'est avec un immense respect que je ne peux qu'approuver l'homme. Je l'apprécie plus encore que j'ose le dire, je l'admire. Il a tout risquer et à oser presque tout perdre. Ce qu'il n'a pas perdu, c'est l'affection de ses militants et de ses sympathisants. Il a la mienne. Cela ne vaut pas grand chose, je vous l'accorde, mais c'est sincère.
Jean-Luc, je suis avec toi, nous sommes tous avec toi. N'entends tu pas le peuple t'approuver ? Patience... patience... rien n'est joué.

Je n'ai donc pas failli et je continue le combat et je le continuerai encore jusqu'à dimanche soir. Je ne suis pas adhérant, certes, mais j'ai des convictions et lorsqu'on en a, on se bat jusqu'au bout. Je l'ai toujours fait pour ce que je pense être bien et juste, pas seulement pour moi, mais pour notre nation.. Je le ferai encore si j'en ai l'occasion et si une certaine situation ne s'aggrave.

Revenons à la prochaine élection de dimanche. J'irai voté et il se peut que j'apporte ma voix au PS. Parce que je veux cette majorité de Gauche. Je la veux !
Hollande et Ayrault doit avoir un gouvernement solide et il faut lui donner ! Sinon, le pays est perdu.
Je ferai donc taire mes sentiments personnel, parce que je ne porte pas dans mon coeur certains dirigeant du parti socialiste. Dans ma région, ils n'ont rien fait et ne mérite pas la confiance, à mon avis, que le peuple veut bien lui accorder. Mais laissons le bénéfice du doute au nouveau gouvernement. Je pense Hollande honnête homme. J'espère qu'il ne nous décevra pas.
Oui, je ferai taire mes sentiments personnels. D'ailleurs, le candidat est nouveau et c'est bien. Je n'en dirai pas plus. Mais je voterai PS, c'est certain.
Je refoulerai tout le mal que m'a fait les gens du PS de mon département et de ma région. Quand on a eu la volonté et la prétention, comme je l'ai eu à l'age très jeune, de vouloir mener faire de la politique et espérer contribuer à la grandeur du pays, il faut se taire. Jean-Luc Mélenchon vous le dirait : Nous ne sommes rien lorsqu'on se donne à son pays et son peuple, que son simple serviteur.
Voilà. C'est le dernier billet politique pour ses élections et le dernier pour cette semaine. Sauf exception.