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L'homme qui n'a pas d'étoile
12 novembre 2012

Du rêve au cauchemar

Voici un rêve que j'ai fait il n'y a quelques temps et qui m'est resté en mémoire.
Bien sûr, je ne me rappelle pas de tous les détails, mais voici quelques passages que j'ai noté au petit matin. Je n'ai pas pu me rendormir ce jour-là.

Je me retrouve au milieu d'une allée et j'ignore où je me trouve. Cet endroit ne m'est pas familier, c'est la première fois que je m'y rends. Je suis apaisé et j'aime me promener dans cette allée cailloutée où de chaque côtés il y a des petits arbustes fleuris. C'est une promenade agréable. Un doux soleil (de printemps ?) éclaire ma promenade. Je suis bien. Je marche d'un pas tranquille... quand soudain, arrive sur mon chemin... Lucie.

Je passe sans la regarder. Je crois que nous nous sommes dit quand même salué discrètement et que nous avons prononcé tout deux un "bonjour" du bout des lèvres. Et puis, elle s'est arrêté et elle est revenue vers moi. "Nous devons parler" m'a t-elle dit. Donc, nous avons parler. Comment lui refuser ? Et puis, j'en avais envie. J'en avais besoin. Cela faisait tellement longtemps que je voulais le faire et  j'avais tellement de choses à lui dire. D'abord, je me suis excusé pour les méchancetés que je lui ai dit. Même si c'était ma façon de penser et que moi je ne voyais pas mon comportement "méchant". Les tensions qui nous opposaient semble s'être apaisé. Pourtant, je ne peux m'empêcher de lui reprocher le mal qu'elle m'a fait. Mais nous parlons, nous dialoguons, nous échangeons nos points de vues... enfin. Je ne me rappelle plus de tout. Tout semble aller très vite. J'ignore si c'est agréable, mais c'est réconfortant. Elle me propose de tourner la page, dans un sourire. Je ne peux lui refuser. Pourquoi continuer cette lutte stupide ? J'accepte, trop heureux, presque de la retrouver... de pouvoir lui parler, d'être assis à côté d'elle. Nous sommes bien.

Le rêve continu...


Nous nous retrouvons dans l'aréoport d'une grande ville qui ne me semble pas être européen, mais plutôt américain. Cette ville au dehors ressemble à New-York ou quelque chose dans ce genre. Qu'est ce que nous faisons là ? Nous marchons côte à côte. Je suis bien. Je suis heureux. Elle me sourit. Je réponds à ses sourires. Nous semblons tellement heureux et complices. Pourquoi pas dire le mot, nous semblons amoureux... Nous sommes tous les deux ensemble. Tout semble comme si cela avait été toujours ainsi. Nos mains se touche... Puis le bruit d'un avion qui décolle. Je me retourne... elle n'est plus là.
Tout tourne autour de moi. Je la cherche, je l'appelle et elle ne me répond pas et semble s'être évanouie dans une foule immense.

Le rêve continu... tout file à cent à l'heure... et tout semble ralenti pourtant.

Nous nous retrouvons dans une sorte de grande maison ancienne. J'ignore comment nous sommes arrivés là et comment nous nous sommes retrouver à cet endroit qui nous semble familier. Elle est belle et pourtant son visage semble tendu et anxieux. Je la regarde. Son visage exprime de la colère. Je ne comprends pas...
Elle se jette sur moi et j'essaye de me défendre. Sans comprendre, nous luttons. C'est une lutte animal qui n'a rien d'humaine. J'ignore pourquoi et comment nous en sommes arrivés là. Nous avons tous deux dans nos mains deux sortes deux scalpels. Nous nous menaçons à la gorge. Elle me dit qu'elle me déteste et qu'elle a toujours ressenti du mépris et de la haine pour moi. Je ne comprends pas, mais je ne baisse pas ma garde. Le temps semble s'être arrêté.

Je me réveille en sueurs le coeur battant la chamade. Lorsque je prends connaissance que ce n'était qu'un rêve un immense sentiment de tristesse m'envahit. Je prononce son prénom dans la nuit. J'ignore pourquoi, je dis : Pourquoi Lucie ? Pourquoi ?

Ce n'était finalement pas un rêve, mais un cauchemar.

Je me demande si tout ça n'était pas réel, quelque part ailleurs, dans un autre espace temps.
Je pense que c'était un message. Elle me déteste et j'ignore pourquoi. Cela m'attriste mais je n'y peux rien puisque même dans l'imaginaire d'un "ailleurs", je ne pourrai trouver le bonheur avec elle. 
Même si cela me fait mal; même si je suis triste... je sais à présent que je ne pourrai jamais lui faire confiance et je ne serai jamais "bien" avec elle. Il y aura toujours un obstacle, quelque chose d'incompréhensible pour nous opposer.
Je sais qu'elle ne m'a jamais aimé et je pense, je crois, je n'ai pas le choix... je sais aussi que je ne pourrai jamais plus l'aimer.

Cet amour me tue... et ce n'est pas qu'un mot.
L'amour est un fruit délicieux. Mais lorsqu'il est interdit et défendu il peut être un fruit amer et empoisonné. Malheur à ceux, qui prévenu, en goûte malgré tout le jus, car il tue.
Je vais finir par en mourir...

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Commentaires
H
Je suis en train d'en mourir... depuis un peu plus de deux années... à aimer éperdument un homme, évidemment le plus merveilleux de la terre... Il a assassiné ma vie... 6 années d'amour à plein temps... 6 années de bonheur absolu... anéanties sur un champ de ruines et mon coeur dévasté qui n'est plus capable d'aimer.
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E
Les rapports humains sont faciles et agréables à partir du moment où l'on a en face de soi des gens compréhensifs, tolérants et qui savent écouter et non penser uniquement à leur nombril.<br /> <br /> Ce qui est votre cas à tous les deux et c'est pour cela que je vous apprécie autant.
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D
Hello Karl ,<br /> <br /> <br /> <br /> Comme déjà cité précédemment , pas évident les rapports humains .<br /> <br /> <br /> <br /> Avec toute mon amitié ,<br /> <br /> <br /> <br /> Dédé .
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L'homme qui n'a pas d'étoile
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