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L'homme qui n'a pas d'étoile
29 novembre 2012

Petites notes de novembre

Je ne sais pas par quoi commencer. Je voulais changer de style d'écritures pour mon blog. Ce message, je ne voulais pas le publier au début. Puis finalement, j'ai décidé de le publier.
Je voudrais parler de moi. Dire les choses franchement et même, s'il le faut, crûment. Mais je n'y parviens pas. Ce n'est pas que je ne peux pas m'exprimer crûment; mais je n'arrive pas à parler vraiment de moi. Alors je me dis qu'en pianotant sur mon clavier, les mots viendront tout seul.

Je ne peux pas parler de moi et d'ailleurs, je pense que je ne veux pas parler de moi. On croit déjà trop en savoir sur moi, alors qu'on ignore qui je suis vraiment. Je dis ce que j'ai bien envie de vous dire. Et je pense même que j'en dis trop. Ce n'était pas le but de mon blog ou bien si... peut-être finalement. Si nous écrivons, c'est pour être lu par quelqu'un c'est vrai. Mais peut-être aussi nous n'écrivons pour laisser une trace de nous. Mais quelles traces vais-je laisser exactement ?
Et aujourd'hui, je suis là... à ne pas savoir pourquoi. Je n'arrive pas à parler de moi.
Trouver un texte. Inventer une histoire. Vous racontez ce que j'ai pu voir dans les yeux des autres. Raconter les injustices vécues par les autres, c'est à ma portée. Mais vous parler de moi, de ma vie, de mes joies, de mes malheurs aussi... je ne peux pas. Je n'y arrive pas. Ou bien, j'y arrive mal. C'est un exercice pénible. Ou bien, c'est parce que je suis trop fier. Ou trop hypocrite. Je ne sais plus.

Vous avez certainement noter que j'ai un peu de mal à trouver mes mots ces derniers temps et mes textes sont de plus en plus chaotiques. Parfois, je n'arrive plus à former des phrases. Mes mots sont mélangés et les phrases mal formées et même parfois, on a l'impression que la personne qui écrit ce blog est un étranger qui s'exprime mal en français. Et bien pourtant, je suis bien français, mais j'ai terriblement de mal à trouver mes mots en ce moment. J'ai beaucoup de mal à former des phrases cohérentes. J'ai beaucoup de mal à construire mes phrases.
Ce blog, au début et peut-être encore maintenant, je l'ai écrit comme je m'exprime. C'est un torrent de mots que je balance et qui tombent sur les pages virtuelles de ce blog comme une mousson sur une forêt tropicale. Cela n'a rien d'une simple averse. Et j'ai l'impression que parfois; du moins on m'en a fait la remarque, que cela peut être pénible à lire pour les autres. Pourquoi alors je m'exprime comme cela ? Parce que je suis moi. Et que moi, je ne me vois pas ou plutôt, je ne m'entends pas. Pour être plus clair, je ne relis pas assez souvent. Parce que je le fais, mais lorsque je le fais, c'est souvent et parfois trop tard.

Là, j'avais des choses à vous dire mais je ne sais même plus où je voulais en venir.
J'ai encore beaucoup de choses à raconter, mais je ne trouve plus les mots. Je n'arrive plus à être intéressant à lire. L'ai-je d'ailleurs été une fois ?
Je n'arrive plus à dire les choses avec un quelconque intérêts et je ne veux pas sombré dans un récit banal et sans vie qui deviendrait vite ennuyeux. Là, voyez-vous les gens, je me trouve ennuyeux et d'écrire ces lignes m'est tout particulièrement pénible.

Mais essayons de dire les choses. J'essaye de faire ma revue de presse. Mon petit check-up. Attention, mon nombril va vous parler de moi.
Comment je vais ? Mon état de santé n'est pas au top et je dirais même que je vais mal. Je le sais. Je le sens. J'ai changé en quelques mois.

Socialement. Internet m'a coupé un peu de tout. Mais je me retirais de la société depuis déjà pas mal de temps. Je cherchais un intérêt dans ma vie. Là je ne trouve pas, je ne trouve plus. J'y ai cru il y a quatre ans de cela... mais je me trompais. Une fois de plus. Une fois de trop...
Parfois, je me demande quel est le sens de ma vie.

Sentimentalement. Je ne cherche plus l'amour. J'aimais celle que j'aime encore maintenant. Je l'ai revu un mâtin. C'était un pur hasard comme à chaque fois que je la croise. Elle m'a encore regardé. Elle m'a souri. Je doute que ce soit par sentiments. Ou bien nous avons tout gâcher et je ne vais pas entrer dans les détails. Mais j'en doute. C'était plutôt pour me narguer en constatant mon état actuel.
Je ne nierai pas que je l'ai aimé et qu'au fond de moi, je l'aime toujours, malgré le mal qu'elle m'a fait, qu'elle me fait, et si j'en parlais vous en seriez très étonné.
Une chose est étrange. Nous nous attirons et cela fait des explosions qui nous projecte l'un contre l'autre et qui finalement nous sépare et nous oppose. C'est dingue. C'est incompréhensible. Mais c'est comme ça. J'en souffre. Elle ? Je ne sais pas.
Mais ne vous y trompez pas. Je ne crois plus en l'amour et certainement pas qu'il puisse un jour se passer quelque chose entre nous. Je n'y crois plus. Je n'espère même plus. Pire encore, je ne le souhaite plus.

Je ne cherche plus personne à aimer et je n'ai plus envie d'une histoire. Je suis très bien seul. D'ailleurs, il n'y a plus personne dans mon horizon. Il n'y a plus de place pour personne et pire encore, pour rien. Du moins, en ce moment. Et « ce moment », cela commence déjà à faire longtemps. Mais là, je e crois plus en l'amour. Je ne sais même pas en quoi je crois encore aujourd'hui. C'est tout dire...

Professionnellement. Je ne trouve plus rien. Je me sens comme au premier jour où je suis entré dans la cour des actifs. Plutôt des inactifs, parce qu'il a fallu passé par la case ANPE, comme presque tout le monde, déjà à cette époque. C'est vrai, je me sens comme un petit nouveau qui arrive. Je suis totalement perdu. Je me sens dépassé. Je suis complètement déconnecté. Hors service... Le pire dans cette histoire c'est que je ne suis plus nouveau. Je suis un vétéran de pôle emploi à présent. Je ne vois pas de futur mais j'imagine presque ce qu'il sera et quand j'y pense, je pense aussi à autre chose...

Politiquement. La politique m'intéresse depuis bien avant mes dix-huit ans. Dimanche, j'ai regardé Jean-Luc Mélenchon. J'ai aimé l'entendre parler. Je trouve qu'il dit des choses très juste. Je me sens encore un de ses partisans. Même si je ne suis pas toujours entièrement d'accord à cent pour cent avec lui sur les idées. Je suis comme ça, indépendant. Je l'ai toujours été. Mais je suis fidèle. C'est une de mes qualités, je crois. Et lorsque je ne partagerai plus ses opinions, je partirai sans faire de bruit.
Me concernant, je sais que je ne suis pas apte à militer. En ce moment du moins. Trop de problèmes. Il faut la santé pour s'investir dans un combat politique. J'étais solide avant. là... je ne le suis plus. Et je suis franc, je le reconnais. Il faut vous dire dans le mouvement où je militais dans mes jeunes années, nous fonctionnions comme une armée. J'ai appris mes limites. Je m'étais fixé la barre très (trop) haute, suivant les meilleurs, le best des militants parfois, souvent, bien plus fort que moi. J'y suis arrivé, un peu, bon gré, malgré. Aujourd'hui, je ne peux plus. Dans ces cas là, nous savons reconnaître nos limites. Normalement, dans un groupe que je compare à un terme d'armée, section ou compagnie, il y a toujours quelqu'un pour vous soutenir et vous encourager. Moi, je suis seul. C'est un peu ça, être mercenaire... Et de toute façon, pas question de retarder les forces en mouvement. Je garde une gourde d'eau et je laisse le groupe avancer et continuer la lutte sans moi. C'est ma conception du combat. Je rejoindrai lorsque j'aurai repris des forces mais pas question d'être un fardeau pour les autres et encore moins un obstacle à la victoire. Je les retarderais. Voilà.
Soyons moins romantique dans le terme « frère d'armes ». Je sais que je ne suis plus capable, en ce moment, je le souligne bien, de défendre mes idées. Je le fais toujours, parce que j'ai la rage en moi. Mais je sais bien que je suis affaibli... que je suis blessé.
Je pense que tout est dit. Pour l'instant, je dois récupérer.

Écriture. Je ne pense pas que j'écrirai un jour un roman et je doute très fort que je sois lu autre part que sur Canalblog. Dommage que Canalblog ne met pas un petit système pour que les auteurs soient rémunérés quand le blog est fréquenté. Cela m'aiderait pas forcément beaucoup, parce que je n'ai pas de milliers de lecteurs par jour, contrairement à d'autres blogs bien plus intéressant que le mien. Et puis, je ne suis pas écrivain, j'en suis conscient. Mais pour une poignées de sesterces, je suis preneur. Une petite poignée alors... toute petite, même pas de quoi vivre...
Mais sincèrement... inutile de rêver d'être publier un jour. D'ailleurs, je ne sais même pas si c'était mon rêve. Non. Cela ne l'était pas. Finalement, je n'ai pas ou plus de rêves. J'en ai jamais eu. Enfin si... enfin on sait pas... no futur... en tout cas, no espoir...

Didi. Oui, parce que faut pas que je pense qu'à ma gueule, alors je vous parle de lui. J'avoue que j'ai un ordinateur super formidable ! Tenez, si c'était une ordinateur-femelle, je l'épouserais sur le champs du web, tellement Didi est le top du top des ordinateurs ! Le must des ordi, je vous dis ! Didi, c'est mon copain, mon ami, mon frère. Didi, c'est ma famille. La seule famille que j'ai... peut-être même la seule famille qui m'a aimé.

Vous. Ho je ne vous oublie pas. Merci de vos passages et merci de continuer à me lire. Je passe sur vos blogs mais sans commenter pour l'instant. Mais je me manifesterai, soyez-en sûr.

Le blog. J'ignore où je vais. Est-ce que demain cela ira mieux ? Est-ce que je vais trouvé les mots pour exprimer tout ce que j'ai besoin de dire ?
Ça sera à vous de me le dire en lisant ces quelques nombreuses lignes ennuyeuses... ou pas.
Je pense que je vais essayé de vous laissez plus de place pour vous exprimer et de ne plus vous répondre comme je le faisais auparavant. Je répondrai aux questions, peut-être ou pas. Mais je vais moins dialoguer et croyez-moi, j'en suis désolé. J'ignore si je pourrai le faire d'ailleurs. J'ai déjà essayé et je n'y suis pas arrivé. Pourtant, il faut que je le fasse. Parce que je n'ai pas le choix... je n'ai plus le choix. Je dois m'arrêter. Prendre du temps pour moi.

Mon état de santé s'est aggravé. C'est tout ce que je peux vous dire. Je l'exprime ici sans pudeur et je sais que cela ne se fait pas. J'espère que je vais me remettre, mais si j'écris ça, c'est que je vais mal. Et j'ajouterais que ce n'est pas normal, parce qu'il y a encore quelques mois, je n'avais rien comme maladie. Mais je pense que cela se déclenche comme ça...
Ou bien, c'est autre chose...


Voilà les gens. Ça y est. Finalement, j'ai trouvé des mots. Intéressants ? J'en doute. Mais c'est comme ça. On ne peut pas être bon en tout. Et moi, j'excelle dans le fait que je ne suis bon en rien. Enfin, en ce moment. Si si. Il faut reconnaître les choses. Je ne dis pas que ce fut toujours le cas, mais là, c'est comme ça.

Bon. Au prochain texte. Parce que là, ça commence à gonfler. Non ?

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Commentaires
E
Bouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh sniffffffffffffffffffffff je croyais que ce serait moi (soupir!!!)
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A
C'est peut être en partie ta région (tu es à l'est je crois ?) car il est reconnu que le froid ne favorise pas le moral ! (il est unanimement reconnu par MOI, c'est dire si c'est du sérieux !)<br /> <br /> Par ailleurs, as tu un animal ? oui, je sais, ça doit te paraître idiot comme question.. mais moi tu vois, depuis deux-trois ans maintenant, j'ai "adopté" une chatte , elle vient tous les jours me dire un petit bonjour et je lui fais une caresse (bon OK elle vient aussi voir si j'ai rempli "sa" gamelle), eh bien rien que cela, ça réchauffe.. et ça fait du bien quand on se sent seul(e) je t'assure .. <br /> <br /> Bonne fin de dimanche cher Karl. Gros bisous
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A
tu fais déjà ton bilan alors qu'on n'est même pas encore à la fin d'année ? ;-)<br /> <br /> Bilan sacrément tinté de blues, mais il y a des moments comme cela et il faut les accepter, se rappeler aussi que ça ne durera pas toujours et que la roue tourne ..<br /> <br /> Courage, Karl, gros bisous !
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A
hum et puis excuse moi stp, j'ai oublié de dire MERCI pour le lien, c'est sympa !
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A
bonsoir, contente de voir que ton humour est revenu et que Didi est bien là aussi, à 2 derrière, vous êtes plus fort ! bon, ce weekend, il va faire froid mais sors un peu si tu peux, d'ailleurs pas la peine de te frigorifier, passe par la cinéma du coin et si tu ne l'as pas encore vu, va voir SKYFALL ... l'action, ça fait du bien, ça vide la tête ;) et puis au retour, écris nous, un petit billet sur le "manoir" très fin du monde mais chuuuut... bonne nuit, amicalement adèle
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