Karleman'news, février de l'an de grâce 2013
Je ne vais pas vous comptez mes « z'aventures ». Je m'adresse à vous, tout cru, et je vous donne de mes nouvelles comme si j'écrivais une lettre à ma famille, à ami, à une amie.
Pour ceux qui me suive un peu, vous avez pu constaté que je suis moins présent. Que j'ai malgré tout répondu aux commentaires, afin de vous prouvez que j'étais toujours vivant.
J'ai écrit quelques textes, mais je ne les ai pas publier. Je les trouve fades. Je ne sais comment l'expliquer, mais je ne les aime pas.
Je n'ai plus trop d'inspiration pour écrire avec originalité ce qui me tourmente. Et je ne veux pas dire ce qu'il en est ici.
Toutefois, il faut bien que je trouve quelque chose à vous dire, puisque je vous écris aujourd'hui.
Et bien, je dirais les choses telles qu'elles sont, sans originalités aucune.
Je suis moins présent, parce que le coeur n'y est pas pour l'instant. Comme je vous le disais, j'ai écrit des textes que je n'aime pas. Mais la raison n'est pas seulement celle-là. Didi, mon petit ordi fonctionne de moins en moins bien. Au point que j'ai appelé plusieurs réparateurs afin de demander les tarifs pour le faire contrôler et dans la possibilité de le faire réparer. La possibilité n'est pas évidente. Rien qu'un diagnostic coûte dans les 50 euros. Et quant à la réparation et bien elle est facturé plus tard et tout dépend de la panne. Voilà donc les nouvelles. Et je vous le dis, ce n'est pas évident. J'ai trop de factures à payer et j'en attend encore.
Mes difficultés vont de mal en pis et mon état de santé fut très inquiétant ces deux derniers mois. Je vais un peu mieux, mais je sais que ce n'est que passager. J'ai vraiment besoin de Didi, mais je sais qu'il a sept années déjà et que pour un ordinateur cela équivaut à 70 ans. Je n'ai pas beaucoup de moyen et j'ai beaucoup de mal à me concentré à une recherche d'emploi. Pour dire la vérité, parfois je dors toute une journée. Oui, c'est à ce point. Parfois je ne dors presque pas du tout et ceci explique mon état de fatigue. En décembre et en janvier, je ne dormais que trois ou quatre heures par nuit. Alors je me rattrape.
Didi me cause bien du souci. Oui, j'ai besoin de mon ordinateur. J'ai tellement de choses à dire. Je suis parfois bien déçu par certains faits. J'ai beaucoup d'amertumes du passé... oui, c'est vrai.
Je ne m'étendrai pas plus. Mais peut-être, et j'espère pouvoir en parler. J'en ai besoin.
Je me sens isolé et depuis des mois, je ne sors presque plus. Je vous l'avoue, si je n'étais obligé de faire les commissions pour me ravitailler, je ne sortirais pas le bout de mon nez même pour prendre l'air et je n'adresserais plus la parole à personne. Pas que les gens m'ennuient ou que je ne les trouve pas agréable. Non. Il y a beaucoup de braves gens dans ma ville et même dans celles voisines où je vais pour m'approvisionner de victuailles. Heureusement, ma civilité reprend le dessus lorsque je suis en compagnie des gens et j'essaye de plaisanter et de faire rire. J'y parviens sans grande peine mais ce n'est plus comme avant. Plus l'envie. Je me demande ce qui me fait encore envie... depuis que... oui, depuis ce jour-là. Et cela remonte déjà à si loin. Si seulement on savait... si seulement quelqu'un savait... mais personne ne sait. Non personne et ne dite pas que vous savez car vous ignorez tout de ma vie comme je suis totalement ignorant de la votre.
Je vais moins sur vos blogs. Mon ordinateur fait un énorme bruit et j'ai peur que le disque dur me lâche. Cela serait la mort instantané de Didi et ma petite mort à moi. Déjà que c'est bien engagé...
Je vous rapporte et vous apporte la preuve, s'il en fallait une, qu'on peut mourir d'aimer. Oui, c'est une des causes. Je vous l'avoue. Et je vous interdits de juger car ceux qui ne peuvent comprendre ne peuvent savoir, n'ont pas à me condamner. Je ne pouvais pas savoir que c'était à ce point. Mais stop. Cela serait un bon sujet pour un texte. Peut-être.
Je ne cherche plus d'emploi et je m'enfonce dans une situation très difficile. Je n'ai plus la force et mon conseillé emploi semble au courant puisqu'on ne me demande même plus de venir jusqu'au bureau de pôle-emploi.
Ce mois-ci, j'ai encore des radios à faire. Celles-ci vont déterminé ce que j'ai. Enfin normalement. Mais j'en aurais peut-être encore d'autres. En tout cas, ces radiographies vont être lourdes et je n'ai pas l'habitude.
Pourtant, cela ne me travaille pas plus que ça. Le pire, c'est une éventuelle hospitalisation car je n'ai personne pour gérer les affaires en court en mon absence.
L'avantage d'être seul, c'est qu'on a à se soucier que de soi. L'inconvénient, c'est lorsqu'on est seul, on est seul. Sans personne. En résumé, personne n'est là.
Et pourtant, je me fais plus de soucis pour Didi que pour moi. J'ai besoin de lui. Oui, j'en ai vraiment besoin. J'ai perdu mon temps à ne pas écrire ce que j'aurais voulu écrire. Je n'ai pas osé dire franchement les choses. Enfin pas toutes les choses. Mais je pense que mon blog a apporté, enfin j'ose l'espérer, bien des lumières sur des sujets dont personne n'avait vraiment conscience. Parfois, j'ai des doutes. Surtout lorsque je lis d'anciens commentaires et que je me demande pourquoi j'ai été si tolérant envers certaines personnes qui ne comprenaient rien à rien. Pardon de cet aveu, mais c'est vrai.
Et je regrette de ne pas avoir expliquer les choses aussi. Ma tolérance envers ceux qui étaient intolérant par exemple. La vie n'est pas faite de sucre candy, mes ami-e-s, non non. La vie est faites de joies et de tristesses. Mais ça vous le savez tous.
J'en étais à vous dire que je peux moins passer sur vos blogs pour l'instant. Je vais essayer de voir avec un réparateur pas trop cher.
Celui qui avait réparer Didi n'existe plus, il a fermé les portes. Il était financé par le conseil général et cela ne rapportait pas et sa clientèle n'était pas très stable. Moi j'ai tout payé en deux mois, mais certaines personnes ne pouvaient pas honorer leurs paiements, car parfois 50 euros, c'est beaucoup pour un rmiste, il faut le savoir. Toutefois, il faut payer dans la vie lorsqu'on veut un service. Mais les gens oublient cela parfois et tout le monde n'a pas mon honnêteté.
Donc, il me faut trouver un réparateur. Un pas cher. Chose impossible.
J'allume moins mon ordinateur, surtout lorsqu'il hurle de douleur et que cela s'entend jusqu'au dernier étage. Alors j'oublie mes textes et mes idées.
J'ai écrit un texte sur les grèves et sur ma région. Mais je ne l'aime pas et j'ai fini par le mettre aux oubliettes. Difficile de dire les choses comme elles sont. On m'accusera d'être injuste et pourtant, plus je le lis, plus je me trouve proche de la vérité. Il faudra pourtant que je le publie et que je me trouve un peu plus courageux.
Plus envie de polémiquer. Plus envie de commenter sur les forums. Je n'ai plus l'envie de rien. Et ça c'est grave.
Voilà les nouvelles. Désolé qu'elles ne soient pas un peu plus gaies.
J'ai des réponses à faire à vos mails. J'en ai environ cinq qui attende mais je n'ai pas la force d'y répondre. Lorsque j'ai un peu de temps, je lis et plus souvent, je regarde quelques émissions ou je dors. Un vrai bébé quoi. Enfin, pour dormir, parce qu'on a rarement vu un bébé qui lis; bien qu'il peut regarder la télévision sans comprendre toutes les subtilités d'une star academy ou d'une nouvelle star ou encore comment Hercule Poirot a pu résoudre l'affaire du crime de l'orient express. Je ne regarde presque plus les actualités ou quelques unes. Je n'ai plus envie de me prendre la tête. Ce qui est horrible dans tout ça, c'est lorsque je prend conscience de ce que j'écris. Je parle comme un vieillard alors que je n'ai pas l'age d'être si philosophe.
J'espère retrouver ma fougue. Mais lorsque je la retrouverai, je penserai un peu plus à moi. Parce que j'ai l'impression que je me suis un peu oublier dans cette histoire. Je pense que bien des choses vont changés.
Je veux écrire ce que je pense et ce qui me révolte. Si je suis li, tant mieux, sinon j'arrêterai. J'espère que je serai lu et sincèrement, je pense que c'est important que certains textes paraissent et qu'ils soient écrit comme j'aurais dû le faire depuis belles lurettes.
Alors je vais essayé de les écrire. Plus facile à dire qu'à faire. Quant à la parution, j'ignore quand.
Je vais déjà en écrire plusieurs. Et puis je publierai. J'espère pouvoir le faire. J'espère que Didi tiendra le coup. Mais je sais que je dois le faire réparer.
Je me connecte moins. Je n'ai pas le choix et c'est un véritable supplice. J'allume moins mon ordinateur et j'apprends à le faire avec grandes difficultés.
Voilà les nouvelles. Rien ne va. Non rien.
Au moins, là, je suis franc. Je ne cache plus.
Quelles espérances j'ai dans le futur ? Aucune. Non aucune. Ce n'est pas tout à fait exacte, mais ce sont des secousses d'espérances. L'espoir n'y est pas.
Je termine. Que dire de plus ? La prochaine fois peut-être.
Finalement... c'était une bonne idée ce journal intime non ? Imaginez que ce fut en « inclassable », en « érotique » ou en « je bricole » ou pire en « poésie » et bien, cela n'aurait pas le même sens... non ?
Notes très importantes. Il est fort possible que je ne réponde plus à vos commentaires. Pas parce qu'ils ne sont pas important à mes yeux. Bien au contraire. Et faites-en parce que cela me fait plaisir. Mais je n'en ai plus la force pour l'instant. J'espère que vous comprenez. Et lorsque vous n'en faites pas et bien je trouve cela injuste. Na.
Allez, je remets ma coquilles d'oeuf sur ma tête de Caliméro et je m'en vais vaquer à mes occupations laborieuses. Si si...