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L'homme qui n'a pas d'étoile
31 juillet 2013

Huit bougies pour un blog

bougieMon petit blog,

Je ne pensais pas que nous soufflerions une huitième bougie, mon petit blog et moi, sur Canalblog.
Mais les faits sont là. Nous sommes tous les deux réuni aujourd'hui, pour le meilleur, comme pour le pire.

Si quelqu'un m'avait dit que j'écrirais tant de textes sur tant de pages, même virtuelles, je l'aurais traité de menteur ou j'aurais pensé que cette personne ne consommait pas que du petit lait le matin ou bien qu'il se fournissait chez le pharmacien en champignons marocain.
Je ne pensais pas non plus malgré tous les tourments que j'ai connu ces dernières semaines et derniers mois que vous seriez encore aussi nombreux à continuer à me lire et vous intéressez à moi comme ça. Pour votre présence, je vous dis merci.

Revenons un peu en arrière. Vous connaissez le pourquoi du comment j'ai créé ce blog. Je vous ai enfin dévoilé dans un précédent texte, une partie de ma vie. Et j'ai envie de vous raconter, un peu plus de mon blog, donc de moi, aujourd'hui. Je ne vous dois rien, mes chères lectrices et chers lecteurs, je le fais aussi pour moi, mais j'espère que vous prendrez ce billet comme un cadeau que je vous offre. En tout cas, que je vous dévoile.

Mon petit blog, toi qui fut mon compagnon depuis ce juillet 2005, j'ai eu bien des aventures et bien des tristesses avant toi.
À l'époque, je pensais avoir des meilleurs amis pour me soutenir. En fait, au décès de mon oncle que j'hébergeais, je me suis retrouvé seul. Il y eut bien un ami pour me parler et quelques membres de ma famille, mais c'est parce qu'ils se sentaient obligé de le faire afin de donner le change. Parce qu'il paraît que ça se fait. Non, c'est faux. En vérité, c'est parce que les deux personnes qui ont été les plus « présente » n'avaient personne d'autre comme écoute que moi. Ces deux personnes, une membre de ma famille et ce « meilleur ami » n'étaient que des égoïstes. C'est dur d'écrire cela mais c'est la triste vérité. Je le savais et je le sais encore.
La membre de ma famille, une personne âgée, qui n'avait presque personne pour vraiment parler ou l'écouter parce qu'elle est méchante et que moi seul la supportais. Je ne sais même pas comment je fais d'ailleurs. Je suis d'une patience infinie.
Le meilleur ami en question, je le connaissais depuis, on va arrondir, vingt ans, et il était plus l'ami de mon frère et de mes autres « amis » qu'il l'était de moi. C'est d'ailleurs de lui que je me suis inspiré du personnage « l'égoïste ». Pas entièrement, mais si j'avais dû vous parler de lui, je pense que je n'aurais pas pu le faire tellement les mots me restaient en travers de la gorge pour vous raconter les exploits d'un être aussi tourner sur son nombril. Parce qu'il n'est pas tout blanc, ni totalement tout noir, et moi non plus, ceci dit. Mais il est exécrable et médiocre. La preuve en est qu'il ne savait même pas quoi me dire le jour où j'ai perdu mon oncle et j'ai même dû l'appeler. C'est fou ce qu'on se sent seul au moment d'un décès. J'avais déjà connu celui de ma mère, c'est vrai. Mais on se sent toujours un peu perdu. Cet ami n'a été aucunement présent et même pas à l'enterrement. J'étais seul. La famille et les amis de mon frère et de ma soeur étaient là. Moi, je n'avais personne... sauf la tante acariâtre que toute la famille fait semblant d'aimer en espérant qu'elle laissera un petit quelque chose en héritage et aussi de peur qu'elle vous rabaisse le caquet avec ses sermons et sa méchanceté qui n'a pas faibli avec son grand age. Enfin, elle n'était pas si vieille encore alors en 2005. Et encore, elle était là, certes, mais peu de grands secours pour moi. J'ai même dû l'aider en la raccompagnant chez elle le jour de l'enterrement, parce qu'elle ne pouvait pas porter certaines choses. Et sa fille habite à 2km mais elle n'a pas le temps de l'aider. Bonjour la famille.

Ainsi, je me retrouvais seul et j'ai dû faire face, comme je vous l'ai déjà raconté ultérieurement, aux dettes que je n'avais pas fait.
En plus de ses problèmes de dettes à rembourser, des frais d'hôpitaux etc, je devais aussi faire face à la racaille de mon quartier dans la ville où je vivais alors. Et croyez-moi, ce n'est pas pour faire dans la caricature. Il y avait belle et bien de la vermine dans le quartier que j'habitais alors. La lie de la terre où voleurs, receleurs, proxénètes de tout ages, gangsters, flics corrompus, dealers et autres malfaiteurs de tout bord se rassemblaient dans ces lieues merveilleux que sont les citées. Et qu'on ne me dise pas que cela n'existe pas parce que si il y en qui doute, je veux bien leur payer un billet de six mois en location. Ils viendront m'en parler des joies des tours hlm.
Cela a durée 2 ans et les emmerdes n'ont cessés que lorsque j'ai déposé les clés au bureau hlm plus barricadés que fort apache pendant les révoltes indiennes ou encore plus blindés que le commissariat qui se trouvait juste en face. Même les policiers se faisaient caillâsser par les petits voyous qui les assiégeaient jour et nuits. Je ne vous parle pas des joies que je me suis payé dans ce merveilleux quartier en voyant les voitures brûler à chaque jours fériés (dont la mienne), les personnes agés insultés, les filles, petites et grandes, agressées verbalement et subissant le droit de cuissage des petits caïds du coin. J'ai vu des gens se faire voler, agresser, insulter etc.
Il n'y a pas que les problèmes de chômage qui font que des petits merdeux et des plus grands se transforment en gangsters. Il y a aussi l'argent facile qui se gagne et se dépense, dans ses no man's land.
Je n'avais donc que mon blog. Et je ne pouvais même pas en parler à cette époque. Pas parce que j'avais peur. J'ai eu la mauvaise idée de tenir tête à une petite frappe et cela m'a coûté assez cher d'ailleurs. Mais parce que je ne trouvais pas les mots pour parler de ce que je vivais alors. Et les dettes plus les factures pour emmerdes que ces gangsters me causaient ont fini par me ruiner. La justice m'a bien fait rire. Enfin, c'est une façon de parler. Je ne suis jamais rentrer dans mon argent et les coupables n'ont jamais été vraiment punis. La taule c'est les congés payés pour eux. Et ce n'est pas une façon de parler, ils touchent de l'argent après leur séjour en prison. C'est peut-être pour ça qu'ils insistent tant pour y aller contrairement aux braves gens. Et la justice punie, bien sûr, mieux les honnêtes gens qui paye en courbant le dos, que les gangsters. En même temps un voyou a plus de charme qu'un honnête citoyen.
Il fallait que j'en parle et fini le temps des bisounours où je disais que tout allait bien dans les quartiers. Il n'y a que ceux qui ne veulent pas voir qui ne voient rien. Mais attention les gens. Il y a en majorité des braves gens qui vivent dans les cités. Seulement ils sont aussi majoritairement lâches. C'est pour ça que les bandes ont un bel avenir dans notre pays. Et puis, quoi faire ? Je me suis fait tiré dessus, moi. Et croyez moi, ce n'est pas aussi stimulant qu'au far-west. Surtout lorsque vous n'avez même pas un bâton pour vous défendre. Et en même temps... un bâton face à un flingue... il n'y a pas photo.
Voilà la vie que j'ai eu de 2005 à 2007. Que de la joie je vous dis.

Comme je vous l'ai raconté aussi, je n'ai plus eu de nouvelles de Cécile. J'en étais amoureux et j'ai vite déchanté. En étais-je vraiment amoureux d'ailleurs ? Non. Quand j'y pense, je la trouvais juste belle. Ce n'est pas suffisant pour aimer une femme que de la trouver belle.

Je me rappelle une nuit, j'ignore quelle heure il était où j'ai été réveiller en sursaut pour un plan cul. Comme si j'avais le temps de penser à ça. J'ignore même le nom de la coconne qui m'a appelée alors ce jour-là. Je ne le saurai jamais et j'en ai rien à faire. Pour être poli.

J'ai rencontré quelques personnes lorsque j'ai commencé à écrire sur mon blog. Au début, je n'avais qu'un nombre minime de personne, deux à trois. J'ai cru trouvé des amis mais je pense que je n'en avais pas beaucoup. Il y a surtout pas mal de manipulations de toute sortes sur la bloguosphère. 
A cette époque, j'ai surtout tombé sur une cinglée mythomane et manipulatrice qui a profité que j'étais isolé pour me mentir. Il m'a fallu des années pour m'en rendre compte. Mais depuis 2011, je sais. Elle en a profité pour  essayer d'entrer dans ma vie et y mettre un peu plus de dégâts encore. Certainement trop égoïste, saloperie, connasse et dingue pour s'en rendre compte... bien sûr. Ou bien, elle y prenait du plaisir. Je pense qu'elle en prenait du plaisir. Tout ce que je pourrais dire, c'est de se méfier des personnes qui se présentent comme vos amis. On ne connaît déjà personne dans la vie alors sur le web c'est pire.

J'ignore comment je ne suis pas devenu dingue après ce que j'ai connu comme malheur ces années post-blog et après blog. Toute ma famille m'a laissé tombé ainsi que mes soit-disant amis(es) et je n'avais que quelques rares personnes pour me soutenir... et encore, de loin.

Sur internet, j'ai eu véritablement des lecteurs plus nombreux lorsque j'ai pu écrire des textes plus joyeux et plus positifs. Parce que le malheur tue. Enfin, mes textes étaient assez riche, malgré tout, à l'époque. J'en suis d'ailleurs parfois très étonné. Mais le malheur ne fait pas que tuer. Il donne de l'expérience. Ce qui ne m'a pas détruit m'a grandi. On va dire comme ça, pour que ça fasse bien.

Mon petit blog m'a bien aidé. Je ne le renie pas. Et la plate-forme de Canalblog me plaisait bien. J'ai été un peu le chouchou bâtard. Mais c'était déjà ça. Il faut dire que je sais m'imposer. J'en suis également surpris vu qu'on me voit comme quelqu'un de peut sûr de lui. C'est d'ailleurs pour ça que la sadique a jouée avec moi. Mais c'est moi qui joue avec elle à présent et le jeu va bientôt se terminer pour elle... ou pour lui. Parce que bon.

Oui, mon blog m'a beaucoup aidé. Et vous, mon public, parce que j'ai la chance d'en avoir un et plutôt nombreux, je vous remercie de tout ça.

Aujourd'hui, je vogue vers des eaux différentes et pas plus tranquilles. Les emmerdes sont différents... quoi que. J'essaye d'y faire face. Je suis seul. On m'a dit que j'étais un héros. J'ignorais ça. En fait, je ne suis pas un héros, mais si quelqu'un avait vécu ma vie pendant dix ans comme je l'ai vécu, je doute que que cette personne s'en sorte indemne. J'ignore d'ailleurs si j'en suis sorti sans séquelles moi-même. Soyons honnête cinq minutes. Non.
Je suis peut-être un héros d'ailleurs. J'ai même trouvé une jolie jeune demoiselle pour m'applaudir. Elle existe elle. Elle est gentille et belle. Cela ne représente pas que des inconvénients, héros, finalement. En vérité, ce n'est pas les jeunes demoiselles et même les femmes qui ont manquées pour me regardé en héros. Le malheur a un avantage, il rend séduisant. Il peut même rendre beau. Mais je n'en ai pas vraiment profité. Trop pris par mes emmerdes d'alors. Alors oui, je suis vu comme une sorte d'aventurier, aujourd'hui encore, au final.

Et du final... parlons-en. Dans les films, le héros meurt à la fin. Je connais donc le dénouement...

Et je ne vous dit pas combien j'ai souffert avant d'avoir un blog. Oui, ça, ça prendrait des jours à le raconter. J'ai subi des calvaires incroyables. J'ai vraiment encore un peu de mal à vous parler de ce que j'ai vécu avant de faire un blog. Deux mois qui m'ont paru deux années. J'ignore où je trouvais la force de rire et de faire rire. Ce qui m'étonne, c'est que j'y suis parvenu jusqu'à aujourd'hui. Soit j'ai un peu de talent, voir beaucoup. Soit je suis très con et je ne me rends même pas compte dans la merde dans laquelle je suis. Mais ça, je mets de côté l'option, parce que j'en suis totalement conscient depuis bien longtemps. Soit je suis dingue. C'est possible. Après tout, les fous ne se rendent pas compte qu'ils le sont. Et même que la dingue et ses complices qui m'accaparait ma vie me l'a dit. Mais la dingue c'est elle.
Quant à la dingue. Et bien, j'ai été son ami. Mais aujourd'hui, pour elle aussi, c'est fini. C'est fini à jamais.

Aujourd'hui, je m'éloigne un peu de Canalblog et je lis, je me documente, je joue en ligne, je discute sur les forums et sur le tchat avec de nouvelles personnes très intéressantes. Ne pensez pas, chères lectrices, chers lecteurs, que vous l'êtes moins à mes yeux. Vous l'êtes et vous le resterez. Mais je suis tellement écoeuré que j'ai du mal à exprimer quelque chose. Mon blog ne mourra pas. Je continuerai d'écrire mais cela sera plus espacé.
J'ai fait énormément de changements qui prendront formes très bientôt.

Je me suis éloigné un peu du début de mon histoire. Mais j'ai besoin de dire toutes ses choses.
Lorsque j'ai écrit les premières lignes sur ce blog, je pensais que le lendemain j'arrêterais. Et huit années après, je suis devant mon écran et mes doigts vous racontent cette histoire aujourd'hui.
Huit bougies. Je doute qu'il y en ait neuf. Certes, j'ai encore bien des choses à vous raconter. Je le ferai certainement encore. Si j'en trouve le courage et si j'en trouve la force morale. Parce que, sincèrement, là je sature.

Alors joyeux anniversaire mon petit blog. Tes ami-e-s ne sont pas venu te souhaiter ton anniversaire ? Comme c'est dommage. Ben tien. Ça me rappelle que pour moi, je n'ai jamais eu grand monde à mes anniversaires. Tel auteur, tel blog... que veux-tu ?

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Commentaires
K
Zia,<br /> <br /> Mon chéri n'est pas un peu trop dans la formule de ta demande ? :)<br /> <br /> Bon, je vais t'ajouter... <br /> <br /> Bises, amitié
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Z
Tu peux m'ajouter dans tes liens mon chéri?^^ :D<br /> <br /> Bisou a+
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K
Daniel,<br /> <br /> Merci pour lui. <br /> <br /> Bonne journée.
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D
Bonne fête à ce blog....<br /> <br /> Je m'espace aussi....
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K
Zia,<br /> <br /> Evite le petit bouc. <br /> <br /> On oublie tout. :) <br /> <br /> Bisou
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