à la fin du chemin de novembre
Les mois sont passés très vite. Désormais, ce blog ressemble bien à un journal intime même si je ne dévoilerai jamais totalement mon état d'âme et si je n'écrirai ici, du moins, ce qui est réellement ma vie. Peu importe d'ailleurs, puisque je vous ai dis l'essentiel de ce qu'elle est actuellement.
Ne jamais trop en dire. Il ne faut surtout pas déranger et encore moins la tranquillité des gens dans leur certitude que tout va bien. Il faut que tout reste comme ils s'évertuent à le croire. Mais cela ne sera pas toujours comme ça.
Je n'ai plus trop envie d'écrire ici. Je n'y arrive plus. Je ne ferai plus de texte qui dure trois jours à lire et c'est apparemment tant mieux pour tout le monde. J'ai encore des lecteurs. Un peu. Beaucoup. Passionnément. Et même, à la folie. Jusqu'à "pas du tout"... et là, je serai triste. Mais c'est la vie. Et la tristesse, en ce moment, j'y suis habitué. Comme si on pouvait s'habituer au malheur. Oui, on peut.
Désolé de ne plus être littéraire et d'avoir même eu la prétention de l'être. Parce que j'ai dû froisser et même heurter pas mal de personnes à oser le prétendre. J'ai bien le droit de rêver qu'on ai pu s'intéresser à moi. C'est un peu comme lorsque je croyais, comme un idiot, qu'elle m'aimait. Il faudra bien que je commence par l'oublier celle-là. Je l'avais offensé la madame, d'avoir eu même par la pensée des sentiments pour elle. La pauvre bête. Ou bien c'est moi, la pauvre bête...
Ce soir, il fait déjà presque froid. Comme vous voyez, j'écris aussi des choses banales. A moins que ce fut avant que j'en écrivais. Qui sait, après tout ? Vous, vous savez. Chacun d'entre-vous pensez différemment. Et heureusement. Nous ne sommes pas encore des clones. Mais ça viendra, soyez-en sûr.
Oui, il fait déjà froid et ma chaudière fonctionne mal. Tout va mal en ce moment. Tout.
J'ai énormément de problèmes de toute sortes. Des problèmes, bien sûr, d'argent. Mais aussi des problèmes domestiques. Et cela va de la chaudière, à une fuite d'eau qui sort de je ne sais où, à la voiture. Oui, tout va mal en même temps. J'ai la guigne totale. Cela fera plaisir à la sorcière qui va pensée que cela vient d'elle et va encore enfoncer plus profondément les aiguilles afin que je souffre encore plus. La pauvre folle. Cela vient peut-être d'elle après tout ? Ne décourageons pas les initiatives des personnes volontaires. Même si, ces initiatives ne sont pas bien intentionnées.
N'empêche. J'ai toujours pensé que ces personnes, souhaitant le mal à leurs prochains, finissaient tout droit en enfer, le dernier moment venu. Parce que ces gens, n'en doutez pas, croient en dieu bien sur. Dieu est avec eux. Et vous, vous n'avez rien ni personne. Enfin, on sait pas.
Je vais essayé de tenir bon jusqu'à la mis décembre afin de retrouver celle qui est la cause de mon malheur depuis cinq années maintenant. Je ne lui promet rien. Je n'ai jamais rien promis. Je ne fais plus de promesses parce que je sais très bien que j'aurai du mal à les tenir.
Fin novembre sera peut-être un des mois les plus sombres de ma vie. Alors tout finira. A moins que ce soit demain. Ou bien dans une heure. Il suffirait que l'envie m'en prenne comme ce fut le cas au mois d'août. Hélas, quelqu'un a décité autrement en dérangeant mes plans au dernier moment. On ne fait pas ce qu'on veut. On fait ce qu'on peut. Et ce jour-là, je n'ai pas pu.
La nuit tombe plus vite. Il fait donc plus sombre. Avant j'aimais bien. Maintenant, je n'aime même plus.
Je n'aime même plus le brouillard. Je n'aime plus rien.
Je pensais que j'avais le droit d'aimer celle qui est la cause de mes tourments. Après l'avoir aimer. Je dois encore la combattre maintenant. Mais qu'elle me lache bordel...
Oui, je pensais que j'avais le droit d'aimer. De l'aimer et c'était mon ultime espoir. Mais je me trompais.
Alors je n'aime plus personne et plus rien. Il y a trois ans, j'étais au bord du désespoir. Il y a deux ans, j'étais arrivé au désespoir. Et aujourd'hui, je ne sais même pas où j'en suis.
Et si ça se trouve, un soir, je ne serai plus.
Je n'arrive plus à aimer. Je ne parviens plus à m'intéresser à quelque chose. Alors je fais semblant.
Encore quelques jours et je serai à la fin du sentier de novembre. Alors commencera décembre... peut-être.