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L'homme qui n'a pas d'étoile
9 décembre 2013

Petits moments de vérité

J'ai connu meilleure forme que ces derniers mois. 
Je ne trouve plus l'envie d'écrire. Il est clair que je ne pourrais vraiment raconter ce que je vis aujourd'hui sur ce blog. 
Beaucoup de gens croient savoir ce que je vis. Mais personne n'est dans ma vie et ne sait ce que j'endure depuis trois années.
J'ai pensé que je pourrais en parler ces derniers jours. Mais je n'y arrive pas.
Ma mentalité d'esprit n'est pas bien haute en ce moment. Je me rends compte aussi que j'ai tendance à m'emballer et me fâcher très vite avec tout le monde. C'est le résultat de ma vie réelle et ma vie virtuelle. Rien n'est simple.
Peut-être que si je souffrais moins... que j'étais moins tourmenté, tout serait alors plus simple pour moi.
Je n'arrive plus à écrire.
J'ai presque laissé tomber le jeu en ligne. Je ne m'y amuse plus. Je préfère les jeux solitaires. Ceux qui demande un esprit d'équipe, je les fuis. Rester seul est devenu pour moi comme un besoin toujours plus grand. Comme si je n'étais déjà pas assez seul depuis... trop longtemps.
Justement. J'ai fait le compte de mes amis. Je parle dans ma vie réelle. Et ce fut vite comptabilisé. Combien ai-je d'amis ? 
J'en ai eu beaucoup. Je l'ai cru. Ou plutôt, j'ai voulu le croire. Des amis qui ne vous invite pas. Qui vous oublie, sauf lorsqu'ils ont besoin de vous. Bref. Je n'ai pas d'amis. 
Et pourtant, j'en aurais besoin, d'amis, justement. Rien que pour m'aider à traverser ce que j'endure. Mais je n'en ai aucun. 
Quand au virtuel, soyons franc. Personne ne se connaît. Et j'ai tellement été déçu... 
Où sont les gens qui prétendent m'aimer ? Je ne les vois nulle part. Je regarde autour de moi... non rien. Vraiment. Je dois avoir besoin de lunettes à louppes ou alors d'une canne blanche... 
Une fois de plus, c'est seul que je devrai faire face à mes ennuis. Où est le temps où ces « amis » me disaient qu'ils me rendraient la pareille... 
C'est trop risible quand j'y pense... ou trop triste... je ne sais plus trop. 
Oui, j'aurais besoin d'amis. Mais je ne devrais pas avoir besoin d'écrire tout ça. Je sais bien qu'à la lecture on va me dire « je suis là ». Mais c'est bien trop tard. Je sais que je suis seul. Je le sais depuis bien longtemps. 
Peut-être que je ne suis pas doué pour me faire des amis. Ou bien peut-être que j'ai tellement d'ennemis que ça fait fuir mes éventuels amis. 
Ce texte est d'une banalité qu'il en est effrayant. 
Désolé, je ne trouve plus de mots originaux pour décrire ma lassitude. Oserai-je dire ma détresse ? 
Vendredi sera un jour très spécial pour moi. J'ai une fois connu une telle épreuve. Je n'étais alors pas plus entouré qu'aujourd'hui. 
J'ignore comment les choses vont se passer. 
Je redoute les jours qui vont venir. J'ai tendance à penser à en finir. J'ai eu cette pensée il y a quelques mois. Et parfois, lorsque ça m'arrive, je me dis qu'un jour, une nuit, j'en finirai. 
Je dois penser à survivre. Et j'ai peut-être un remède. La haine. Tout simplement... la haine.
Et ne me dite pas que ce n'est pas une solution. J'ai déjà survécu grâce à elle. Je dirais même que c'est grâce à elle que je suis encore vivant.
Mais le prix est bien cher à payer. 
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Commentaires
F
Je ne sais pas quoi répondre à un message aussi pessimiste, mais j'aimerai quand meme te demander si tu as un grand projet dans ta vie, si tu as donné une raison a ton existence, car moi je pensais comme toi avant puis je me suis donné un but et je suis de nouveau heureux. Si tu es aussi mal que tu le dis, sache que meme si tu n'as pas d'ami, il y a un homme qui pense a toi car tes ecrits l'ont beaucoup aidé et qui aurait aimé t'aider en retour.
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L'homme qui n'a pas d'étoile
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