L'armée des ténèbres (partie 4)

19 novembre 2008

Voici la suite de mes aventures dans le royaume du passé.

Après mon premier combat contre les Orks (lisez Kings of Honor), je faisais à présent presque parti des hommes de guerre du Royaume de Wolf (l'homme du passé).
Tout semblait rentrer dans l'ordre depuis la punition que nous leur avions infligé. Mais le Royaume de Wolfland, se tenait toujours sur ses gardes et Wolf avait renforcé l'armée. Nous avions beaucoup d'ennemis. Malgré la paix qui régnait, il y avait toujours une ambiance de guerre et les gens de la capitale, comme ceux des villages s'en accoutumaient.
Et puis, un mâtin, un chef de village (un peu comme un maire) vint prévenir notre Guide que des enfants avaient été enlevés par des vampires.
Lorsque Wolf avait pris le pouvoir, il avait fait reculer le royaume de ces créatures, mais à présent, elles refaisaient parler d'elle. Et pour notre Seigneur, le fait que ces monstres aient oser s'en prendre aux fruits de notre peuple était comme une insulte. En fait, c'était une déclaration de guerre et il dit au peuple qu'il ne laisserait pas cet acte impuni.
Je continuais à m'entraîner dur avec notre maître d'armes, moi et mes compagnons écuyers quand Arthur vint avertir notre professeur que les plus instruit d'entres nous étaient mobilisés pour la guerre à venir. J'étais des douze qui furent choisi. Nous serions versés dans l'une des armées. Beaucoup de jeunes écuyers souhaitaient devenir prétorien. Mais seulement deux d'entre-eux eurent cet honneur. Et je n'étais pas de ceux-là. Je m'en réjouissais d'ailleurs. J'avais vu ce qu'ils avaient fait dans le village Orks et cette scène me hantait.
J'espérais que je ne serais pas incorporé dans l'armée de Hermann. Je ne l'aimais pas et j'avais mal accepté sa punition. Elle avait été assez humiliante, mais nous devions être fort et aucun chefs de guerre ne nous ménageaient.
C'est avec soulagement que j'appris que je servirais dans l'armée d'Arthur.
C'est arrivé dans son camp militaire que j'appris que nous allions combattre les vampires, les litans et même les loups-garous.

Wolf semblait bien informé de l'empire et du lieux où vivaient les vampires. Il les avait combattu (lire ses aventures et sa prise du pouvoir). Il s'en méfiait et voulait les exterminés. Aujourd'hui, il avait un bon prétexte.
Le royaume des vampires se trouvait dans les montagnes interdites à l'est de notre royaume. Au pied de ses montagnes, il y avait nos mines et un village, une garnison et un camp où étaient enfermés les prisonniers ainsi que quelque opposant au Royaume. Ils étaient recruté pour faire le travail le plus difficile dans les mines. C'est dans ses mines que le royaume trouvait ce matériaux inconnu, plus léger mais plus dur que le fer qui nous donnait notre force et nous rendaient si fort.
Le royaume des vampires était entouré d'un épais manteau nuageux noirs. On disait aussi que dernière ce rideaux que le soleil ne le traversait jamais et que la nuit y était permanente. Ces histoires effrayaient les gens. Mais ce n'était pas des histoires et lorsque nos chefs nous dirent que c'était la vérité, un frisson me parcouru le dos. Était ce pour nous mettre à l'épreuve ? Arthur vient nous expliquer que c'était vrai et que ce n'était pas une légende, mais que nous ne risquions rien grâce à nos druides. De là à être sincère...
Wolf était au courant de ce fait. Et justement, c'est ce qui l'intéressait. Car grâce à un métal précieux et magique, les vampires pouvaient entourer leur royaume de ce rideau qui les protégeaient. Et il lui fallait ce pouvoir là. De plus, son espion lui avait confirmé que leur terre renfermait de grande richesse. L'enlèvement de ses enfants étaient donc presque une aubaine pour envahir cette terre et l'annexer à notre Royaume.

C'est ainsi que j'essayais pour la première fois une armure de ce métal si puissant. Elle était plus légère qu'une armure normale. L'épée et le bouclier était également presque léger. C'était la première fois que je tenais ces armes. En effet, la première fois que j'avais combattu les Orks, je n'avais eu droit qu'à des armes classiques. Les mêmes que celles avec lesquelles nous nous entraînons. Je m'amusais à sortir mon épée du fourreau et à la faire tournoyer autour de moi. Arthur arrêta mon bras. Il m'avertit que ce n'était pas une épée en bois ni un jouet. Et que cette arme pouvait couper en deux une personne. Si je n'étais pas capable de savoir ça, on me la confisquerait jusqu'à la bataille. Je me tiens donc tranquille un peu honteux et frustré.

Comment notre guide était-il au courant du pouvoir des vampires ? Et bien, depuis quelques années, les marchands du royaume avaient fait commerce avec les vampires et d'autres peuples. Mais il eut vent que certains marchands avaient enlever des enfants et des jeunes adolescents pour les vendre aux vampires qui s'abreuvaient de leurs sangs jusqu'à les vider complètement. Ils donnaient également des informations sur les villages les moins protégés afin que des gens de notre peuple soit enlever dans la nuit. Ces marchands malhonnêtes n'avaient pas non plus respecter le code de notre Royaume et avaient gardés pour eux certains secrets, notamment le pouvoir du brouillard magique. Mais les espions du royaume, dont un marchand faisait parti, en informa notre seigneur qui rentra dans une colère terrible. Ainsi, ces chiens avaient oser vendre la chair de notre peuple ?
Trois marchands étaient dans le coup et finirent par être découvert. Pour ne pas éveiller leurs soupçons, Wolf n'ébruita pas l'affaire de suite. Mais le jour suivant le rapt des petits enfants, les trois compères furent convoqués et c'est confiant qu'ils se rendirent en audience auprès de notre seigneur.
Une fois arrivés près de Wolf, les prétoriens de Rheynardt se jetèrent sur eux, les ligotant pieds et mains. Ils dormirent au cachot sans explications pendant trois jours. Pendant ce temps là, l'armée se préparait.
Notre guide pensait qu'il pouvait avoir parmi nous des traîtres et il ne voulait pas prendre de risques de voir échoué ses plans. C'est donc dans le plus profond donjon du château qu'ils furent enchaînés. Et Wolf leur dit qu'ils seraient exécutés une fois l'affaire des vampires réglés. Et comme l'un des trois se rétracta et promettait de ne plus recommencer et offris même toute sa richesse, Wolf décida qu'il serait le premier à être puni pour sa trahison. Le marchand fut donc cloué vivant, les deux mains et les deux pieds, à un énorme planche en bois. Il ne pardonnerait pas et ce dut être un calvaire d'entendre les cris de douleurs de leur traître de compagnon pour les deux autres acolytes. Afin qu'ils ne puissent se suicider, ils avaient été enchaîné correctement et des gardes avaient eu l'ordre au prix de leur vies de les maintenir vivant. Ces traîtres payeraient lorsque notre armée reviendrait.

Les ordres de Wolf arrivèrent dans tous les campements militaires. Nous attaquerions de jour, mais nous ne devions pas espérer de trouver un terrain propice. Lorsque nous arriverions là-bas, cela serait la nuit. Nous ignorions ce qui nous attendait. Une seule chose était certaine, nous devions vaincre ou mourir. Si nus perdions la guerre, notre royaume et son peuple serait alors à la merci de ces créatures du diable. C'était donc la victoire à tous prix ou la mort.
Wolf vint inspecter chaque campements d'armée pour nous dire ce qui nous attendait.
Nous allions combattre des bêtes sauvages assoiffées de sang. Si l'un d'entre nous tombait entre leurs mains, il serait au mieux transformer en esclave zombie et au pire en source de nourriture dans une longue agonie. C'est pour cela que nous toucherions tous des armures et autre habits pour nous protégés. Tous soldats de notre armée seraient dotés d'armes de l'alliage puissant. Nous combattrions en groupe et ne devrions pas nous séparer. Et pour finir... nous devions avoir à l'esprit que ces bêtes n'étaient pas productives. Donc nous ne ferions pas de prisonniers. Tous vampires, mâles et femelles, adultes et enfants seraient exterminés jusqu'aux derniers. Leur royaume serait transformé en flamme. Et même leurs esclaves devraient être supprimés pour ne pas nous infectés. Nous ne devions pas prendre de risques et devrons être sans pitiés.

Moi qui croyait que j'avais eu de la chance de ne pas être retenu dans la chevalerie de la garde noire à la tête de mort, je fus bien déçu. Comment pourrais je tuer un enfant, même vampire ? Et pourtant, il le faudrait bien.
Pendant ce temps là, l'armée s'organisait. Une grande partie fut mobilisée et armée en conséquence comme l'avait ordonné Wolf. Des paysans, artisans et commerçants volontaires furent également recrutés. En tout cette armée comptaient environ cinq cents hommes. Des chariots de ravitaillements furent mobilisés. Les druides seraient également de la partie.
Cette armée était entre autre organisée ainsi.
Rheynardt et ses chevaliers prétoriens étaient les plus légers. Tous montés à cheval, ils représentaient la force de frappe rapide de notre armée. Elle interviendrait à tous les points chaud. C'est elle aussi qui nettoierait complètement le royaume des vampires lorsque la bataille définitive serait gagné. Wolf ne parlait pas et n'envisageait pas de défaite. Donc une fois le problème réglé, les prétoriens fonderons un nouveau royaume sur l'ancien. Il était donc bien question de s'emparer de ce royaume.
Hermann avait des fantassins et tous les volontaires, tous équipés d'armures et d'armes de l'alliage. Tous les gens devaient être protégés. C'était une armée en toute égalité. Il avait aussi une compagnie d'armes modernes. Des chariots dotés de balistes modernes qui lanceraient une centaines de flèches faite, elle aussi, de notre alliage et égalementd'argent. Il y avait aussi des chariots avec des machines qui lancerait un produit inflammable pour tout brûler. Les fantassins étaient armées d'arbalètes à flèches mi-argent, mi alliage, d'épées moins longues mais toutes aussi destructrices, de poignards et de lances tranchantes.
Arthur avait hérité de fantassins et de chevaliers tous aguairis, à part les dix écuyers dont je faisais parti. Cinq d'entres-nous seraient versés dans la cavalerie, et les autres dans l'infanterie. Hé oui, je me suis retrouvé dans l'infanterie. Moi qui n'aime pas trop marcher...
Il y avait d'autres « généraux » bien sûr. Rudolf, Léodagan, Ivanhoe, tous commandaient des fantassins, archers et hallebardiers.
Une petite armée de réserve divisée en deux, une pour le château et la ville et l'autre pour le village pour maintenir leur protection en vue d'une invasion d'un autre ennemi. Et une autre armée de cent hommes, tous à cheval, était prête aussi pour intervenir en cas de danger contre le royaume, commandé par Olaf.
Quant à notre seigneur et guide Wolf, il prendrait part au combat. Il serait escorté par les trente gardes prétoriens: les meilleurs guerriers du royaume.
Voici en résumé, la préparation de notre armée et quelques noms des chefs de guerre.
Wolf était plus excité que nous à l'idée de combattre ces monstres. Il aimait la guerre, cela se lisait dans ses yeux.
Il n'épargnerait personne. La pitié ne faisait pas parti de notre vocabulaire ou de notre mentalité, ni même de nos préoccupations. L'ennemi était l'ennemi était nous avions un seul mot à la bouche : la victoire seulement ! Et malheur aux vaincus !
Mais moi qui suis humain comme vous, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ces créatures. Je les craignais, c'est vrai. Mais je ne pouvais m'abstenir de penser au sort que notre guide allait leur faire subir. Il les tuera tous sans pitié. Et je ne devrais rien dire et rien faire. De toute façon, nous ne pouvions plus reculer. Si nous ne gagnions pas cette guerre, les vampires nous extermineraient à notre tour. Donc, je me demandais si la question se poserait. Pourtant, pourquoi tuer les femmes et les enfants ? J'allais très vite comprendre le sens du mot guerre.