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L'homme qui n'a pas d'étoile
12 août 2009

à faire douter l'inspecteur Colombo

Bon, hier soir, j'ai pensé à celle qui a occupée mes pensées (ben je sais c'est répétitif) et qui est venu s'abriter dans un coin de mon coeur.
Vous l'avez toutes et tous reconnue, c'est Lucie. Bon, je sais, je devrais pas y penser. En plus, ça fait super journal intime ces derniers temps, mais on m'a tellement reprocher que ce ne soit pas le cas, et bien, vous voilà comblé.
Parce que des zones d'ombres restent, je ne peux renoncer à son souvenir. Par exemple, pourquoi j'ai l'impression que Lucie m'appréciait beaucoup voir plus. Alors je vous entends mes détracteurs. J'ai juste pris mes désirs pour la réalité. C'est possible, mais dans le doute, j'ai décidé de mener l'enquête.
Et je me pose les questions suivantes. Pourquoi Lucie, alors qu'on venait de se prendre la tête tous les deux (pas méchamment mais quand même) est-elle passé un dimanche sur le parking juste près de chez moi pour s'embrasser avec son chéri ? Ha ! C'est louche non ?
Pourquoi m'a t-elle fait venir jeudi dernier ? Ha !
Pourquoi me téléphonait-elle pour me dire qu'elle pensait à moi ? Ha !
Pourquoi me taquinait-elle tout le temps ? Vous le savez vous ?
Pourquoi tient-elle toujours à m'aider alors que même mes ami(e)s les plus proches s'en fichent comme de la dernière pluie ? Ha !
Et plein d'autres questions qui restent dans l'ombre et dans le doute.
Alors c'est bizarre non ?
Afin de tirer au clair cette affaire, j'ai fait appel à l'inspecteur Colombo. Bon, j'ai trouvé qu'il ressemblait à Borloo, mais bon. Il n'avait pas son chien. Et il est venu en BMW. Enfin, je ne vais pas le jalouser parce qu'il a changer de voiture. Et puis bon, c'est Colombo quand même ! C'est pas rien !
Il arrive, me salut et me demande ce qu'il peut faire pour moi.
Alors je lui explique l'histoire. Il m'écoute attentivement et se gratte la tête. Il fume le cigare et ça pue. Mais bon.
Pour que vous ne ratiez pas une goutte de l'enquête voici la narration exacte.
Colombo – Alors comme ça monsieur Karleman, vous avez des doutes sur cette demoiselle Lucie ?
Moi – Heu non. C'est madame Lucie. Elle est mariée. Enfin je crois...
Colombo – Vous croyez ?... ça c'est intéressant. Alors si je vous suis bien... madame Lucie serait mariée. Et vous, vous pensez qu'elle vous aime ? Qu'est ce qui pourrait vous faire croire qu'elle pourrait vous aimez alors qu'elle est mariée ?
Moi – ben... Elle est bizarre. Enfin bon...
Colombo – Elle est bizarre... c'est intéressant ça... et vous ? Vous êtes comment avec elle ?
Moi – Ben... bizarre aussi...
Colombo – Alors si je vous suis bien... vous êtes bizarre tous les deux ? Ça s'est bizarre... mais vous savez ? Ma femme aussi est bizarre. Rien de bien naturel à tout ça... on est tous bizarre... qu'en pensez vous monsieur Karleman ?
Moi – Ben... je sais pas... c'est vous le policier en même temps...
Colombo – Bien sûr... Et donc, un jour, c'était un dimanche c'est ça ? Elle est passé sur le parking et elle a embrassé un homme... qui devait être son mari ? Ne trouvez vous pas que c'est tout à fait normal qu'une femme embrasse son mari ?
Moi – Ben si.
Colombo – Oui. Rien de plus normal en effet. Mais vous, vous pensez qu'elle l'a fait exprès pour vous embêter ?
Moi – Ben oui. Mais maintenant...
Colombo – Maintenant vous pensez le contraire. J'ai encore une question à vous posez. Pourquoi pensez vous qu'elle vous a fait venir jeudi ?
Moi – Ben. Pour discuter, vu qu'on s'entend bien.
Colombo – Voilà. Vous vous entendez bien. Rien de bien louche tout ça non ?
Moi – Ben non. Mais elle était bizarre.
Colombo – Comment bizarre ?
Moi – Ben elle était toute drôle... et puis elle voulait que je lui pose une question indiscrète sur elle ! Ha ! C'est pas une preuve ça ?
Colombo – Ha oui... bien sûr... quelle question bizarre ?
Moi – Ben c'était une question sur elle.
Colombo – Et vous lui avez poser cette question ?
Moi – Non parce que je voulais pas la gêner. Et puis...
Colombo – Oui ?
Moi – Ben, je crois qu'elle attend un bébé... donc...
Colombo – ça s'est intéressant... alors d'après vous... elle attend un bébé... vous êtes sûr ?
Moi – à 95% oui.
Colombo – En même temps... c'est normal, puisqu'elle est mariée...
Moi – Ben normalement elle habite seule...
Colombo – Elle est mariée, mais elle habite seule ? Oui... oui... oui... ça s'est intéressant... il y a une chose qui me chiffonne monsieur Karleman... comment savez vous tout ça ?
Moi – Ben elle m'a dit qu'elle habitait un petit appartement... et donc...
Colombo – Donc, vous en avez déduit qu'elle habitait seul ? Il ne vous est pas venu à l'esprit qu'elle pouvait vivre avec son mari dans un petit appartement ?
Moi – Ben non.
Colombo – Ben non... c'est ça le problème... Alors vous m'avez dit aussi qu'elle vous téléphonait pour vous dire qu'elle pensait à vous ?
Moi – Ben oui. Enfin, bon... On s'arrangeait bien. Donc elle me téléphonait parce que nous échangions des informations et nous aimions discuté ensemble quoi...
Colombo – C'est une collègue quoi...
Moi – non non ! Je lui apportait de la documentation et des plis de la direction. En fait, après nous avons liés des liens de sympathie.
Colombo – Donc c'était professionnel et sympathique, si je vous suis bien...
Moi – Tout à fait.
Colombo – Mais elle vous disait quand même qu'elle pensait à vous ? Et vous vous en avez déduit qu'elle vous aimait ?
Moi – Ben oui...
Colombo – Mais vous n'avez pas penser que c'était de la camaraderie ou bien de la simple sympathie ?
Moi – Ben si... mais...
Colombo – Mais vous avez préférer croire qu'elle vous aimait ?
Moi – Ben... peut-être...
Colombo – Oui peut-être... Enfin... il y a quelque chose qui me chiffonne... elle vous taquinait... elle vous taquinait comment ?
Moi – Ben pour des petits trucs... rien de bien méchant ! Moi aussi d'ailleurs...
Colombo – Vous aussi... oui, oui, oui. Donc vous vous taquiniez mutuellement quoi... Et vous ne parliez pas d'amour ?
Moi – Ben non. Je ne voulais pas l'importuner non plus.
Colombo – Vous ne vouliez pas l'importuner... C'est noble de votre part. Donc elle ne vous a jamais fait d'avances et vous non plus ?
Moi – Ben non. Je ne me serais pas permis. Bon, elle m'a invité à un stage mais bon... de cool attitude. Un truc con mon pauvre !
Colombo – Et vous avez accepté ?
Moi – Ha non ! Je trouvais ça débile moi !
Colombo – Vous ne vous voyiez donc pas en dehors des heures de bureau non plus ?
Moi – Ben non.
Colombo – Donc pas d'aventures rien...
Moi – Non.
Colombo – Alors qu'est ce qui vous faisait penser qu'elle vous aimait ?
Moi – Ben on s'entendait bien quoi...
Colombo – Voilà... vous vous entendiez bien... Je peux vous posez encore une question ?
Moi – Bien sûr.
Colombo – Vous disiez aussi qu'elle essayait de vous aidez... et elle ne vous demandait rien en retour ?
Moi – Mais non enfin ! Elle est honnête ! Et moi aussi d'abord !
Colombo – Mais je ne doute pas de votre sincérité ni de celle de madame Lucie... Pourtant, moi ce qui me chiffonne... c'est que vous l'accusez d''amour...
Moi – Ben non. Bon il y a des détails troublant quand même ! Elle me disait qu'elle pensait à moi ! Et il y avait aussi une douce chaleur dans sa voix... et puis la dernière fois, j'ai senti qu'il y avait quelque chose qui passait entre nous. Comme un courant ! C'est pas une preuve ça ?
Colombo – Ha oui. Là c'est des détails intéressant... excusez-moi monsieur Karleman... je n'ai pas fait de hautes études comme madame Lucie ou vous...
Moi – Ben moi non plus !
Colombo – Toutefois... le fait qu'elle soit gentille avec vous au téléphone et quand vous vous voyiez, ne veut pas dire qu'elle vous aimait. Peut-être ne désirait-elle qu'une amitié de votre part...
Moi – Ben j'y avais penser figurez vous...
Colombo – Vous y aviez penser... c'est intéressant ça... Malgré tout... la dernière fois... vous étiez très proche... et un courant passait entre vous... c'est bien ça ?
Moi – Ben en toute sympathie aussi. Ne croyez pas des choses hein ! Non mais !
Colombo – Ha mais je ne crois rien moi. Je constate... Donc en conclusion... voilà ce qui c'est passé.

Enfin mes amis j'allais connaître la vérité de cette histoire grâce à cet excellent policier !

Colombo – Vous vous êtes connu en novembre. Vous avez eu un coup de foudre. Peut-être elle aussi. Mais elle est mariée. Donc,vous et elle vous saviez tous les deux que vos sentiments ne pouvaient être que amicaux. Et vous, comme elle vous plaisait, vous avez préféré espérer qu'elle vous aimait...
Moi – Ben c'est logique... Ben j'y avais penser... Je me demande pourquoi je vous ai fait venir !
Colombo – Y'a quand même une chose qui me chiffonne... Est-ce que part hasard vous ne vous seriez pas servi de cette pauvre jeune femme pour écrire vos histoires et ainsi vous attirez les faveurs du public ?
Moi – Mais je ne vous permets pas !
Colombo – Et grâce à cette madame Lucie votre plan a parfaitement réussi. Vous êtes donc le seul coupable monsieur Karleman !
Moi – Mais non enfin ! C'était sincère !
Colombo – Vous savez que vous risquez vingt années de prison ?
Moi – Quoi ?! Mais pourquoi ? Pour avoir aimer ma Lucie d'amour à moi ?
Colombo – Mais oui monsieur Karleman... Parce que quand on aime... on a toujours vingt ans...
Moi – Ben elle est forte celle là !

Et il est parti. Bon Lucie n'a pas porter plainte. Heureusement hein ! Ouf. Enfin, j'ai découvert le pot-au-roses et je suis contant quand même. Ben oui, ça venait de moi. C'est juste qu'elle est peut-être, voir certainement, une vraie amie. Ben, je crois que je vais lui offrir des fleurs... en toute amitiés.
Enfin, je suis soulagé !!!! Yes !!!
Malgré ses accusations, c'est quand même un bon inspecteur non ?
Je me suis fait un petit café, histoire de me remettre les idées en place. Ha mes ami(e)s comme ça fait du bien de connaître la vérité !
Et tout à coup j'entends sonner. Qui c'est ? L'inspecteur Colombo ! Qu'est ce qu'il vient encore fouiner celui-là ?
Colombo – Ha monsieur Karleman ! J'ai pensé à vous et votre affaire... c'est pas moi, c'est ma femme qui m'a fait penser à une chose... Parce qu'elle est intelligente ma femme... Elle a fait l'université, c'est pas comme moi...
Moi – Je vous écoute inspecteur.
Colombo – Et bien voilà... J'y ai penser des heures... et je me suis dit... Il y a quelque chose qui me chiffonne... et j'en suis venu à cette conclusion.
Moi – Et bien ?
Colombo – Et bien je me suis dit que peut-être, finalement, madame Lucie n'est tout simplement pas mariée. Que vous lui plaisiez mais comme vous avez été plutôt distant et bien un autre homme a pris place dans sa vie. Qu'elle est tombée amoureuse malgré que vous lui plaisiez... et comme vous êtes un peu long à la détente malgré qu'elle vous faisait comprendre qu'elle vous appréciait beaucoup et qu'elle a essayé de vous faire réagir... et bien elle a préféré prendre un homme plus démonstratif et plus intentionné envers d'elle. En conclusion et pour faire court... vous êtes passé à côté d'une belle histoire d'amour. Bonne soirée monsieur Karleman.
Il me salut et s'en va...
....
Vous savez quoi ? ... oui je sais... j'suis nul de chez nul...

Bon j'ai pris une décision. J'ai appelé le service de l'immigration pour leur dire qu'un américain se faisant passé pour un policier enquêtait illégalement sur le sol français ! Oui je sais que c'est dégueulasse la délation ! Mais faut bien que je passe mes nerfs là !!!!!

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Commentaires
K
Envoleedoiseaux - Je ne connaissais même pas l'auteur et l'interprète. Merci du renseignement. :)
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K
Envoleedoiseaux - Toi aussi tu était sur la piste. :)
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E
Quand on aime on a toujours 20 ans. Chanson de Jean-Pierre Ferland.
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E
Hé ben il est perspicase msieur colombo. Lol Quand on aime on a toujours 20 ans ????? Je savais pas Mdr.
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