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L'homme qui n'a pas d'étoile
15 mai 2010

Rançon et récompense

La suite de mes z'aventures...

Mes amis(es), j'y suis allé. J'ai vu de mes yeux vu. Et je suis revenu. J'ai eu de la chance d'ailleurs.
Là je suis directement allé à la mairie afin de dire à notre maire ce qu'il en était. Bien sûr, dès que la population fut averti de mon retour par le crieur publique (oui nous en avons un. Pas vous ?); la populace s'attroupa devant la mairie pour savoir ce qu'il en était.
Le maire, tout le conseil municipale, Rosco et ses policiers, le curé, le boulanger, attendaient suspendu à mes lèvres du moindre mots qui sortaient de ma bouche. Qu'est ce que j'avais vu ? Qu'est ce qui s'était passé ? Oui bon ! Ne râlez pas ! Je vais vous le dire. Pffff !
Alors j'explique à toute l'assemblée ce que j'ai vu dans le petit bois, pas si petit que ça d'ailleurs. Premièrement, j'ai vu le facteur. Mais ça, bon, à la rigueur, ce n'est pas grave, il a le droit d'aller cueillir des champignons même si ce n'est pas la saison. Mais ce n'est pas ça le problème. J'ai vu, un vaisseau spatiale. Oui mes amis(es) ! Un énorme vaisseau avec des lumières et tout et tout. À côté, il y avait des sortes d'humanoïdes, enfin je ne sais comment vous dire. Des êtres vêtu de casques et visières noires. Des habits d'une texture noires inconnue de chez nous. Ouaip. Ils étaient trop nombreux. De plus ils m'ont capturés. Et ils m'ont donnés un message que je me devais de répété aux villageois. Oui mes amis(es) un message ! Tremblez braves gens ! Voici ce message :
« Nous vous rendrons vos femmes que lorsque vous nous donnerez la sommes demandée. De plus, vous devrez nous livrer... l'un d'entre vous afin que nous puissions l'étudier sur notre planète. Sinon, nous vous exterminerons».
Voilà ce qui en est mes amis(es). Ces êtres n'en veulent pas seulement à notre argent mais à l'un d'entre nous.
Pendant que je parlais, mes propos étaient répété à la population sous le choc de cette nouvelle. Le maire la voix tremblante me demandait ce que nous pouvions faire. Qu'est ce que moi, ô grand Karleman le merveilleux (il vient de me donné ce nom à ce moment là. Il est bien non ?) je pouvais faire ? Ne pouvais je trouver une ruse afin de libéré les femmes captives ?
Je lui avouais que c'était cause et peine perdue. Ces êtres étaient d'une intelligence supérieure et ils déjoueraient tous mes plans avant que je les accomplisse. Il n'y avait rien à faire, sinon payer et livrer l'un d'entre nous ou être exterminé. Tout le monde se regardait sans mot dire. Qui pouvait bien se sacrifier pour le bien de notre communauté ? Tout les regards étaient tourné vers moi. Moi je faisais comme si de rien n'était, parce que bon. Y'a pas marqué la poste là non plus !
Tous étaient désespéré. Dans la rue, un silence de mort régnait. Dans la mairie on aurait pu entendre une mouche volée, mais voilà, y'en avait pas, alors du coup, il y avait que le silence.
- C'est bon un peu de silence quand même...
Dit Rosco, en le brisant. Ben c'est pas faux en même temps. Mais personne ne répondait. Tout le monde se regardait. Et beaucoup regardaient notre maire. Après tout ? Pourquoi pas lui ? Ou le curé ? Quant à notre maire, il regardait le portrait de Sarkozy, parce qu'il ne se voyait pas une âme de martyr et puis n'était ce pas à Nicolas, notre président, surnommé « la talonnette » par JP, bourgmestre de notre ville, qui devait se sacrifié pour notre peuple ? Notre maire, JP, avait essayé de le joindre. Mais sans résultat. Toutes liaisons avaient été coupé. Nous étions seuls au monde et belle et bien à la merci de ces êtres venu de l'espace.
Je me grattais le menton. Et je dis :
- J'ai bien une idée... mais bon... vous ne voudrez jamais...
Un éclair d'espoir s'illumina dans toute l'assemblée de la mairie.
- Mais si ! Dite Karleman ! Je savais bien que nous pourrions compter avec votre esprit vif et intelligent ! Tenez vous me faites penser à mon labrador, tellement que vous êtes beau !
- Heu... oui bon. Vous êtes certain d'être d'accord ?
- Mais oui ! Mais oui ! Dite !
- Alors. Moi, je veux bien me livré aux extra-terrestres, mais à certaines conditions.
- Dite mon brave ! Nous vous écoutons !
En effet, tout le conseils et toutes les personnes présentent, même les employés étaient arrivés en courant et tout ouïe à ma demande.
- Alors voilà. Je veux être maire, pendant 24 heures à compté de 15H00 précise.
JP ouvrit grand les yeux.
- Mais mais ! On ne peut pas vous nommez maire comme ça voyons !
Le boulanger dit :
- Mais si ! Si ma femme ne revient pas ! Je vous préviens plus de pain !
Devant les menaces, le maire abdiqua.
- Bon bon ! D'accord ! Mais juste 24 heures !
Et moi je rajouté.
- Ce n'est pas tout... Je veux avoir le droit de manger dans le restaurant le plus cher de notre ville.
- Accordez ! Dit le maire.
- Ce n'est pas tout... Je veux que le boulanger me laisse manger tous les chocolats et gâteaux que je veux.
- Quoi ?!!! Dit le boulanger également pâtissier, c'est peut-être utile de vous le souligné.
- Ha mais ! Vous pouvez faire un effort ! Ajouta le maire.
- Bon bon ! D'accord ! Dit le boulanger.
- Ce n'est pas tout... je veux que monsieur le curé fasse dire une messe pour moi.
Là, le curé fait les gros yeux parce que je ne suis pas un saint. Mais devant les regards de l'assemblée, il capitula à ma demande.
- Ce n'est pas tout...
Ajoutais-je. Et le maire de me regarder.
- Qu'est ce que vous voulez ?
- Ben... c'est un peu délicat. Approchez, je vais vous le dire à l'oreille...
C'est ce qu'il fit. Craignant le pire. Alors je lui glissa à l'oreille.
- Bzzz bzzzz bzzzz bzzz bzzzz bzzzz bzzzz bz bz bz....
- Hooo ! Mais j'ignore si je peux demandé ça. Lucie n'est pas là ?
Une de ses amies et agent administrative de son état dit :
- Non, elle sera là à 14H00.
Alors je dis.
- Et bien attendons...
Heureusement, il était déjà 13H45mn. 25 longues minutes s'écoulèrent sans un bruit et dans l'angoisse la plus totale. Tous espéraient que Lucie arrive très bientôt, et elle avait du retard la petite dame. Ben si. Mais Lucie arriva tout sourire et demanda :
- Qu'est ce qu'il se passe dehors ? Pourquoi tous ces gens attendent ?
Le maire se jeta à son cou. Et dit.
- Haaa ! Lucie ! Vous êtes là ! Dieu merci ! Lucie ! La ville, le département, la région... que dis je la région ? La France a besoin de vous !
- De moi ? Dit-elle tout étonnée.
- Oui ! De vous ma chère Lucie.
Tout le monde la regardait. Le maire lui expliqua ce qui s'était passé. L'enlèvement de sa femme et celle du boulanger. Puis l'enlèvement de la bonne du curé. Puis la battue. Puis enfin, mon expédition infructueuse et mon enlèvement. La demande de rançon et le sacrifice que je faisais pour le bien du peuple de notre petite bourgade pas si petite quand même. Alors Lucie me regarda bizarrement, parce qu'elle trouvait quand même étrange cette histoire d'extra-terrestres. Mais devant les mots de menaces sur papier de cahier de brouillons, elle dû bien se rendre, elle aussi, à l'évidence. Des êtres malfaisants venu de l'espace voulaient nous nuire. Alors elle demanda au maire en quoi pouvait-elle aider.
- Merci chère Lucie ! Je savais qu'on pouvait compter sur vous ! Approchez, je vous le dis à l'oreille.
- Bzzz bzzz bzzz bzzz bzzz bzzz bz bz bz...
- Quoi ?!!!! Dit Lucie ses jolis yeux bleus gris injectés de sang.
Alors notre maire répéta. Peut-être n'avait-elle pas compris après tout...
- Bzzz bzzz bzzz...
Lucie le coupa net.
- J'ai très bien compris ! Merci !
Les gens qui étaient là ignoraient de quoi il s'agissait. Mais la belle allait dévoilé le pot aux roses.
- Jamais !!!! Vous entendez ?!!! Jamais !!! Jamais je ne céderai une nuit à ce... ce... !!! Hoooo ! Ça alors il a osé ?!!!!
Le curé s'en mêla parce que tout ça semblait un peu vague.
- Mais enfin, ma fille. Dite nous de quoi il en retourne ! Qu'est ce que ce charmant Karleman, désirant se sacrifier pour notre salut à tous, peut bien vous demandez de si terrible et qui vous contrarie à ce point ?
Lucie toute colère :
- Mais bordel ! Il veut que je couche avec lui !!!! Ce ce !!! Ce rustre ! Jaaaaamais ! Vous m'entendez !!!! Jamais !
Alors certains essayèrent de la convaincre. Notre maire d'abord.
- écoutez Lucie. Vous pourriez faire un effort ! Nous en avons tous fait un peu ! Moi même je lui ai cédé la mairie pour 24H00. Donc, vous pourriez penser un peu aux autres pour une fois et être moins égoïste.
- Jamais !!! Cria t-elle plus fort.
Le maire lui demanda.
- Mais pourquoi enfin ? Ce n'est que pour une nuit ?...
- Jamais ! N'insistez pas !!! jamais !!!
- Donnez nous une bonne raison.
- Ben... d'abord je sens le coup fourré !
L'assemblée la regardait très méchamment, même ses amies. Parce que bon, n'oubliez pas qu'être raser de la carte par des extra-terrestres, ce n'est pas une idée très agréable à imaginé, vous en conviendrez aussi ? D'ailleurs, Canalblog va me mettre à l'affiche dès ce post, parce qu'ils veulent participé à la survie de notre commune. Et on dit que la France n'est pas solidaire... Y'en a je vous jure !
Mais Lucie (pas aussi solidaire que Canalbog, notez le) n'en démord pas. Elle dit fermement.
- Non non non et non ! Là ! Pas question ! Et pis d'abord. Il est moche ! Là ! C'est une bonne raison ça non ?
Le curé ajouta pour apaisé la situation tendue.
- Mais... Pas du tout du tout ! Je vous accorde qu'il n'a pas un physique facile, certes... Mais il est tout à fait charmant. Et je suis certains qu'il est pourvu de bien d'autres qualités !
- Ben vous avez qu'à couché avec lui vous ! Na !
- Roooooo !!!!
Fit l'assemblée toute choquée par les propos déplacé envers le saint homme (enfin presque), mais également devant son égoïsme. D'ailleurs Anieska lui dit :
- Tu pourrais faire un effort quand même non ?!
- Fait le toi ! Couche avec lui ! Na !
Répond Lucie qui n'en démord toujours pas et tape des pieds sur le sol, évervée. Et Anieska de répondre.
- Mais je veux bien moi !
Et même que plusieurs dames et demoiselles travaillant se proposent afin d'accomplir ce qui pour elle, tombe sous le sens (comme Canalblog qui va également me mettre à l'affiche pendant 6 mois ! Ha les braves gens !), celui d'un devoir patriotique en donnant pour une nuit de leur personne si l'une d'entre elles retient mon attention.
Mais devant le regard suppliant du maire qui espère que j'accepte une de ces charmantes jeunes femmes, je lui dis à l'oreille que moi, je ne veux que ma Lucie, parce que je ne la reverrai plus jamais lorsque je serai en train de mourir en martyr supplicié par les savants extra-terrestres sur cette planète inconnue.
Là Lucie regarde toutes ces femmes au regard alléché ou bien c'est moi qui voit mal, mais bon.
Et soudain ! Alors que l'horloge indique 14H48mn heure de notre Est patrie et qui sera certainement une date historique commémorée dans les années à venir (non non ! Je n'exagère pas !), elle dit, dans un énorme soupir, devant l'assemblée toute entière et ouïe.
- Bon ! D'accord ...
Là tous les gens de la mairie l'acclame et moi je suis tout contant, parce que bon... hé hé !
Mais Lucie ajoute.
- D'accord, mais je veux une augmentation de 500 euro ! Je veux aussi une nouvelle voiture ! Un crédit à la boulangerie et au restaurant de la ville pendant un an ! Accorder ?
Le maire, bien que pas très enthousiasme à l'idée lui dit que c'était d'accord.
Le crieur publique annonça toutes les mesures prisent et la populace s'exclama dans un « hourra » de soulagement et scanda mon nom ainsi que celui de chtite Lucie. Ben ouaip. Parce que bon, n'oubliez pas que nous savons notre ville et certainement le monde quand même. (pssst Canalblog ! N'oubliez pas de me mettre à l'affiche hein ! Vous ne voudriez pas être la cause de l'extinction de notre espèce si je changeais d'avis ?)
Dans la mairie, c'est la joie. Le maire me remet, non sans difficultés, son écharpe et les clés de la ville pour 24 heures. 24 heures seulement ! Après, j'irai accomplir mon destin en me livrant à ces monstres pour le bien de l'humanité toute entière.
Je veux embrassé Lucie, mais elle me dit que je n'aurai rien avant ce soir et certainement pas de baisés. Pas question de sentiments ! Et que ce soir je fasses le plus vite possible qui selon elle, ne devrait pas être, pour moi, bien difficile ni bien long. Mais je ne dis rien, parce que je sais qu'elle est un peu chafouine et légèrement taquine.
Mais bon. C'est quand même pas gentil et je demande un bisou, sinon, j'annule tout.
Et l'assemblée et le peuple attendant un geste de sa part cri.
- Le bisou ! Le bisou ! Le bisou !
Et mes amis(es), Lucie fini par céder. Alors qu'elle s'approchait de moi pour me donner ce tendre moment qui resterait inscrit dans mon coeur à tout jamais, un cri dans la foule retenti.
- Ils sont là ! Ils ont été pris !
C'est un escadron de gendarmerie du GIGN qui a été envoyé qui revient avec... une bande, enfin trois types, en tenues de motards menottes aux poignées. Quant aux femmes, elles semblaient en bonne santé.

Que c'était-il passé ? Et bien, voilà.
En fait, après enquête, ces motards ont décidés de camper dans une yourte mongole qui pouvait faire penser à une soucoupe volante à l'orée de notre petit bois, pas si petit que ça, bien connue dans notre région et se situant sur notre plateau, non moins connu et visité. Par contre, aucune femmes n'avaient été enlevées par des extra-terrestres et aucune rançons demandés par ces derniers. Par contre, lorsqu'elles apprirent la nouvelle, elles se sentirent mal et ne purent expliquer leur disparition.
C'est l'enfant de coeur qui était dans le coup, pour la demande de rançon, et les pages de son cahier de brouillon en fut la preuve déterminante. La population voulait l'écartelé, mais les gendarmes ont dit à la population que cela ne se faisait plus. Donc, il a été attaché à un arbre enduit de miel afin que les fourmis puissent le dévoré. Mais rassurez-vous, il va bien, il faisait trop froid pour que les fourmis sortent. Enfin, il a juste attrapé un bon rhume d'être resté tout nu dehors. Oui, bon, en fait, il a eu les doigt des mains et ceux du pied gelés, et le kiki aussi, mais aucune amputation n'a été nécessaire.
Par contre, ce petit voyou a osé prétendre que c'était moi qui lui avait donné l'idée ! Non mais ! Vous avez vu le petit menteur ? Moi qui me proposait de me sacrifier !
Quant aux femmes, le mystère reste entier. Pourquoi ont-elles disparues pendant presque une journée ? Mystère. En tout cas, ce que je peux vous dire, c'est que depuis ce terrible drame, ces dames se rendent souvent à la poste. Oui, le choc était tellement grand pour elles, suite à cette épreuve, qu'elles n'ont voulu se confiées qu'à notre facteur. Bien sûr, cet homme merveilleux de professionnalisme n'a pas soufflé un mot du secret qu'elle lui ont révélé, parce qu'il a un sens développé de son métier et de la déontologie. L'enfant de coeur devrait en prndre exemple ! Ces femmes et le facteur se sont d'ailleurs rapproché et vont souvent se promener dans le petit bois. Le choc. S'est ça mes amis(es) c'est le choc. Heureusement, que notre facteur est là. Et il met toute sa gentillesse pour les consolées toutes les trois du malheur qui les a frappé.
Quand aux motards, et bien ils ont été relâchés, faute de preuve. Par contre, nos distributeurs de banque ont été tous visités dans la nuit et un butin de plus de 30 000 euro a été volé juste avant qu'ils ne nous quittent. Simple hasard, en a conclu notre force d'élite qu'est la gendarmerie nationale.
Restait mon cas et les accusations de l'enfant de coeur me concernant. Les forces de l'ordre n'ont rien retenue contre moi, parce que bon, dans quel but aurais je fais cela ?, a dit le brave capitaine du GIGN.
Les habitants ne m'ont tenu aucune rigueurs non plus. N'avais je pas proposer le sacrifice de ma personne ?
Notre maire repris son écharpe. Tout semblait rentré dans l'ordre.
Hélas mes amis(es), trois fois hélas, Lucie me demandait de la suivre dans son bureau sur le champs. Aucune échappatoire ne s'offrait à moi. C'est donc avec la démarche de Benny Hill, la tête baissée et l'air repenti que je la suivi.
Là mes amis(es) ce fut terrible. D'ailleurs j'en ai encore les marques. J'ai dit que c'était un des chats de ma voisine qui m'avait griffé.
Depuis, on me surnomme Karleman le balafré. Je ne vous fais pas de dessin...
Bon, d'accord, j'ai un peu exagéré. Mais c'était drôle non ? Pas de quoi fouetté un chat quand même !
Heu... concernant ma mise à l'affiche pendant 6 mois sur Canalblog ? Ça marche toujours quand même non ?
Ne me répondez pas...
Soupir. Quel vie on mène lorsqu'on est mercenaire quand même !

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