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L'homme qui n'a pas d'étoile
8 juillet 2010

Nos couleurs

Je vous avais promis de vous parlez de ma rencontre avec Lucie.
J'avais rendez-vous avec elle à 15H30mn pour aller à la bibliothèque. J'en ai donc profité pour aller à la salle informatique un peu avant pour taper ce dernier rapport qui va servir à trouver un moyen d'emmerder de faire des misères aux rmistes. C'était un piège tendu par le Congen. J'y suis tombé. En même temps, on m'a payé pour faire ce sale boulot. Mal payé, certes, mais payé quand même.
Je tapais donc mon rapport. Et après, j'ai été surfé sur des sites pornos. Mais non, je déconne. J'ai été lire des textes sur les nouvelles lois que le gouvernement du prince hongrois a pondu avec la collaboration d'un parti socialiste guignolesque, même s'il veut faire croire le contraire. À ce propos, les textes qui vont rendre les pauvres plus pauvres, vous le devrez à Michel ROCARD, parfait valet collabo du PS de Sarkozy. Merci mon salaud, lorsqu'on égorgera ta famille et qu'on te coupera les couilles nous t'y ferons penser. Bien sûr, nous n'oublierons pas toute la racaille politicienne. Mais passons, à présent, à des mots plus tendres.

Je l'entends arrivé. Ce n'est pas l'heure. Je sais que c'est elle, par sa voix et par son pas. Je reconnais sa démarche sans la voir.
Elle entre, belle comme un ange descendu du ciel, comme une jeune fille à son premier bal, comme une mariée, comme l'amour qui traverse le coeur la première fois.
Nous sommes trois dans la salle. Nous salue. Comme les deux autres messieurs, je lui réponds. Poliment et presque indifférent, même si je ne le suis pas. Me dit qu'elle va me faire un peu attendre. J'étais en avance de toute façon, je lui fais remarqué... Faussement froid.

Elle sort, les bras encombrés de dossiers.
Il est 15H40mn. Je sors de la salle. Je suis en retard, elle aussi. Le prix à payer pour mon indifférence ? Oui, certainement. Je vais à l'accueil sans la demander, pour une fois... pour changer...
Elle court, passe. Je lui dit tout haut. « Je suis là ! ». Elle sursaute. Je l'ai surprise. Elle a encore les bras encombrés de dossiers. Me demande cinq petites minutes encore. Cinq minutes seront 5 heures. Vous pensez que je l'aiderais un peu à porter ses dossiers ? Meuh non ! Je suis un mufle.

Elle revient, le pas pressé. Me souri. Elle doit me parler de plusieurs choses. Moi aussi. Ça tombe bien non ? Alors nous irons dans son bureau finalement. Dehors il fait chaud et le soleil cogne.
Nous mentons, une dernière fois peut-être, les escaliers droits et casse-gueules de ce vieux bâtiment. Elle me matte, je le sens, lorsque je monte les escaliers.
Puis nous entrons dans son bureau. Je la regarde. Je vous l'ai dit, aujourd'hui elle est belle. Très belle. Ses cheveux attachés avec une barrette espagnole tombent derrière son dos. Des barrettes plus courtes attachent les mèches de ses cheveux. Elle est merveilleusement belle.
Je suis habillé d'une chemise brune-grisâtre, disons une sorte de couleur noisette. Et étrangement, elle porte une jupe en volant de la même couleur. Nous portons nos couleurs, par hasard, pour la première fois.
Me propose un café que je décline, parce qu'en cette fin d'après-midi, je ne bois pas de café, ça m'empêche de m'endormir le soir. Me dit qu'elle m'en proposera un mâtin, la prochaine fois.
Ses yeux gris-bleus étincelle. Son regard me transperce. Sa voix raisonne en moi comme un appel à la douceur.
Nous devons parler de beaucoup de choses. Et nous en parlons. Nous parlerons aussi d'une personne. Pour la première fois, elle va accéder à mon monde.
Peut-elle me trouver grâce à cette personne ? Je la laisse douter. Me lance. « je vais cherché votre blog ! ». Je ris. Lui dit que non, je ne suis pas inscrit. En fait, je ment. Son sourire se crispe. « tant pis alors ! ». Me lance t-elle.
Est-elle tombé dans ce piège ? Est-ce que ma ruse a marché ? Si elle avait cliqué sur commentaire, elle me trouvait. Je sais qu'elle sait. C'est moi qui suis grugé... pas tout à fait, puisque je le sais. Je sais qu'elle sait...

Nous n'irons pas à la bibliothèque finalement. Il fait trop chaud. Je lui propose qu'elle s'y rende avec son mari pendant les vacances. Elle perd son sourire. Alors je lui dit qu'elle pourrait s'y rendre avec son fils, histoire de le faire sortir. Nous parlons de « porte bébé africain ». Je ne me rappelle plus le nom. Elle aime l'Afirque... Tien tien.... ça me rappelle quelqu'un...
Si elle va à la bibliothèque pendant les vacances, nous pourrions peut-être nous voir ? Mais je ne lui propose même pas.

Me reproche d'avoir oublier les textes que je lui avais promis. Il faudra que je revienne, car ce coup-ci, je n'y échapperai pas. Elle veut me lire. Mais elle le fait déjà. Sans me l'avouer...
D'accord, je lui apporterai alors...

Elle m'annonce une prime. Ma prime de mercenaire. Un plus que je n'attendais pas. Je la remercie et je lui dis :
« Vous êtes mon ange ». Elle sourit... s'attendrit...
Je le pense. Mais j'ai lancé cela comme une boutade. Mais je le pense vraiment. Est-ce qu'elle le sait ? Si elle savait... oui, Lucie, vous êtes mon ange...
Puis nous en venons à parler du poste que je n'ai pas obtenu. Il faudrait rappeler ! Me dit-elle.
Reproches. Me dit que je n'insiste pas assez. Je ne me mets pas assez en avant. Ralala! Son ralala, je ne l'oublierai pas, si je ne la revois pas. Son agacement contenu...
Lui dit que j'ai vu Cécile. Ne nie plus qu'elle l'a connaît.
Me demande dans un sourire, si je lui ai parlé. Je lui réponds que non. Elle était occupée. Elle ne quitte pas son sourire. Qui veut-elle trompée ? Il est faux. J' aimerais qu'elle soit jalouse.
Je change de conversation. Inutile de l'effaroucher ou de l'énerver. Je risque encore de le payer.

Il faut nous quitter. C'est la vie. C'est ainsi. On se reverra puisque...

Elle devrait oser me rappeler. Me téléphoner. Ça serait bien. Elle devrait le faire. J'aimerais qu'elle le fasse. J'aimerais qu'elle ose. J'aimerais qu'on se voit. Cette fois, pour de vrai...

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Commentaires
K
Elisa - Oui, il y avait quelque chose ce jour-là.<br /> J'ai vu qu'elle était fatiguée. Elle avait beaucoup de travail et je n'ai pas voulu l'embêter trop. Mais nous avons bien discuté et même ri. Nous avons aussi surfer un peu sur la toile. :)<br /> Oui, c'est pas facile. Mais il y a eu des avancés.<br /> Je te fais une grosse bise.<br /> Merci de ton commentaire toujours très gentil.<br /> à bientôt
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E
Bonsoir Karl,<br /> <br /> En te lisant, je sens une gêne, une approche trop timide enfin, je me trompe peut-être. A tourner en rond comme cela, vous n'êtes pas sur le point de vous expliquer...Mais bon, cela dépend des caractère. Je peux parler, je suis ainsi aussi. Sourire. Bonne continuation et surtout, bon courage.
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K
Marginal - Petit curieux va. :)<br /> Tu veux parler de Lucie, je suppose ?<br /> Alors je te le dirai pas. :))<br /> On s'entend bien. Voilà tout. <br /> Elle aussi, c'est quelqu'un de bien. Je le pense sincèrement. Qu'elle m'aime ou pas, c'est différent. C'est une personne attentif aux autres.<br /> Je l'apprécie beaucoup. <br /> Merci pour tes souhaits, l'avenir me le dira. Même si je ne suis pas très optimiste. Cela n'ote en rien mon respect et la tendresse que j'ai pour elle. <br /> Merci Marginal, tu es sympa. :)<br /> En plus, tu es un des rares à me laisser un message ces derniers temps. <br /> à bientôt<br /> à bientôt
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M
alor sa marche ou pas entre vs ?<br /> jpense kelle doi pa etre si indiferente que sa non? <br /> té simpa. et si elle s'ocupe aussi des gens povres ben vs allé bien ensemble.<br /> jpense kun jour sa marchera. jte l'souhaite.<br /> salut karl
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