Une journée de printemps
Dehors le soleil brille et ce n'est pas pour faire bien dans ce texte, les oiseaux chantent. Oui, les oiseaux chantent et leurs gazouillis sont mélodieux. Les filles sont belles et les rayons radieux semble les rendre encore plus belles. Il fait doux. Les arbres ont leurs feuilles vertes et malgré la pollution de ce centre ville, on respire mieux. Une bise douce donne une température parfaite. C'est une journée magnifique.
Tout semble être plus doux, plus agréable et la vie moins difficile.
Je devrais être heureux, joyeux par ce temps merveilleux que m'offre la nature.
J'ignore si c'est dans mon appartement ou bien si c'est dans mon corps ou dans ma tête, mais j'ai froid.
Il m'est difficile de croire à l'avenir et même de croire que tout peu s'arranger pour le meilleur. C'est peut-être dramatique de penser ça, à croire que je suis abonné à « plus drame la vie ». Mais c'est comme ça... j'ai froid.
La chaleur des rayons du soleil de l'Est aussi beau qu'il peut l'être ailleurs ne me réchauffe pas. Alors que j'entends des rires, des plaisanteries, les mots de tendresses, des joies d'enfants, des couples qui s'aiment, se cherchent ou se font les premiers sermons, mon coeur ne trouve pas de repos et aucune joie à se dire, demain est un autre jour et aujourd'hui est déjà beau. J'ai froid.
C'est le printemps. C'est le renouveau de la vie. C'est l'espoir des temps nouveaux. Je n'y crois pas. J'ai froid.
C'est le printemps, c'est vrai. J'avais moins froid en hiver. Parce que moi, maintenant, j'ai froid.