Le SMICAR, le Rmist et le SDF

Dernièrement, alors que j'attendais tranquillement l'ouverture du petit magasin où je vais faire quelques achats, j'ai entendu une conversation intéressante. Un homme se plaignait de peiner dur pour gagner le SMIC, un salaire de misère et de n'avoir presque rien ou parfois rien pour finir son mois. Il discutait avec un homme qui lui avoua qu'il était au chomâge et n'avait que le RMI et que lui aussi c'était dur avec 374,35 €uro que le CAF lui versait de finir le mois. D'ailleur rajouta l'home, il n'avait plus rien lorsqu'il avait payer son loyer et les charges ainsi que les divers frais. Et juste à quelques mètres du SMICAR, du RMIST et de votre serviteur se tenait un pauvre bougre qui comptait ses pièces. Cet homme était ce que la société appelle un S.D.F. (Sans Domicile Fixe). Je me sentait gêner et voyeur écoutant ces gens parler de leurs problèmes. Mais ce qui me gênait le plus, ou plutôt ce qui me faisait le plus de peine, c'était l'homme exclu de la société et même de la conversation. Je me mis également en retrait. Je ne me sentais pas de ce monde. Non par mépris ou indifférence. Je ne comprends pas... Et vous?