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L'homme qui n'a pas d'étoile
23 janvier 2009

Servir notre Seigneur et notre Royaume : Le camp du "Croc du loup"

Arrivé « au crocs du loup » un des camps d'entraînements pour devenir un vrai prétorien, on me conduit dans le groupe des douze autres jeunes gens avec lesquels je partagerai ma nouvelle vie. Je n'étais pas vraiment enchanté de devenir prétorien. J'en avais rêvé au début, mais j'avais vu ce qu'ils faisaient à l'ennemi. Je n'oubliais pas le village Ork et le massacre de sa population. Je savais que je devrai obéir à ce genre d'ordres et je me demandais si je pourrai en être capable. Quant à la discipline, ce n'était pas évident. Le camp militaire était divisé en carré de tentes. Chaque carré était un groupe. Tout était bien organisé. Les maître-d'armes vivaient avec le groupe. C'était très différent de l'armée classique. Ici, tout le monde devait être solidaire.
Le maître d'arme qui s'occuperait de mon éducation et des mes onze autres camarades m'accueillit. C'était un homme d'une vingtaine d'année et très costaud. Il me faisait pensé à un paysan. En fait, son père l'était. Il avait fait sa demande pour devenir prétorien et était devenu maître d'arme (comprenez une sorte de sergent; nous ne distinguons pas les sous-officiers des officiers que par leur titre). Il me regarda du haut de ses 1mètre80. Puis me dit simplement, d'aller me changer et de porter les vêtements noirs de notre arme. J'avais justes le temps qu'un petit sablier se vide et c'était très court. Il me dit de me dépêcher ce que je fis sans discuter.
J'étais au temps prévu au rassemblement. Mes camarades étaient là aussi. Je me rangeais comme eux bien en ligne droit. Rudolf, c'était le nom de notre maître d'arme, nous inspecta. Réajusta les habits de quelques uns d'entre nous. Nous devions toujours être impeccable à partir d'aujourd'hui. Propreté, élégance, dignité ! À présent ils nous dit d'aller chercher nos armures et nos armes et comme la première fois, il tourna son petit sablier. Nous devions être prêt à la minutes prêt ! Il nous indiqua la tente, un numéro et ce numéro était à présent celui qui nous suivrait partout pour notre service, pour nos habits, nos armes et tout ce qui va avec, la cantine, mais aussi notre vie, le mien était le 4462-501. Nous devions l'apprendre par-coeur. C'était à présent notre identité pour le Royaume. Nous étions les sujets de Wolf notre Seigneur et Guide, maître de notre Royaume et chef suprême de notre peuple et son armée.
Sous la tente tout le monde se préparait en toute hâte. Pour notre armure nous devions nous faire aider. Chacun s'occupait d'un camarade. Nous apprenions à nous aider mutuellement. Et tous nous fûmes prêt. Avec un léger retard... Retard qui nous fut reprocher et nous eûmes droit à une bonne engueulade.
Puis après, Rudolf nous dit que c'était normal. Nous avions été lent à nous préparer car nous n'avions pas l'habitude d'aller vite et de compter les uns sur les autres. Il nous fallait apprendre la camaraderie qui ferait notre force.
Nous étions douze. Nous serions divisé en sous-groupes de trois.
Puis Rudolf appela les numéros. Et je me retrouvais avec d'autres numéros. Nous nous regardions sans échanger un mot. Pour l'instant, c'était l'entraînement. Heureusement que notre armure était assez légère car Rudolf nous fit courir plus de 10minutes, à grande vitesse, sans nous arrêt. Je vous ai déjà parler que notre était d'un alliage inconnu dans notre monde. En fait, elle ressemblait à du cuir très épais ou du plastique et était très efficace contre les flèches et tout projectiles tranchants ou autres.
Nous étions épuisés. Nous pûmes faire halte quelques minutes. J'étais trempé de sueur. Cela commençait bien et cela n'était qu'un début. Nous bûmes à grande gorgées l'eau de nos gourdes. Et dix minutes après nous repartions pour courir. Une pause et retour à l'entraînement. Cela dura toute la journée.
Nous étions tellement fatigués que nous pouvions à peine avaler la soupe aux petits pois qu'on nous servi à la cantine. Mais sur l'autre groupe de banc, des apprentis prétoriens qui étaient là depuis plusieurs jours, nous conseillèrent de manger, de boire doucement nos gobelets d'eau et de remplir nos gourdes d'eau bien fraîche à la pompe dès que nous sortirions de table. Nous suivîmes tous les conseils de nos camarades plus instruit. Et notre maître d'arme semblait apprécié cela.
L'après-midi, nous nous entraînâmes à l'épée, à l'arc, à l'arbalète, au poignard et à la gymnastique. Et tous les jours cela serait comme ça.
Une fois l'entraînement fini nous rejoignîmes notre campement fatigués et avec une seule envie celle d'aller se coucher. On devait aller manger encore de la soupe aux petits pois (ils n'avaient décidément pas l'intention de trop nous gâtés !) et après nous pouvions aller nous coucher, car dès l'aube nous devions être sur pieds pour l'entraînement. Et bien ! Moi qui trouvait l'entraînement dans l'armée classique déjà dure...
Mes deux camarades avec qui j'allais vivre dorénavant, dû moins pendant cette éducation dans ce camps, étaient aussi fatigué que moi. Mais nous nous présentions. Le plus grand et plutôt très musclé s'appelait Siegfried et avait mon age. Le plus jeune qui avait 15 ans s'appelait Vic et il était un peu plus petit que moi. Mais comme il était jeune, la taille ne comptait pas encore. On s'aida chacun pour retirer nos armures et nous tombâmes sur nos couches à même le sol où nous nous endormîmes pour un repos bien mérité.


À suivre

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