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L'homme qui n'a pas d'étoile
23 mai 2009

raisons et sentiments

Mercredi j'allais très mal. Alors oui, je vous ai menti lorsque je vous ai dit que j'allais bien. La raison est que je n'ai pas l'habitude qu'on me plaigne. Bien sûr, c'est très nouveau ce que je fais. Je vous parle de moi ou plutôt de la femme que j'aime. Rappelez vous que je sème les pistes. Mais, dans l'ensemble cette histoire est vraie. Je vous remercie donc de votre compréhension. Ceci étant dit, je continue la narration de l'histoire.
Mercredi soir fut un des jours les plus sombre de ma vie. Dieu sait que j'en ai eu. Mais ce souvenir là, je ne l'oublierai pas.
J'étais partagé entre sentiment de culpabilité et sentiment de colère. En effet, l'entretien avec Lucie n'a rien donné. Une phrase me revenait tout le temps en tête. Celle que je ne la respectais pas elle et son opinion. Cela m'a blessé. C'est comme si elle avait planté un couteau dans mon coeur.
Vous savez que j'ai beaucoup de respect pour elle et combien je l'aime. Pour elle, je ne dis rien, parce que j'ignore si son titre de « madame » est une façade pour ne plus être ennuyée par les mâles qui la courtise ou bien parce qu'elle a un ami ou encore parce qu'elle veut qu'on lui foute la paix. Peu importe d'ailleurs, car je pense qu'elle a droit à sa tranquillité. Le fait, qu'elle me mette dans le tas des mecs à évité, me rend triste. Mais, je respecte aussi son droit à cela et sa décision. Même si cela me fait de la peine. Je suis gentil avec elle et toujours courtois. Je ne me suis jamais permis le moindre écart. Nous rions et nous entendions bien au début. Mais c'était avant. Et puis, nous nous connaissons à peine. Je croyais qu'elle m'appréciait et aujourd'hui je suis dans le doute et dans l'incertitude de son opinion sur moi.
Mercredi j'étais aussi pris par un sentiment de colère. Colère parce qu'elle m'a fait venir pour rien. J'ai eu l'impression qu'elle ne s'intéressait pas du tout à ce que je disais. Que sa tête était ailleurs et que mes mots se perdaient dans le vent de ses pensées. D'habitude, je me tais et je termine au plus vite l'entretien, parce que j'ai horreur de perdre du temps. Mais ce n'est pas n'importe qui pour moi et je tiens à elle. Et c'est tout le problème.
Sentiments de tristesse en pensant à elle devant ma télé parce que son visage ne m'a pas quitté de la soirée. Sentiment qu'elle en a rien à faire de moi, sur le plan professionnel comme sentimental et amical. Sentimentalement et amicalement, je n'ai aucun droit à revendiquer ses sentiments. Mais professionnellement, elle m'a terriblement déçu. J'avais l'impression de n'avoir aucune importance. Elle s'est très vite posé en accusatrice et malgré que j'avais préparé l'entretien, j'ai été surpris, pire encore, débordé.
Triste encore, parce que ce que je peux penser moi ne l'intéresse apparemment pas et que pour elle, c'est ce qu'elle connaît qui a raison et donc moi, même si elle m'a dit que j'ai le droit de penser le contraire, c'est quand même elle qui a raison. Elle m'aurait dit de la fermer, cela n'aurait pas été pire.
Pourtant, le pire c'est que dans cette confrontation, je ne me suis pas senti mal à l'aise. Je voulais voir ça. On m'en avait parler et je voulais presque vérifié son comportement. D'ailleurs, je savais que ça arriverait. Ce qui m'a touché c'est que je l'apprécie beaucoup (plus précisément, je l'aime) et qu'elle croit que je doute de ses compétences, ça c'était trop ! Entre deux phrases «piquantes» elle me disait qu'elle était déçue par mon comportement. Et moi alors ? Elle acceptait que je ne partage pas son point de vue, mais se lançait de plus belle à l'attaque. En gros, la météo de notre entretien fut : éclaircie, nuages, gros nuages, éclaircie, tonnerre, petite éclaircies, orage, ouragan, légère éclaircies et tempête. À la fin, un petit rayon de soleil sur un vague compliment.
Jeudi a été une journée très dure a traversé. Je me suis branché sur messenger, mais sans trouvé personne avec qui discuter. D'ailleurs, à part avec une internaute, je n'en aurais parler à quiconque. Pas par manque de confiance. Mais pour ne pas craquer parce que j'aurais eu du mal à m'en relever.
J'ai donc passer un long jeudi, hagard devant ma télé. J'étais fatigué, j'avais envie de rien.
Vendredi j'avais plusieurs choses à faire, heureusement. Et puis dans l'après-midi, j'ai pu parler avec une amie internaute. Mais le soir, j'étais mal.
C'était la troisième nuit. Je m'endors en pensant à elle, puis c'est le trou noir le lendemain. Je ne rêve pas d'elle. Mais dès que je suis réveillé, je pense à elle. J'ai eu du mal à me lever ce samedi matin. Puis, une vague d'optimiste repris le dessus. Car je suis comme ça, c'est dans les moments où je vais le plus mal que je me reprends. Un peu comme un animal blessé.
En fin de mâtinée, j'ai reçu un appel téléphonique anonyme. Est-ce que c'était elle ? Je l'ignore. Mais je n'attendais personne.
Mes pensées sont revenu pour elle. Sentiments mitigés.
Dans ma boite au lettres, aujourd'hui samedi, j'ai reçu une lettre de quelqu'un que je connais. M'invitant à le rencontrer. Je le connais et je l'apprécie. C'est un chic type. Mais je vois le rendez-vous et là j'ai un doute. C'est un jeudi à 16h01mn et il quitte à 16h30mn ! Il faut que je vous explique quelque chose. Lucie le connaît (grâce à moi d'ailleurs). Je sais qu'il n'aurait jamais écrit de lui-même un tel message si précis. Je la soupçonne de lui avoir demander de me donner cette heure là, parce qu'elle sait que je suis précis et surtout, elle sait que le jeudi et le vendredi je ne suis plus opérationnel. Elle sait que cela va me contrarié et ça l'amuse certainement. De toute façon, ils se téléphonent. Donc, pas besoin de s'appeler Maigret pour en tirer des conclusions.
C'est donc, une déclaration de guerre de madame Lucie. Bien sûr, cela peut très bien être un hasard... mais je pari que cela n'en est pas un !
Et des tas de doutes viennent à ma pensée. Je vais donc voir avec lui de quoi il en retourne. Parce que bon, les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Et puis, même si cela ne vient pas d'elle, j'aimerais qu'on sache que je ne suis pas la bouée de secours qui arrive quand on a besoin de moi ! Faudra que je lui donne le numéro de la cavalerie. Moi, je ne suis pas payé pour ça. Quand je le suis.
Afin de ne froisser personne, je vais agir avec tact et discernement. Être comme elle me l'a demandé... plus nuancé...
Quand au rendez-vous que j'ai avec elle en juin, je n'avais pas vu que c'était un vendredi. Un jour, où je ne suis pas là. D'où la confirmation qu'elle essaye de me chercher des noises.
Je suis partagé entre rentrer en conflit avec elle et laisser tomber. Et mes pensées sont celles-là à l'heure où je tape ce texte. Tristesse et colère. Passant de l'un à l'autre. Disparaissant. Puis revenant à la charge. Et ça, jusqu'à maintenant.
En écrivant, je suis stoïque. Parfois, je suis pris entre une folle envie de la combattre et une autre de vouloir en discuter avec elle. Hélas, n'ayant pas son numéro personnel, je ne peux la contacter que mercredi prochain !
Est-ce un malentendu ou bien dois je me préparé à une guerre sans merci ?
L'idée me plaît. Mais je ne suis pas l'agresseur. Et j'ai horreur d'être sur la défense. Mais, je prépare déjà des plans. J'ai passé beaucoup de temps a réfléchir à des tas de plans tordu dont elle n'a pas idée. Et en même temps, je sais qu'elle ne sera pas facile à vaincre. Car la petite Lucie est un adversaire coriace !
Puis de l'euphorie je passe à la tristesse. Pire encore, au désespoir.
Et puis là, plus rien. Je deviens froid et indifférent à ce qui m'entoure. Le regard perdu sans horizon. Est ce moi ou quelqu'un d'autre ?
Alors que jeudi je pensais à lui écrire une lettre pour lui présenter des excuses à cause qu'elle croit que je ne la respecte pas, aujourd'hui samedi, je ne sais plus trop. Le mieux, cela sera de parler de tout ça au téléphone. Il faut que nous nous expliquions.
Il y a ces moments où je pense à elle. Ceux où je me dis que je l'aime vraiment. Ceux-là, me disent d'espérer.
Et puis il y a les autres... les doutes, toujours...
Cette nuit, j'irai cela sera une autre nuit et demain cela sera un autre jour.
Voilà un instant de ma vie que je partage avec vous.
Je termine en vous précisant que je ne suis pas triste. C'est plus profond que ça. Mais vous n'y pouvez rien. Ensuite, je n'écris pas ces lignes en accusateur. Lucie peut elle aussi se sentir blessé. J'ignore ce qu'elle ressent en ce moment.
Mais personne n'a raison, personne n'a tors que nous deux qui sommes dans un éventuel conflit.

Message à Lucie : Lucie je vous aime. J'ai tellement besoin de vous

Annonce : laissez tomber l'ONU ! Appelez plutôt la croix-rouge.

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Commentaires
K
Madame T- Je vais bien. Double café pour moi pour me réveillé. La chaleur m'endort. Fait trop chaud chez nous !!! <br /> Bises du matin ensoillé et de la chaleur installée
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M
Purée, j'ai eu de la lecture chez toi....<br /> <br /> Comment tu te sens aujourd'hui? <br /> Viens me dire, je t'offre le café....<br /> <br /> Bises du matin.....
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K
Océanes - Merci pour tes mots réconfortant et si gentils. Bisous
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O
Oui, il faut que vous vous expliquiez.<br /> Ne t'inquiète pas trop.Elle doit rencontrer souvent des choses comme ça, je pense qu'elle est professionnelle et qu'elle peut te comprendre.<br /> Ne regrette pas, tu n'es pas tout à fait sans raison, si tu veux bien, présente-lui tes excuses et vous serez réconciliés. <br /> Bisous
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L'homme qui n'a pas d'étoile
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