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L'homme qui n'a pas d'étoile
25 mai 2009

Tristesse et euphorie, le jour, la nuit... et toi est ce que tu m'oublis ?

Les nuits de mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche ont été des plus désagréables.
Les plus dures étant celle de mercredi et jeudi que je vous ai déjà narrée.
Je vous ai parlé de ma lettre de rendez-vous avec super collègue gentil ? Celui qui m'invite à venir le voir à 16h10mn (et pas 16h01mn) alors que la fermeture est à 16h30mn précise ! Ce n'est pas un hasard. Impossible de le contacter. En gros, appel filtré. Alors parlons de ce monsieur. Je vous ai dit que je l'appréciais beaucoup. En effet, c'est un chic type. Enfin, depuis qu'il est en relation avec Lucie, il a complètement changé. En fait, la petite Lucie l'a mise dans sa poche. Et comme elle lui plaît bien, il fait tout ce qu'elle veut. Parce que nous avons beaucoup de connaissances en commun. Ho que oui !
Mais pour l'instant, elle ne s'intéresse pas à eux. Ce qu'elle veut en ce moment, c'est me mettre hors de moi.
Du coup, super collègue gentil est passé à collègue très con.
Samedi, j'ai aussi reçu un appel téléphonique. Bien sûr, personne au bout de l'appareil. En fait, cet appel m'a redonné l'espoir. Parce que je me suis dit que si c'était elle, c'est qu'elle pense à moi. Et j'y ai cru jusqu'à ce matin lundi ou je me suis réveillé et levé de mon lit comme de mon espérance.
Mais revenons à samedi. La journée est passée entre doutes et incertitudes. Mais bizarrement presque aucune tristesse. Je sentais mes batteries se vider et je me suis dit qu'il fallait que je remonte à la surface, sinon c'était la noyade. Donc, comme je suis quelqu'un d'assez spécial, je suis passé d'un comportement pessimiste à un comportement positif. Je dirais plutôt que j'étais stoïque. Parce que je suis comme ça. Une sorte de force à me régénérer existe en moi. Lorsque tout mes espoirs s'effondrent, je trouve une force dont j'ignore la provenance qui me donne l'envie et la rage de me batte.
Le soir venu et surtout la nuit tombé, mon cerveau recommença a fonctionné à une allure qui m'a donné le vertige. Et là, je vous assure que ce n'est pas une image. Un moment, je me suis dit que j'allais même perdre connaissance.
Mais heureusement, après un bref instant de panique, je me suis repris. Car là aussi, j'ai une formidable capacité à me reprendre.
Mais impossible de m'empêcher de penser. Alors, au bout d'une heure, je me suis levé en me disant que si je tombais je pourrais toujours me relevé et je me suis dirigé à la fenêtre de mon balcon, la tête levé vers les étoiles. Et j'ai pensé, penser à en perdre la raison. Interroger l'inconnue...
Dans l'immeuble une fête avait lieu et pendant que moi je pensais, ailleurs on s'amusait. Très raisonnablement toutefois, car la musique n'était pas forte du tout. Et pourtant, j'aurais aimé entendre cette musique. Histoire d'écouter autre choses. Mais j'entendais aussi les rires, les verres qui tintaient pour trinquer à la santé de l'un ou de l'une. Les rires, les cris de joies, un soupçon d'amour dans le timbre des voix... oui tout ça, arrivaient à mon cerveau qui lui pensait à une situation moins confortable.
Un moment, la douceur des bruits de la nuit me fit douter du bien fondé de mon opinion. Ne serais je pas dans mon tors le plus complet ? N'aurais je pas commis une maladresse dont je suis le champion envers Lucie ? Qu'est ce qui m'arrive ? Qu'est ce qui lui arrive ? Qu'est ce qui nous arrive ? Et d'abord qu'est ce qui peut me permettre d'employer le nous ? Mais qu'est ce qui peut m'empêcher de ne pas l'employer ?
Milles et une question me traverse l'esprit... milles et une réponses aussi.
Un moment de désespoir me revient soudain. Qu'est ce qu'elle pense de moi ?
Alors, j'ai eu des réponses et des plus négatives.
Voyons voir. Elle a une excellente situation. Elle est certainement de bonne famille. Elle est diplômée et beaucoup plus que ce qu'elle voulait bien me dire. Oui, je me suis renseigner. Ben oui. C'est comme ça. Mais continuons. Elle est plutôt pas mal de sa personne. Mieux que pas mal. Bien que je soupçonne en elle un petit complexe, je ne vois rien à redire de son physique. Jolie brune de taille moyenne. Un joli corps attribué par tout ce qu'un homme peu rêvé chez une femme. Un cerveau bien constitué aussi. Un brin de malice dont je n'avais pas soupçonné au début. Un tantinet manipulatrice aussi, à ma grande surprise. Beaucoup plus ambitieuse qu'elle veut bien le dire. Bref, elle a tout pour me plaire.
Je me dis même que ma plus grosse erreur, c'est d'être tombé amoureux d'elle. Car si cela n'avait pas été le cas, je crois bien qu'elle serait ma meilleure alliée.
Mais qui sait ? Elle seule. Car moi, à présent, je doute de tout.
Donc Lucie n'a aucun intérêt à se trouver de mon côté. En tout cas, à mon sens. D'ailleurs je ne vois pas pourquoi elle pourrait s'intéresser à un homme sans intérêt comme moi.
Elle est invitée partout. Moi je suis évité. Elle siège dans la cour des grands. Moi dans les faubourgs des tout petits. Elle plaît et séduit. Heu... moi le contraire.
Mon futur est incertain professionnellement et après avoir eu ce coup de bec avec la miss, je doute qu'elle lève un pouce en ma faveur pour m'éviter de me faire bouffer par les lions. C'est tout moi ça ! Si elle ne me comprend pas, tant pis pour elle ! Cela la regarde ! Et entre deux coups de crocs je dirai « même pas mal ! ».
D'ailleurs à ce propos, si elle avait un brin de tendre sentiment à mon égard, je me dis qu'elle pourrait essayer de mieux me comprendre. Je lui ai donné mille pistes. Mais à chaque fois, elle a fait fausse route.
Bon d'accord, il faut dire que dans le genre je brouille les pistes, je suis très fort !
Elle, un brillant avenir l'attend. Moi je ne sais pas. Un beau mariage aussi certainement et peut-être d'intérêt. Moi, ça me fait fuir. Elle complimente les politiques et sa hiérarchie. Moi je leur dis qu'ils se trompent de route chaque fois qu'ils me demande mon avis.
C'est d'ailleurs la source de mon conflit avec Lucie. Nous ne partageons pas un certain point de vue. Alors, je ne dis pas que j'ai raison. Mais j'ai mon opinion et je m'y tiens. Libre à elle d'avoir le sien. Mais par exemple. Elle me dit qu'elle comprend les gens qui sont au RMI. Moi je dis, je la crois à demi mot. Mais c'est pas méchant, notez le. A-t-elle été au RMI ? Non. A-t-elle déjà travaillé au smic ? Oui, mais pas longtemps. Ses salaires ont toujours été entre 1100 à 1600 € peut-être plus. Bien sûr, ce n'est pas Byzance non plus ! Mais c'est mieux que rien. Et je suis loin de son salaire actuel. N'allez pas croire que c'est de l'envie, non. Elle le mérite. Mais moi, j'ose dire que j'aimerais que les salaires soient plus équilibrés entres salariés et que ce serait plus juste qu'ils soient de 1000 euro à un plafond de 3000 € pour les plus diplômés et les cadres qui sont quand même moins fatigués que les ouvriers travaillant à la chaînes par exemple. Là, ça la fait bondir. Alors, pour les plus riches, je suis un bolchevique ! Et bien sûr pour les plus pauvres, je suis un fasciste ! Bon, moi, je dis pourquoi pas un karlemaniste ? Hein ? C'est bien aussi ça non ?
C'est pour ça, que j'essaye d'expliquer à ma belle et tendre Lucie que le RMI, RSA créés par les pingouins qui se croient les maîtres du monde ne sont que de grossiers connards doublés d'une bande de crétins à qui j'aimerais bien faire faire un stage dans un camp de travail. Notez que c'est mon côté le plus démocrate...
Alors bien sûr, Lucie me dit que je manque de nuances. Ben houai. Faudrait qu'elle m'explique aussi ! Qu'elle me donne des arguments pour que je puisse être civilisé et bien élevé. Qu'elle fasse de moi un citoyen bien pensant. Pour ça, faudrait qu'elle me téléphone et même qu'elle passe me voir. Qu'on discute. Qu'on boive un petit café ensemble. Qu'on regarde un film ensemble. Qu'on s'embra... Bon d'accord ! Je vais trop loin ! Pffff ! Vous êtes comme elle. Vous manquez d'humour !
Ben c'est peut-être ça qui lui fait défaut à ma chtite Lucie ? Faudrait qu'elle ne prenne pas mes mots à la lettre ou bien qu'elle les analyse bien. Faudrait pour ça, qu'on discute plus souvent tous les deux. Qu'on se comprenne. Notez que moi j'aimerais. Mais elle, elle veut me voir le moins souvent.
Et c'est là, hier soir dimanche que je me suis dit :
Et si elle ne pouvait plus m'éviter ? Et moi, j'ai un plan. Mais bien sûr, je ne vais pas vous le dire parce que je sais que certains d'entre vous iraient sur le champs le lui répété.
Oui, oui ! C'est pas au vieil ours qu'on apprend à voler le miel !
Parce que bon. Elle, elle décide pas mal de choses pour moi et à ma place. Alors elle ne peut m'empêcher de faire de même ?
Je suis toujours sur sa note de déclaration de guerre. J'étudie la situation. Et j'ai déjà quelques plans de bataille pas piquer des hannetons.
Le pire, c'est que ça ne m'amuse pas.

Roméo, Juliette et tous les autres. Au fond de vos bouquins dormez en paix. Une simple histoire comme la notre. Est de celle qu'on écrira jamais.

Heu. Ben si finalement. Moi je l'écris. Et ça la dérange Lucie ? Ha ben tant pis ! Elle est bien embêter la Lucie là ! Et qu'est ce qu'elle va dire à ses amies princesses qu'un gueux ose être prétendant à son coeur ?

À suivre (peut-être)

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Commentaires
K
Madame T- J'aime aussi le café. J'en bois après le repas de midi. Mais rarement dans l'après-midi ou le soir, car je ne pourrais pas dormir de la nuit.<br /> Bises de début d'après-midi. à bientôt :)
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K
Envoleedoiseaux- Je viens de l'appeler, mais apparemment il y avait quelqu'un avec elle (une chef sûrement). Je voulais m'excuser (même si je n'ai rien fait, enfin bon), mais je n'ai pas voulu la déranger. <br /> Ce qui ne va pas entre nous, c'est qu'on n'arrive pas à s'entendre sur certains points. Je lui ai dit que c'était normal et que nous ne pouvions pas toujours être d'accord. <br /> Cela me fait juste mal qu'elle croit que je ne respecte pas son point de vue ou sa personne. Parce que c'est faux.<br /> Quant à mes sentimens pour elle, mieux vaut que je n'en parle pas pour l'instant. C'est déjà assez tendu comme ça.<br /> Merci Lou pour ta gentillesse. Une grosse bise
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E
Pourquoi tu mets pas les choses au clair. T'arreteraus de te torturé pour rien.
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M
pourquoi je veux absolumment que tu boives du café???? Bon, je vais noT que toi c'est le CHOCOLAT!!!<br /> <br /> Bises sucrées du soir...
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K
Madame T- Promis, s'il y a guerre entre Lucie et moi, il y aura une édition spéciale que vous pourrez lire tous les jours. :))<br /> Avec logo et tout et tout !:))<br /> Et si je gagne je traiterai Lucie avec tous les honneurs. :) Si si !! :)<br /> Mais pour l'instant, il n'y a pas de conflit. :)<br /> Ben un chti chocolat et laisse le sucrier :)))<br /> Bises du matin ensoleillé et étoufant <br /> 22° au petit matin moi ça me tue !!!
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L'homme qui n'a pas d'étoile
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