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L'homme qui n'a pas d'étoile
21 juin 2009

Rendez vous au soleil sous les nuages même s'ils sont absents...

Jeudi j'avais rendez-vous avec Lucie à 9H30mn dans son ancien nouveau bureau tout repeint.
J'avais pas vraiment envie d'y aller. Pour plusieurs raisons. La première, c'est que je sais le sors que la région me réserve. La seconde, c'est que je lui avais écrit un mail en début du mois auquel elle n'a pas répondu. La troisième, j'avais pas le coeur à me prendre le choux avec elle. La quatrième, c'est que je l'aime. La cinquième... ben, y a pas de cinquième.
Jeudi 18 juin, c'est l'appel...
Finalement, j'ai décidé d'y aller. Mais pas en avance comme à mon habitude. Non non ! J'y serai à 9H30mn pile poil ! J'arrive donc à l'heure précise et pas une seconde de moins. Oui, j'ai chronométré.
Je suis habillé de gris. Ben oui, j'aime bien. Toutes les hôtesses d'accueil sont là. Il y a même une chef ou une agent(e) administrative, en tout quatre personnes. Quand j'arrive, je me dirige vers les dames. C'est la blonde, celle que je surnomme en secret « belles lèvres », parce qu'elle a de belles lèvres, à qui je m'adresse et annonce que j'ai rendez-vous à 9h30mn précise. Je suis à l'heure. Elle décroche le combiné du téléphone pour m'annoncer. Elle me demande de lui rappeler mon nom. Je lui dis. Comme si elle ne me connaissait pas ! Belles lèvres va !
Belles lèvres me demande de patienter. Et je ne suis pas reçu à l'heure bien sûr ! Lucie a décidé de me faire attendre. Je patiente. Mais j'ai pas le coeur à ça. Donc, je prend deux-trois brochures, parce qu'il faut bien tuer le temps qui passe, histoire d'oublier qu'on est oublié.
Et puis je m'assoie et j'écoute les conversations. Parce que j'aime écouter les conversations. C'est comme ça. C'est instructif et puis, parfois c'est rigolo. Ben ouais. Celui qui n'a jamais osé faire ça, ne peut savoir les renseignements qu'on peut glaner à droite à gauche dans ses petites conversations qu'on pourraient croire sans importances et qui peuvent révélées maintes informations. Moi qui suis ce que je suis... je sais que c'est avec des petits renseignements qu'on gagne une guerre. Oui, mais qui le soupçonne...
En même temps, je m'évade, je me noies, dans les yeux de belles lèvres et de ses collègues. Des yeux bleus, des yeux marrons. La mer et la montagne. Le ciel et la terre.
Et puis, je vois une femme qui arrive. C'est Lucie. Je ne l'avais pas reconnu. Je n'ai pas été au devant d'elle. Parce que, comme je vous le dis, je l'avais pas reconnue et puis dans un sens, je voulais qu'elle vienne jusqu'à moi. C'est ce qu'elle fait, un joli sourire aux lèvres. Elle me sert la main. Me demande si je vais bien.
Oui, je vais bien. Et elle ? Elle aussi. Une scène comme les autres qui ne marquera pas l'histoire de France. Mais qui me marquera et elle aussi j'espère. Enfin, on peut rêver.
Elle me demande de passer devant. Décidément, elle a peur que je la mâte la petite Lucie qui a la même taille que moi d'ailleurs. Ben ouais.
Comme d'habitude, je me dirige vers les premiers escaliers qu'il faut monter afin d'ouvrir la porte qui mène aux bureaux administratifs. Je la sens absente. Et elle l'est. Elle est dans la cour en train de discuter avec celle que j'ai pris pour une chef et qui lui fait la bise tout en papotant de tout et de rien. Et que je t'embrasse. Moi, j'ai ouvert la porte. J'ai pas de temps à perdre et puis, les bisous, c'est pas pour moi. On embrasse pas les mercenaires... et c'est tant mieux.
J'arrive ! Me crie Lucie. Moi je suis déjà loin. Je suis entré. Elle court pour me rattraper. Je suis gentil, je lui ouvre la porte. Elle me demande de passer devant pour monter les escaliers casse gueule. Veux vraiment pas que je lui mate les fesses, Lucie. Tant pis. Tant mieux. Non tant pis.
Je monte les escaliers. Si je tombe, elle amortira ma chute. Bien fait ! Hé ! Qu'est ce qu'elle regarde ?!! Je l'ai senti son regard derrière moi quand je monte les marche de l'escalier, mine de rien !
Je ne suis pas un homme objet ! Je me demande si elle pense si je suis un bon coup de rein ou pas. Et puis, j'm'en fout !
On est pas là pour rigoler. Et puis, ça tombe bien... je rigole pas. Les mercenaires ne savent pas faire ces choses là.
On arrive à l'entre des portes. Elle confond la droite de la gauche. Ce n'est pas la première fois que je m'en rend compte. Elle me dit à gauche, je vais à droite. À son bureau quoi. Y'a les trois noms en marbres. Ce sont ceux du maire et des deux adjoints principaux. Sur la porte de Lucie, elle a mis une petite feuille avec son nom, prénom. C'est une feuille blanche et les lettres de son nom ont été fait à l'imprimante. Ils ont été coloré aux feutres ou bien par imprimante aux couleurs fluo, vert, bleu, jeune. Ça fait pas beau, mais elle, elle en est tout fière. Ben chacun ses goûts. Si c'était mon bureau... mais c'est pas le mien. La question ne se pose donc pas. Et puis, les mercenaires n'ont pas de bureau à eux. Ça se saurait. Moi, j'ai une table. Même pas un bureau. C'est ça l'aventure !
Nous entrons. J'entre le premier. Ce jeudi, je suis un vrai goujat. Les mercenaires sont des goujats, c'est notoirement connu.
J'attends qu'elle s'assoit. Elle se plein qu'il fait chaud. Moi aussi. J'ai horreur de la chaleur. Mais je lui dis que son bureau est bien placé. La fenêtre est ouverte, il y a une bouteille d'eau minérale. Dehors la cour est vide et on voit la rue où il n'y a personne.
Elle me demande encore comment je vais. On discute un peu, du beau temps et pas de la pluie, parce qu'il ne pleut pas et qu'il fait beau. Logique.
Je la regarde. Elle s'est coupée les cheveux. Je la trouve changée. Je la trouve belle. Je souris à son sourire. Je pourrais lui dire qu'elle est belle, parler de sa nouvelle coiffure. Mais les mercenaires ne font pas ces choses là.
Je lui dis que j'aimerais lui parler de quelque chose d'important. Oui ? Qu'est ce que c'est ?
Je lui demande si elle a reçu mon mail. Elle me dit que non. Je lui demande si c'est comme en ex-union soviétique et si les appels sont filtrés par le maire. Elle sourit. Elle ne sait pas. Ça m'étonnerait quand même ! Me dit-elle.
J'ai prévu le coup. J'ai apporté une copie de l'e-mail que je lui ai envoyé et lui donne. Elle sourit et le lit à haute voix. J'ai envie de lui dire que je sais ce qu'il y a dedans, mais comme elle tient à le lire comme ça... je dis rien. Et puis, j'aime le son de sa voix. Ben ouais,c'est comme ça.
Je la regarde lire. Elle n'arrête pas de monté les courtes manches de son tee-chirt gris. Si ça continue, elle va me faire découvrir autre chose. Sous son tee-shirt, je devine ses seins. Ses bras sont squelettiques. Elle est toute frêle comme un moineau ma petite Lucie. J'ai envie de l'embrasser dans le cou. Mais j'oublie. Ça sert à rien de se faire du mal.
Elle me dit alors que ce n'était pas la peine que je lui écrive un mail d'excuses. Qu'elle n'était nullement fâchée contre moi. Que nous pouvions avoir des avis différents. En bref, elle me copie en me disant ce que je lui ai dit la dernière fois. Mais bon. On parle gentiment de ce mail et on tombe d'accord ensemble sur tout. Comme quoi. Je me suis inquiété pour rien alors ?
Elle ment mal. Elle m'en voulait. Mais, ce n'est plus le cas. Je le sens au son de sa voix. Est-ce que je lui ai un peu manqué ? Je me le demande...
J'ai envie de lui dire qu'elle m'a manqué. Qu'elle me manque tout le temps. Que mes nuits sont hantées par son visage, son sourire... elle tout simplement.
J'espère qu'elle est au moins flattée que je me suis excuser... mais elle n'en parle pas.
Elle m'engage pas tout de suite la conversation sur mon contrat. On se regarde. Un silence....
Elle me donne son vrai mail. Celui que j'ai, c'était celle de sa collègue. Ben j'ai l'air d'un con là ! Tant pis !
Elle enchaîne. Elle me dit qu'elle a pensé à moi. Ha oui ? Elle se rappelle que j'écrivais. Elle me demande si cela m'intéresserait d'aller à un colloque là-dessus.
M'houai. Pourquoi pas ?
Elle me sourit. Elle décroche le combiné de son téléphone et appelle une collègue. Elle veut retenir une place pour moi, mais c'est trop tard. Elle est déçue. Pas moi.
C'est pas grave ! Je lui dis. C'est pas important de toute façon. J'y serais aller, histoire de sortir un peu de mon bunker, mais sans grande conviction. Elle y serait elle ? Non. Alors... m'en fout.
Elle me demande si j'écris toujours mon roman. Je suis surpris qu'elle s'en souvienne depuis novembre. Novembre... déjà...
Je lui réponds que mon dernier roman (en même temps je vous l'apprends) a été effacé lorsque mon ordinateur (Didi pour les intimes) a eut la grippe A avant tout le monde; parce que c'est un ordinateur très tendance et toujours à la pointe de la mode. Ben ouais.
Elle me demande si c'est vrai. Ben oui, hélas c'est vrai. Il me reste celui que j'ai terminé en 2001 et envoyé puis refusé par les maisons d'éditions. Mais c'est des copies, parce que le cd où je l'avais gravé est effacé. Ben oui, Didi, ne fait pas les choses à moitié.
Alors, elle me dit que c'est bien que j'ai une copie. Que je ne la perde pas surtout ! Ben non. Je vais essayé.
Je pourrais le lire ? Me demande t-elle avec son plus beau sourire.
Non.
Elle est déçue. Mais c'est comme ça. De toute façon, je le trouve nul ce roman. Et puis, pour la provoqué un peu, je lui dis que c'est dommage qu'elle ne lis pas les blogs.
Pourquoi ? Vous en avez un ? C'est vrai ? C'est quoi ? Aller ! J'y vais !
Ben oui, j'en ai un. Vrai de vrai. Mais non, on peut pas le lire. Et puis quoi encore ?
Là, je pense que si elle tombait dessus avec ce que j'écris... Ben j'suis mort là !
Elle fait la moue. Tant pis. C'est dommage. Ça parle de quoi ? Me demande t-elle en souriant.
Moi en pensée... si tu savais ?
Avant de continuer, je dois vous dire qu'un jour, j'avais fait un compte rendu sur un truc de notre travail. En fait, j'en avais fait deux. Mais pour rire, je lui ai passé celui plein de bêtises. Donc, elle l'a lu et elle s'était mise à rire. C'était bon de la voir rire. Et puis, elle m'avait demandé si c'était vraiment le vrai rapport... parce que cela ne serait pas sérieux de rendre aux huiles du conseil général un tel rapport. Je la rassurais et lui donnait le bon.
Alors on avait parlé littérature. Elle trouvait que j'écrivais bien et que je devrais écrire un roman. Et quand je lui ai dit que j'en avais déjà écrit deux, elle fut épatée et me demandait si j'avais déjà été publier. Ben non. Et pourtant, elle, elle avait aimé le rapport bidon. Trop marrant, trop drôle. Prenant et accrochant. Dommage qu'elle n'a pas de maison d'édition la petite Lucie, je pensais sans lui dire.
Et elle s'en souvenait de cet épisode. Alors elle me le rappela et me dit qu'elle avait vraiment aimé ce rapport.
J'y ai souvent pensé ! Me dit-elle. Pourquoi ne voulez vous pas que je vous lise ?
Je lui dis que c'est pas important. Que je n'ai pas envie de l'ennuyer. Et puis, je lui avoue que j'ai déjà refusé la proposition à une amie très chère qui a un mari qui écrit aussi... donc.
Elle est un peu triste là. Je la rassure. Cela n'a rien à voir. C'est juste que je me juge mal sur mes écrits. Elle me dit que je ne devrais pas.
Et puis elle revient à la charge avec le blog.
- Bon ! On y va dessus alors ?
- Toujours non !
- Halala ! Allez quoi ! Juste pour voir ! Dit-elle en riant.
- Non. Mais vous pouvez me trouvez, vu que je suis sur presque tous les moteurs de recherches. Mon blog est aussi en plusieurs langues...
- C'est vrai ? Mais vous avez beaucoup de monde qui vous lis ?
Là, je lui mens en lui disant que oui.
Alors, elle me dit en riant, qu'elle le trouvera. Ben chiche ! Chiche alors ! Elle va le faire ! Si elle gagne, je lui dirai un secret.
Et puis Lucie me dit qu'il y aura bientôt des rencontres écrivains et auteurs, mais en juillet. Elle me demande si cela m'intéresse. À moins que je sois peut-être en vacance. Je lui réponds pourquoi pas.
Alors, elle me dit qu'elle a une réservation là ! Elle fouille dans son sac. Elle l'a laissé chez elle. Mais elle doit toujours l'avoir. Si je le veux... elle me la donnera. Mais elle ? Non, elle n'y va pas. Elle me parle de la médiathèque de notre capitale régionale. Elle a aussi un abonnement gratuit. Elle me le donnera aussi.
Moi, je préférerais un rendez-vous dans un parc avec elle... mais les mercenaires ne disent pas ces choses là. Et puis, elle a son chouchou chéri.
Et puis, les mercenaires n'ont pas droit à ces choses là. C'est la vie. C'est comme ça.
Elle m'appellera me si elle retrouve l'abonnement gratuit. D'accord.
Elle me demande si j'ai vu gentil collègue. Oui. Il devait la rappeler, mais il ne l'a pas fait. Le mystère reste entier. Elle le rappellera me dit-elle. Moi, je lui répond : si vous voulez.
Lucie joue avec ses cheveux. Comme j'aimerais passer ma main dedans. J'aimerais les caressés. Oubli ça !
Tu es belle Lucie. Comme tu es belle. Comme je t'aime ! Si tu pouvais le savoir ! Si tu pouvais savoir combien je t'aime !
Mais peut-être qu'elle a des soupçons. Ça l'intéresse pas. Je ne suis pas de ceux qu'on regarde. Je suis transparent. Je suis invisible. Et pourtant, elle me regarde avec ses beaux yeux. Il y a de l'étonnement dans son regard. Ses yeux fuient au plafond, à droite à gauche. Je la fixe. J'ai besoin de ça. Parce que je sais que je ne la reverrai plus. Ça la gêne un peu. Alors j'arrête.
Lucie a un gros rhume. Elle fini par éternuer. Cela me fait rire. Fallait que ça sorte me dit-elle. Elle se mouche. Même là, elle est belle ! Je lui dis que c'est la grippe A. Mais dans quelques mois, on rira tous moins...
Parlez pas de malheur me dit-elle. Moi : pourquoi pas ? Elle sourit, moi aussi.
Et puis le temps passe trop vite. Elle sort le contrat. C'est déjà fini. On lui a confié le boulot pénible. Elle le sort tout doucement. Vous saviez ? Oui, je savais.
Ça serait bien un monde si on avait plus besoin de mes services ! Tenez ! Vous par exemple ? Je suis certains gentil public que vous avez besoin d'un mercenaire ? Je suis pas cher ! 15 000 euro par jours... Non ? Tant pis...
Et puis, elle me dit qu'elle a une idée ! Encore ?
Oui, elle téléphone a quelqu'un. Paraît que le conseil général ouvre une sorte de concours. C'est pour écrire des scénarios pour des téléfilms ! Elle lâche pas l'affaire la petite Lucie ! Pourquoi fait-elle ça ? Le téléphone sonne et elle demande une dame qu'elle semble connaître et après quelques papotages elle lui explique son appel sans que je puisse intervenir. Elle me vend ! Elle me vante ! Elle dit même que j'ai écrit des pièces de théâtre ! Elle est folle ?
Bon, ça marche pas. Le concours est fermé. Elle fait les formules de politesse et raccroche un peu déçue encore une fois.
- Décidément ! C'est pas de chance ! J'aurais voulu vous aidez !
Mais c'est pas grave. Je la rassure. Elle essaye tout ce qui n'est pas possible. Je la rassure encore et lui dit que j'ai d'autres pistes. C'est un peu vrai. Beaucoup faux.
Il est 10h30mn. Je lui rappelle l'heure. Elle n'a pas d'autres rendez-vous. Mais moi, j'en ai peut-être un ? Me dit-elle. Non. Alors, je m'ennuie avec elle ? Mais non !
Si tu savais ? Moi j'aimerais resté avec toi ma Lucie. Mais si je reste... ça sera pire. Plus je reste, plus c'est dur. Mais bon. J'suis encore en contrat jusqu'à fin juin.
Mais le temps qui passe nous le rappelle. Le téléphone sonne. Elle décroche et note le rendez-vous sur son agenda. Puis, elle appuie sur une touche de son téléphone. C'est mieux que je la laisse. Sinon, elle sera en retard.
- Vous pourrez venir me voir en août si vous voulez ? Vous n'habitez pas loin non ?
- Oui, je passerai. Mais c'est légal ? Parce que je ne veux pas vous embêtez dans vos rendez-vous...
- Et bien attendez ! Je le prends le rendez-vous si ça vous rassure ! Qu'est ce que vous pouvez être protocolaire ! Le 6 ça va ?
- Oui.
Et nous nous quittons. J'aurais des tas de choses à lui dire encore.
On a parler trop de moi. J'aime pas. J'ai pas pu en placer une sur elle. Qu'est ce qu'elle allait faire cet été ? J'aurais pu lui dire au moins qu'elle était belle avec sa nouvelle coiffure. Mais non ! Vous savez pourquoi... oui... les mercenaires nananère !
J'aurais aimé parler de ce qu'elle aime. De connaître ces passions, ses envies, ses espoirs... Finalement, je ne saurai rien.
On se dit au revoir. On se serre la main. On tien nos rôles. Tout est bien. Tout est carré.
Dans le couloir, je descends les escaliers. J'entends un de ses collègues de la mairie l'interpeller. Ils discutent, ils rient. Moi, je m'en vais. Pour que ce soit parfait, il aurait fallu une musique d'harmonica pour accompagné mon départ. Car ça aurait fait plus mieux non ? Pfff ! C'est d'un nul !
Je rentre chez moi. Je vais bien. Oui, je vais bien. Son souvenir est encore là dans mon esprit. Dans mon coeur...
Vendredi 19 au soir. Mon téléphone a sonné trois fois. Personne au bout du téléphone. Si seulement c'était elle.
Je crois que bientôt, je vais quitté la ville.
C'est la vie. C'est comme ça.
Ce soir, j'entends le train qui passe. Y'a toujours un train qui passe. Il m'attend.
Ce soir, je me dis : c'est quand le bonheur ? Personne ne me répond.
Ne vous fatiguez pas. En ce qui me concerne, je connais déjà la réponse.
C'est la vie... c'est comme ça...

Petit messages aux administrateurs de Canalblog.
Ça serait bien si j'étais à l'affiche... c'est pas pour moi. C'est pour Lucie. Elle cherche mon blog. Peut-être que là, elle le trouvera ?
Comment ça hein ? Vous ne faites pas ça pour les mercenaires ?
Pffff ! J'aurais dû m'en douté.

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