Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'homme qui n'a pas d'étoile
5 mai 2010

Point com'

Bientôt je vais revoir Lucie. Alors oui, vous allez me dire... t'es contant ?
Ben oui et non. Oui, parce que ça fait quand même sept mois qu'on ne s'est pas vu et non pour les raisons suivantes. Pour cela, il vous faut savoir les choses suivantes. Je vous vois déjà baver à l'avance. Halala ! Vous êtes incorrigibles !

Quand Lucie est moi, nous nous sommes rencontré pour la première fois, nous étions d'accord sur beaucoup de points. C'est d'ailleurs dingue comment nous nous entendions bien. Elle avait des propos, à la limite, révolutionnaire. Moi, vous me connaissez un peu. Mais force est de constater, que nous nous entendions bien, pour ne pas dire que nous étions en osmose tous les deux.
Et puis, le temps a passé. Elle a commencé à voir en moi, une sorte de réactionnaire. Bon, là, je ne suis pas d'accord. Je ne suis pas réactionnaire, mais un peu conservateur sur certains points. Mais qu'est ce qui nous unissait hier et nous sépare aujourd'hui ?

Lucie travaille dans le social. Elle avait une vue de compassions sur les personnes en difficultés qu'elle suit dans le cadre de son travail. Moi, je partageais son point de vue. Aujourd'hui, je la trouve à la limite de la pitié. C'est ce qui nous sépare. Avoir pitié de quelqu'un c'est un sentiment que je n'ai pas, que je me refuse d'avoir, pas par méchanceté, pas par rejet ni par manque de compassions, mais par respect pour les gens. Donc pour elle, je suis quelqu'un d'insensible.
Au début de son contrat, Lucie désapprouvait certaines méthodes de sa hiérarchie et mettait tout son coeur pour venir en aide du mieux qu'elle pouvait aux personnes en difficulté. Je l'appréciais et la soutenais dans cette voie que je trouve des plus noble. Aujourd'hui, elle a changée. Plus disciplinée (peut-être), plus responsable (c'est ce qu'elle me dit, raillant mon côté contestataire qui d'après elle, parle mais ne fait rien) et elle a un langage un tantinet supérieure envers les gens qu'elle côtoie. Hors, l'année dernière, c'est sur ces points que nous nous sommes fâché. En tout cas, sur lequel nous sommes en désaccord.

Naturellement, pour elle, je suis dans le camp des méchants (heu... il en faut quand même !) et pour moi, c'est elle qui ne comprend rien, préférant suivre ses petits chefs comme un toutou avec une laisse (oui, bon, n'oubliez pas qu'elle a dit que j'étais un réac' !).

Nos reproches. Lucie pense que je ne suis qu'un mec butté qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez (heureusement pour moi, j'ai un long nez... heu.. pas comme Cyrano hein !!!).
Moi, je trouve que depuis qu'elle a signée son CDI et que madame est fonctionnaire, je la trouve plutôt... comment dire... un tantinet bourgeoise pète sec qui se la joue « je sais tout ». Je n'aime pas le ton supérieure qu'elle emploie avec les gens. Je trouve dommage qu'une femme aussi intelligente se voile la face sur la situation catastrophique actuelle pour se faire mousser par ses chefs. D'être carriériste et de ne penser qu'à sa petite personne plutôt qu'au bien être de ceux qu'elle est sensée aider, même si je reconnais que ce n'est pas facile. Que depuis que madame a sa plaque et tout et tout, j'ai l'impression de me retrouver en face d'une parfaite inconnue. Je lui reproche aussi de ne voir que par les yeux de son mec et plus par les siens. Bon d'accord, c'est une attaque personnelle.
Elle, me trouve. Ben de plus en plus réac' (que dire d'elle ?), complètement ignorant des dossiers (heu... c'est pas faux. Par contre, je suis sur le terrain de la misère, pas dans un bureau comme son chéri d'amour (je sais... je ne suis qu'un vilain jaloux !), autoritaire (moi ?!!!!), totalitaire (Hoooo ! Ceux qui osent la soutenir je les fais fusillé sur le champs !), borné sur mes idées (bof... bon d'accord !), qui refuse les compromis (pourquoi faire ?), balourd (héééé ! Mais pas d'insultes !), qui veut faire tout par lui-même et qui refuse les mains tendues (même pas vrai !!!! Mais pas celles qui veulent me donner des baffes ! Et pis je vois pas de mains tendues moi ! Où hein ? Où ? Une main qui tue... oui là !).

Nos divergences.
Lucie a adopté la théorie socialo-popo pour ne pas dire UMPS qui consiste à regarder les chômeurs comme des coupables. Même si elle prétend le contraire, je vois bien qu'elle le pense. Elle pense que c'est normal que certains doivent travaillé gratuit pour des employeurs qui ne les embaucheront pas afin de prouver qu'ils sont prêt à travailler ! Mais oui.
Moi, je pense que le travail est un droit et que toute personne devrait pouvoir bénéficier avec un salaire décent ! (n'oubliez pas que je suis réac'). Que les rmistes sont au bord du gouffre et que cela va déclencher une émeute, même si le 1er mai, la manifestation a peu mobilisée. Je sais que la colère gronde et qu'elle frappera bientôt et que ça va faire très mal ! Donc, lorsque j'ai dit ça, elle m'a dit que j'encourageais ces pratiques fascistes (heu... Besancenot est fasciste ? Les syndicats sont fasciste ? Savait pas...).
Je pense qu'il faut un vrai accompagnement à l'emploi pour tous les demandeurs d'emplois et un dispositifs pour les plus jeunes en difficultés, les quinquagénaires, les rmistes éloignés de l'emploi et les personnes en très grandes difficultés qui sont sans abris, les personnes étrangères sans papiers sur-exploités, apporter une aide à la langue françaises aux femmes étrangères isolées vivant de l'ombre de leurs maris pour qu'elles s'épanouissent . J'ai osé dire enfin qu'il faut aider tous les chômeurs de France (notez toujours que je suis réac'). Et pour moi, les plans qui devaient être accomplis mis en place par Marin Hirsh ne l'ont pas été par les socialistes qui dirigeaient en majorité les régions (et maintenant c'est pire) pour cause qu'ils voulaient gagner les élections. Ces mesures ont été un fait exprès pour moi. Et qui trinque ? Les demandeurs d'emplois et surtout ceux qui sont sans ressources ou au RMI (je garde l'ancien régime pour qu'on comprenne). Alors oui, j'ai dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, d'où mon écartement des comités et le courroux des barons de gauche comme de droite -UMPS- de ma région. Pour Lucie, je suis donc quelqu'un de dangereux qui veut mener notre pays à sa perte et qui ne comprend rien. (faite attention, je suis un méchant dictateur !) Pourtant pour moi c'est clair. Ne rien faire, c'est laisser faire !
Et pourtant, au fond de son coeur, je sais qu'elle pense comme moi. Mais comme son chéri bibi pense autrement (et il est de gauche le guignol !) et bien, Lucie se tait et pour elle, je ne suis qu'un méchant réactionnaire, voir un fasciste. En même temps, elle voit des nains partout en ce moment... (bon d'accord ! Je me moque ! Mais bon, elle m'a traité de fasciste !).
Voilà où en sont les choses. Elle est du côté des gentils socialo-umpopos qui s'en foutent des chômeurs et moi je suis un méchant pas beau réac' qui défend les plus démunis afin qu'on ne puisse pas leur écrase la gueule plus qu'ils le sont déjà. (notez que je suis réac' là !, vous suivez j'espère ?)

Alors qu'est ce qui nous rapproche encore maintenant.
Sa confession sur sa propre opinion au téléphone, il y a deux semaines. Sa douceur qui parfois prend le dessus sur son côté « madame de la Haute société », celle qu'elle a été, c'est à dire une personne droite et sincère, mais qui se cache, certainement pour se protéger et je peux le comprendre, derrière un air qui se voudrait autoritaire et froid.
Les sentiments qui nous rapproche et que nous nous efforçons de caché. Même si... j'ai des doutes...

Et pourtant.
Dans le camps des gentils qui vont décidé ce qu'ils réservent aux rmistes et qui vont en détruire quelques uns au passage se trouve, Lucie. Vous avez le droit de la huer !
Dans le camps des méchants qui vont défendre les rmistes, vous avez un mercenaire-espion-super z'héro et z'amoureux sans n'amoureuse, le dit Karleman. Vous pouvez m'applaudir. Hééé ! J'ai dit m'applaudir ! Pas me huer ni me siffler ! Pffff !

Donc, mercredi 5 mai de l'an de grâce 2010, un terrible combat entre les pingouins de la commission et moi aura lieu. Ben oui, moi contre six. Alors normalement, il devait y en avoir cinq autre avec moi, mais laisser moi vous expliquez. Le premier s'est fait mal au doigt donc, il ne vient pas. Le second s'est fait mal au pied, donc, logique, il ne vient pas non plus puisqu'il ne peut pas marcher. Le troisième ne vient pas parce que son copain le premier n'est pas là. Le quatrième... on sait pas où il est. On le recherche toujours. Quand au cinquième, il a une rage de dent et il a dentiste le jour dit à 14h00 précise. Ben oui... d'accord avec vous.. c'est ballot... Il n'en reste donc qu'un. Oui mes ami-e-s, votre dévoué et super z'héro Karleman le bien nommé ! En résumé ceux qui devaient être dans mon camp, se sont défilés, les lâches ! Tant pis, je lutterai seul ! J'ai l'habitude !
En même temps, ils seront seulement six et pour moi ça va être du gâteau. Ben ouais.
Parce que oui, nous en sommes arrivé là. Elle et moi, pour la première fois, nous allons être de véritables adversaires. Nous allons nous déchirés (et pas dans des draps... ben oui mais bon on peut pas tout avoir non plus !!!), nous écarteler dans une arène sanglante d'argumentation (pas de « mon amour », « je t'aime » et tout ces mots doux... les mercenaires ne savent pas dire ces choses là), nous faire des prises (mais non pas de kamasoutra !) de joute verbale et certainement quelques coups bas.
Alors. Pour tout vous dire, j'ai été étonné qu'elle soit contre moi. Mais bon, je ferai face.
Heu... Juste une petite chose que petite Lucie a oubliée. Je ne vais pas lui faire de cadeau. Ha ça non ! Elle et les cinq autres guignols, je vais les anéantir, les broyés, en faire de la chaire à saucisse (miam ça me donne faim).
Parce que... n'oubliez pas que j'ai un monstre qui est en moi. Moi j'aime Lucie. Mais lui, il ne la connaît pas.
J'ai rayé de mon vocabulaire : capitulation, pitié et sentiment. Une seule chose compte pour moi aujourd'hui. La victoire de ce que je pense juste ! Et je pense que défendre les plus démunis, ça en fait parti !

Ne croyez pas que je n'ai plus de sentiments pour Lucie. Mais je dois les taire pour mieux vaincre cette commission débile dont elle a décidé de rejoindre pour son avancement. Et pour cela, je vais devoir faire taire mes sentiments pour elle et de les cacher deux fois plus. Je la combattrai comme les autres. Ça sera dur... oui, c'est vrai. Mais que voulez vous... c'est la guerre mon seigneur !

La suite bientôt... si je ne suis pas envoyé au goulag ou si je ne suis pas exilé sur l'ïle d'Elbe.
De toute façon, je pourrai pas, j'ai un autre combat à mener au Royaume (ben oui, chevalier prétorien c'est un boulot pas possible ! Et avant ça, Obama m'a demander une petite aide pour colmater la nappe de pétrole dans le Golf et pour rétablir la situation de la Grèce. Ben oui, je suis un super Z'héro, ne l'oubliez pas et les autres sont pris.... donc reste que moi.
Donc, si je suis absent, les prochains jours... ne m'en voulez pas.
Quelle vie trépidante on mène quand on est super z'héro quand même !

La suite à 21 Heure !!! vous saurez tout sur ce qui s'est passé à cette commission !

Publicité
Commentaires
L'homme qui n'a pas d'étoile
Publicité
L'homme qui n'a pas d'étoile
Archives
Publicité