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L'homme qui n'a pas d'étoile
27 septembre 2010

La princesse et le gueu chevalier

Il était une fois, un jour de grand vent froid, dans le royaume de Lorraine, un homme qui entra au château en disant qu'il était chevalier d'un comté inconnu. Il demanda, comme la coutume le voulait, de partager le repas avec les barons de Lorraine appelée aussi Lotharingie. On lui donna donc le couvert, comme la coutume de l'aumone et de l'hospitalité le voulait.

Dans ce château, vivait une petite princesse, se prénommant Lucie, et qui se croyait tout permis parce qu'elle était jolie.
Elle s'était introduite dans le lit du Maire du Palais en le séduisant et depuis ce jour, c'est un peu elle qui dirigeait ce royaume à son gré et à ses humeurs. Elle faisait tourné toute les têtes et tout son monde en bourrique, de son mari, de ses amant, des Barons au simples manants. Elle aimait voir tous ces mâles, jeunes et vieux qui tendaient la langue d'envie et le reste, impossible à citer ici, sur son passage en la voyant, dans les couloirs du palais, se déhancher .
Et ce jour-là, un pauvre et vilain chevalier entra dans le château pour demander gite et hospitalité, sans même poser un regard sur elle.
Chevalier ? demanda la princesse à ses courtisans. Tout en le toisant de sa grandeur avec mépris et en riant tout bas de cet homme se disant noble et pourtant si simplement vêtu. Un manant oui ! Il semble bien pauvre, mal habillé, mal nourri, avec ses manières de paysan. Ça un chevalier ? Vous rigolez messires ? Dit-elle en se levant et dans l'indifférence des seigneurs de haut rang qui ne prirent pas la peine de lui rappeler la politesse et les bonnes manières dû à son rang mais préférèrent continuer de s'empiffrer pendant que le peuple jeûnait.
Le chevalier ne se démonta pas et fixa de ses yeux vert automnes le regard bleu-gris de la jeune femme. Il ne baissait pas les yeux en la regardant. Ne rougissait pas lorsqu'elle essayait de le troubler.
Mais de quel droit ce manant osait braver son regard et même osé poser ses yeux sur sa magnifique majestée ? Non mais vous l'avez vu ce balourd ? En plus il ne semble pas seulement pauvre, mais il est laid ! Seigneur qu'il est laid ! Disait tout bas la princesse à ses amies et jouvenceaux courtisans de la noblesse.
Quand le chevalier pris la parole, il dit franchement ce qu'il pensait de cette noblesse décadente indigne de servir le noble royaume qui l'envoyait en éclaireur. Il se leva et préféra s'asseoir à côté des pauvres pour partager son repas avec eux. Quel affront il fit à la noblesse ! Bien que ceux-ci vexés, ne dire mot, et continuèrent, tels des animaux, à faire honneur au banquet.
La princesse le toisa de son regard des plus méprisant. Voyant que l'homme ne prenait pas compte de son joli minois, elle s'approcha de lui. Et avec un grand sourire lui dit ces mots amers :
- Mais pour qui vous prenez vous messir ? Êtes vous de si grande noblesse que vous ne vouliez à côté de notre seigneurie posez vos fesses ?
Ses amies, galants et autres nabots de la dite noblesse et richesse de Lorraine se mirent à rire aux éclats devant le bon jeu de mot de la jeune princesse.
- De quel noblesse me parlez vous damoizelle ? De celle qui siège en ces lieux pour rendre justice ?... mal apparemment... Ou bien de vous et vos amies donzelles, cyniques et sans expériences aucune de la dure réalité des faits de la vie de votre peuple que celui de passer votre temps assissent sur vos, justement dit à l'instant, fesses ? Je crains qu'ici et ailleurs au royaume de Lotharingie, il n'est point de noblesse pour écouter les souffrances et la détresse du peuple... si ce n'est que vous et vos amies galantes qui, j'en ai bien peur, gouvernées avec leurs jolis petits culs, en passant de couches en couches le soir venu, ce royaume qui n'est en fait qu'un bordel... Votre Baron et ses compagnons trop gras et lâches sont devenu faibles et impotent ! Leurs queues ont plus de fonctions que la crasse de leurs cervelles ! Quant à vos jouvenceaux ne sachant même pas se battre et laissant chasser leurs chiens à leur place, ce n'est point des burnes qu'ils ont accrochés à leurs bas-ventres, mais des boursettes impuissantes ! D'ailleurs, vous le voyez bien ! Aucun ne bouge ! S'ils sont aussi vifs au lit, je comprends votre agressivité de damoizelle mal baisée. Demandez service à leurs chiens de chasse, ils sauront j'en suis certain, vous contentez à leur place...
- Mais de quel droit messir osez vous m'insultez de la sorte ? Quel affront vous faites à la noblesse de notre glorieux royaume ! Par cet affront nous devrions vous jeter à la porte !
- Il n'y a point d'offenses ni d'affronts fait, jeune damoizelle, lorsque vérité est dite. Quant à votre royaume, en vérité je vous le dis, ce n'est pas par ces porcs gras et stupides qu'il sera sauvé des hordes vengeresse qui vont le trucidé.
- Comment messir ? Vous osez nous menacer ?
- Non point damoizelle. Pas moi, mais l'armée qui me suit. Celle de notre seigneur et maître... et après son passage, il n'en restera que cendres et suies.
- Ho mais ! De quel droit ? Comment savez vous cela ? Êtes vous un espion d'un quelconque ennemi ? Dites nous la vérité ! Sinon, au donjon, il vous sera conduit !
- Espion... je ne le suis point. Je ne suis qu'un observateur... et ce que je vois ne me conviens pas et m'écoeure.
- Mais qui êtes vous messir pour nous conseiller sur la conduite de nos affaires à tenir ? Vous ressemblez à un manant débarquant d'on ne sait où et osez nous donner des leçons sur la façon de gouverner nos gens à nous ? Alors que vous préférez la compagnie des pauvres et ne semblez, par vos manières, très peu instruit !
- Je suis le maître de ce pays ! J'en suis le Seigneur, le Roi, l'Empereur ! Je vous le dis !
- Comment ?!
Rire dans l'assemblée. Puis la jeune femme reprend.
- Mais regardez vous messir ? Vous ressemblez plus à un gueux qu'à un seigneur de noble sang ! Sang bleu ne saurait mentir ! Vous n'êtes point noble et certainement point le seigneur de ce royaume de Lotharingie !
- Je m'appelle Karleman, chevalier paladin ! Sachez, jeune damoizelle, que le nom du royaume que vous venez de prononcer n'est point du tout authentique, car il se nomme en vérité, Lothringen de son vrai nom, déformer par votre noblesse incompétente et décadente.
- Ha ça ! Mais de quel droit lancez vous de telles insultes ?
- Du droit qui fait de moi, que c'est à moi que ce royaume appartient et revient , au nom du seigneur qui m'a fait Roy pour défendre les pauvres et les plus démunis !
- Mais messir ! Comptez vous nous soumettre avec votre langue ? Ou bien êtes vous fort comme Hercule que vous pourrez battre notre garde à vous seul ? Dit-elle en riant aux éclats accompagnés par toute l'assemblée bedonnante et décadente.
- Non point damoizelle. Avec mon épée et mon poignard. Et mon armée qui arrive pour vous coupez la gorge.
- Seigneur !
Un bruit dans la cour. Des hommes en armes. Les cris, la terreur.
- Ne me faites pas de mal seigneur ! Je suis à vous ! Puisque vous êtes vainqueur !
- Non madame... Nous vous épargnerons vous et vos amies catins après nous êtres servi. Mais, vous n'êtes point digne de ma personne. Vous n'êtes doué d'aucune noblesse. Si vous l'aviez été, vous auriez été plus clémente envers le peuple ! Hors, vous avez la beauté et non la bonté ! Pour moi, c'est comme de la soupe sans sel ! Disparaissez de ma vue !

Et c'est ainsi que le royaume de Lorraine fut vaincu et remplacer par la vrai noblesse, le peuple. Et depuis ce jour, l'étendard sanglant en fut la bannière.
La princesse déchue fut jeté à la rue. Mais le Roy était bon et elle eut droit comme tous les anciens nobles à une petite cabane en bois. Elle dû travailler dure. Et plus tard, elle compris dans la douleur et la dure labeur, le véritable sens du mot noblesse.
Car on n'acquière pas le titre de duchesse, comtesse ou bien de princesse avec des caresses et nul besoin de titres pompeux pour pouvoir et savoir bien gouverner, c'est inscrit dans les gènes et ce savoir ne s'apprend pas dans les salons et surtout pas en y faisant rien et surtout pas en y roulant des fesses.



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Commentaires
K
Sansonnette - Merci pour le prénom. :)<br /> Bon week-end aussi à toi. Bisous
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S
le chanteur c'est Arnold Turboust<br /> j'aime ce prenom Adelaide... <br /> passes un bon we! bisousss
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K
Sansonnette - Merci pour tes commentaires. bisous
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K
Sansonnette - Moi, j'ai des images du clip qui me revienne. Comme j'aimerais avoir le HD pour pouvoir voir la belle Zabou. <br /> Et le chanteur, qui s'était ? Parce que c'est lui qui chante... Je les vois tous les deux en blanc et en costume de l'avant révolution. <br /> Elisa a tapé dans le mille... mmmh... je pense qu'elle veut me taquiné plutôt. :) et toi aussi. :) Bon, je le prend bien. ;)<br /> Adélaïde vous êtes belle
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S
moi aussi j'aime bien taquiner et moi aussi des fois je vais trop loin<br /> oui oui c'est ça la chanson... je la connaissais par coeur,ça m'a fait drole de la réentendre<br /> et Elisa a tapé dans le mille je trouve!<br /> bisous
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L'homme qui n'a pas d'étoile
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