POUR UNE POIGNEE DE DOLLARS

C'était un mâtin. Un mâtin ensoleillé. Un mâtin qui n'existe que dans l'est de notre pays. Ici, on l'appelle, temps super, mais c'était seulement un mâtin comme les autres.
J'étais allé relever mon courrier. Dans ma boîte au lettre, j'avais trouvé une lettre. Rien de plus normal et banal, vous me direz et vous avez raison car les lettres sont distribuées dans les boîtes ainsi nommées sont faites pour cela. Ce n'était pas une lettre comme les autres. C'était une lettre officielle du maire de ma ville. Dans cette lettre il me demandait de venir le voir mercredi après-midi à 14H00mn.
Je me demande bien ce qu'il me voulait, mais j'avais bien une idée.
Le fameux mercredi arriva et je me rendais au rendez-vous fixé. J'ai été plutôt bien accueillit. Il m'a prier de m'asseoir dans un fauteuil confortable. Et là, il me dit la raison de sa convocation.
Avant de continuer, j'ouvre une parenthèse.
Je suis certain que beaucoup d'entre vous se sont demander quel métier j'exerce. Et bien, je vais vous le dire aujourd'hui. Comme quoi, à force de patience il y a récompense.
Je suis un mercenaire. Un nettoyeur de ville, comme il en existait à l'époque du Far West. J'ai nettoyé une ville et puis une autre et encore une autre, l'avant dernière où j'ai rencontré Cécile. Et puis, je suis venu dans cette ville.

Le maire m'annonce un peu gêner que mon contrat est terminé. Ici c'est fini. J'ai rempli mon job, on a plus besoin de moi. Il me demande maladroitement, pour ne pas dire hypocritement, si j'ai l'intention de rester, mais je sais qu'il ne le souhaite pas. Je le rassure. Je m'en vais. Une autre ville m'attend. J'ai un contrat ailleurs. Et puis, dans mon métier on n'a pas d'attache. Aujourd'hui, je suis là, demain je serai ailleurs. Il ne vaut mieux pas rester dans la même ville. Je n'ai pas envie de finir avec une balle dans le dos au moment où je m'y attendrai pas. C'est ça ce job. Pas d'attache. Pas d'amis. Pas de famille. C'est une vie d'errance et de solitude.
Alors à la fin du mois, je m'en vais sans me retourner.
Je n'aurai pas le temps de courtiser la petite brune à qui je semblais plaire dans cette ville. Pas plus que la blonde et la mystérieuse rousse aux talons hauts et à la jupe en skill noir. Pas le temps pour ça. J'irai boire un café avec la petite Lili qui travaille au saloon. Elle, elle comprendra et ne versera pas de larmes. En tout cas, pas devant moi. C'est aussi une mercenaire à sa manière. Chacun son métier et les vaches seront bien garder.
J'ai rendu ma plaque de shériff. Ce soir, je vais astiqué mes colts pour la nouvelle ville qui m'attend. Régler ma note au restaurant chinois et à la blanchisserie. Aller à la banque clôturer mon compte.
Je partirai au soleil couchant, parce que c'est à ce moment là que les pistoleros partent. La nuit, tous les chats sont gris.
En parlant de chats. Lorsque le maire m'a demander quand je partirais et que je lui ai donné la date, j'ai vu son chat qui se marrait. C'est la première fois que je vois un chat rigolé. Mouaih.

Prochaine ville : Deadwood. Tout un programme...

Comments

[eve]

Ton déménagement se passe bien surtout?? fais moi plaisir Karl,ne dis pas "chère ève"ça me donne l'impression d'être une femme hyper guindée!tu peux mettre pourquoi pas "ève chérie"!ha!ha!ha!je blague!!!bisous à toi...

[Karleman]

Merci Chère Fizabou pour ton commentaire et tes bisous.
Si j'ai découvert des choses intéressantes ? Oui beaucoup de choses. Bisous

[fizabou]

yesss , des amateurs de stephen king ici whaouuu moi aussi j adore ! au fait mon cher karl et le fameux coffre de pirate de ton oncle ? y as tu fait des decouvertes interressantes ? sans rentrer dans les details bien sur qui n appartiennent qu a toi ! je suis curieuse , je sait lol ! mais que veut tu , c est ma nature et ton mystere me fascine ! gros bisous a toi mon cher karl

[Karleman]

Tony - Oui tu as raison, je préfère les endroits sombres et discrets. Surtout pour m'y reposer. Le reste du temps...
Merci pour ton amitié, cela me touche.
So Long Amigo.

[Karleman]

Mimi - A Sunshine Island ? C'est un endrit trop brillant. Je crois que certains pistoleros finissent leurs jours là-ba. En retraite non ? bah j'y passerai un jour. Plutôt un soir, juste pour t'embrasser.