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L'homme qui n'a pas d'étoile
6 février 2009

Servir notre Seigneur et notre Royaume : L'adieu

Après cet épisode d'arrestation des conspirateurs, notre groupe des douze prétoriens apprentis étaient à la fin de leur apprentissages.
Nous allions recevoir pendant une cérémonie la remise de nos insignes. Nous devions prêter fidélité à Wolf et à notre Royaume. Nous devrions passer aussi une dernière épreuve, celle de la marque. Nous serions marqué d'un signe sur mains au fer rouge pour qu'on nous reconnaisse à tout jamais comme appartenant à notre patrie et à son seigneur.
Rudolf nous convoqua, Vik, moi et un autre prétorien d'un autre groupe de douze (rappelez vous que nous étions en groupe de douze et en sous-groupe de trois), pour nous parler.
Vik fut le premier à passer. Il n'avait pas été à la hauteur. Toutefois, il avait toujours fait montre d'une parfaite camaraderie. Vik ne voulait pas devenir prétorien et Rudolf en fut fort déçu. Il fut donc affecter à la chevalerie blanche, la garde des druides dans Brosseliante. Il devait partir sur le champs et à eu quelques minutes pour nous dire au revoir. Le jeune apprenti prétorien qui passa après Vik ne fut pas accepter non plus. Il était bon guerrier, mais avait dormi pendant la garde et avait eu d'autres problèmes de discipline. Il n'était pas bon camarade non plus. Il avait dénoncer plusieurs de son groupe et cela, dans la garde noire, ce n'était pas bien vue. Il serait donc affecter dans l'armée classique. Lorsque je compris tout cela, je me disais que c'était fini pour moi. J'étais aussi heureux car je ne voulais pas être prétorien. Je ne voulais plus assassiné des gens sous prétexte qu'ils trahissaient ou qu'ils gênaient. J'étais beaucoup attaché au Royaume, mais j'avais trop vu de massacre.
Mais je fus étonné d'être pris. Rudolf me reprocha quand même de ne pas être assez participant. Il fallait que je m'endurcisse me dit-il. Je demandais alors si je pouvais retourner dans l'armée d'Arthur, car je ne pensais pas avoir la vocation d'un prétorien. Mais Rudolf me dit que c'est justement pour ça que j'en étais digne. Il fallait que je multiplie ma rage et que je sois sans pitié. Il y avait pour ça des techniques et il allait me les enseigner et les appliquer. Pauvre de moi !
Toutefois, il me dit que je ne participerais pas à la cérémonie. Là, j'étais étonné. Il me dit que notre Seigneur et Guide avait d'autres projets pour moi. Je serais envoyer auprès de Rheynardt qui m'expliquerait tout ça.
Il me demanda si j'avais des questions concernant mon éducation militaire. Oui, j'avais une question. Elle était d'ordre stratégique et morale. Pourquoi, dans le village, notre seigneur avait-il dispersé nos gardes dans tous les coins de la ville ? Pourquoi a-t-il tuer de ses propres mains le magistrat ? Pourquoi avoir trancher la tête du chef de la vigile ? Et pourquoi j'avais le droit de devenir prétorien et mes deux camarades non ?
Et Rudolf m'expliqua tout ça. Avant il sourit à toutes mes demandes. Il me dit qu'il ne s'était pas tromper sur moi, j'étais bien celui qui était digne de la nouvelle mission.
Notre Guide avait dispersé notre armée, car il fallait se préparer dans l'éventualité d'une attaque des comploteurs et les empêcher aussi de fuir, le cas échéant. Et il m'apprit d'ailleurs qu'un groupe armée avait été liquidé ce soir là dans le village. Le magistrat se croyait au dessus de la loi. Sa mort était utile afin qu'on sache qu'aucun de devait trahir. Quant au chef de la vigile, après avoir été jeter dans le vide, sa tête tranchée a été ramener à la capitale. Il fallait faire un exemple.
Il ajouta aussi que je devais comprendre qu'être prétorien, c'était être gardien du bien être et de la sauvegarde de notre Royaume. Plus qu'une armée, nous étions l'âme du Seigneur et du Peuple.
Je devais donc à présent rejoindre mes camarades et ne pas parler de cette discussion et je sortais de la tente après avoir saluer mon maître d'arme.
J'en profitais pour dire au revoir à Vik. Je m'étais vraiment attaché à lui. La séparation fut cruelle. Même Siegfried était triste. Mais, nous espérions nous revoir. Je savais que Vik n'était pas heureux parmis les prétoriens. Le serait-il parmi la chevalerie blanche des druides ? Oui, peut-être. Je dis aussi au revoir au malheureux camarade qui n'avait pas été retenu et qui était vraiment très malheureux. Il retournerait chez ses parents et rentrerait dans l'armée s'il le souhaitait. C'était en tout cas ce qu'il nous dit.
Notre groupe de douze était donc devenu un groupe de dix. Et tout les groupes furent dissous pour en former un seul. Nous étions donc regrouper d'une autre façon et formions une vrai section. La camaraderie était bonne. Nous nous entendions bien. La discipline était toujours plus dure.
Les jours passèrent. Je n'avais pas vu passer le temps. J'allais bientôt avoir mes 18 ans. La cérémonie approchait. Et je savais que je n'y participerais pas.
Un jour, sans explication, Rudolf me demanda de dire au revoir à mes camarades. Après, je devais m'apprêter dans la tenue la plus impeccable ainsi que m'occuper de mon cheval avec grands soins afin qu'il soit des plus pimpants. Et on viendrait me chercher pour me rendre auprès de Rheynard dans notre quartier général au château.
Mes camarades n'avaient pas compris que je ne reviendrais plus parmi eux. Mais ils me dirent au revoir avec toute la solidarité qui nous caractérisaient. La plupart d'entre-eux étaient devenu des brutes épaisses. Mais nous étions tous liés par notre groupe et notre arme : la garde prétorienne. J'étais un des leurs et pour eux, j'étais plus qu'un camarade, j'étais comme un frère. Aussi ridicule que cela paraisse, je tenais aussi à eux. Notre garde était impitoyable, c'est vrai, mais je n'ai jamais trouvé meilleure camaraderie ailleurs.
Un prétorien vint me chercher. Je quittais sur le champs, le camps du « croc du loup ».
Tous mes camarades le quitteraient aussi pour être affecter à différentes compagnies de prétoriens après la cérémonie pour laisser place à d'autres jeunes apprentis chevaliers de la garde à la tête de mort.
Je pensais à la cérémonie à laquelle je n'assisterais pas. À ce camps qui m'avait entraîner durement à devenir un soldat de Wolf.
Tout en chevauchant vers ma destinée, je me demandais pourquoi je n'avais pas le droit aux honneurs dans le Royaume comme dans mon monde. Et cela, j'allais l'apprendre avec le temps.

Vers quel destin je me destinais ? Que me voulait Rheynardt ? Comment Wolf, le seigneur du royaume, réussira t-il a conquérir les deux royaumes qu'il convoite tant ? Vous le saurez en lisant mes prochaines aventures !

Fin de l'épisode

Ne ratez pas mes aventures dans né pour servir  !

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Commentaires
K
Concernant les grèves, j'ai oublié nos compatriotes du département de Guadeloupe qui font la grève. En effet, la vie est devenue trop chère. Et ils ont été oublié par l'état. Je trouve qu'ils ont raison de manifester contre l'injustice qui leur est faite.
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K
Xujing -<br /> Je vais publier la suite des épisodes du Royaume dans quelques semaines (j'écris en ce moment les épisodes). <br /> La grève est fini. Les syndicats seront reçu le 18 ou 19 février (je sais plus la date) par le président de la république.<br /> à bientôt chère amie
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X
Y a-t-il un espisode suivi ?<br /> À propos, la grève a-t-il fini ?<br /> À bientôt, cher ami.
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