Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'homme qui n'a pas d'étoile
12 novembre 2010

Notre Patrie, notre Cause -6- La vengeance de Wolf

Avant de partir payer la rançon, la reine avait envoyé un messager pour avertir son mari le roi, Nikoz, du drame qui s'était passé. Celui-ci avait été intercepté par les faucons et tuer. Un de nos espions était déjà en route, bien avant l'enlèvement, pour l'avertir... que son fils avait été enlevé.
Et ce messager à bride abattu avait pu rattraper Nikoz et sa garde. Cela faisait parti de nos plans.
Quand il fut averti, Nikoz affolé, fit marche arrière et le capitaine-messager, en fait, notre espion faucon, lui avait donner un autre message. Celui de rejoindre son épouse au lieu dit. Et bien que le chef de la garde avait trouvé cela étrange, le roi ne pris pas garde à ses propos. De toute façon, il fallait tirer cette affaire au clair.
Le capitaine-messager menait la troupe droit à l'endroit où le drame devait se jouer. Sur le chemin, ils furent d'abord attaqué par une troupe ennemie sortie de nulle part. Une partie des hommes, dont le messager capitaine, poursuivit cette troupe. Bien sûr, celle-ci tomba dans un piège et fut anéantie. Et notre espion rejoint les siens après avoir exécuté le plan.
Nikoz ne voyant pas ses troupes revenir compris que c'était un piège. Il fallait continuer par un autre chemin. Il avait le pressentiment qu'il y avait du danger. Pire, que sa famille était en danger de mort. Il décida de rentrer au château au grand galop avec la trentaine d'hommes qu'il lui restait.
Mais c'était déjà trop tard. Le piège avait fonctionné. Dans le ciel il y avait un grand nombre de corbeaux qui survolaient. C'était signe que la mort avait touché des hommes ou des animaux. Il fallait aller voir, prudemment. De toute façon, il n'y avait pas le choix, puisque c'était le chemin qui conduisait au château.
Puis ils arrivèrent sur le lieu du drame.
L'éclaireur qui précédait la troupe revint les yeux hagards. Il ne pouvait plus parler, malgré que Nikoz lui ordonnait de le faire. Ils suivirent l'éclaireur vers ce qu'il avait vu. Et là...
La reine Clara était clouée à un arbre, la gorge tranchée... le ventre ouvert et à ses boyaux étaient pendu son bébé de huit mois, le dernier petit prince. Oui étranglé par les propres boyaux de sa mère. La scène était horrible.
Nikoz hurla de douleur, de folie. Il perdait la raison. Il resta longtemps à pleuré devant le corps de sa femme qui avait déjà eu les yeux dévorés par les corbeaux.
Des gardes décrochèrent le corps et coupèrent la corde de boyaux. C'était un spectacle horrible. Nikoz resta comme perdu pendant un long moment, n'entendant pas les suppliques de son chef de garde qui lui demandait de rentrer au plus tôt au château. Un moment, tous les soldats crurent que leur roi avait perdu la raison.
Finalement, au bouts d'une heure, le roi décida de rentrer. Ils avaient construit une civière pour mener la reine et l'enfant mort. Cela retardait la marche et le chef de la garde craignait qu'ils ne tombent dans un piège. Mais il ne se passa rien.
Non rien, ils continuèrent leur chemin sans attaque... il y avait d'autres plans mis en travaux.

À UhuLand, anciennement le Royaume de La Rose, toute les troupes étaient arrivées. La marche vers le royaume du Chêne avait commencé et Wolf allait en finir avec Nikoz et comme promis le tuerait de ses propres mains.
J'avais été rattaché à l'armée d'Arthur. J'en rageais, car j'aurais voulu être avec mes compagnons d'armes, les prétoriens. Mais les ordres sont les ordres.

Au château, les choses avaient bougées. Lian était revenu dans la nuit pour prévenir que lui, la nurse et la reine était tombés dans un piège. Des soldats furent envoyés. Les sans cervelles ! Bien sûr, le grand Chambellan c'était méfié, tout cela semblait bien suspect. Pourquoi les malandrins avaient-ils laissé libre Lian? Ce dernier expliqua qu'il s'était échappé et semblait affolé. Lian était un faux ambassadeur, même si dans l'école des faucons il avait appris à le devenir, mais il était surtout un très bon comédien. Une fois en place, il donna ses ordres discrètement aux espions introduits dans le château, les marchands, faux sujets du Royaume de la Rose et vrais espions de Wolfland,et les faucons, commandos introduits quelques jours auparavant dans la plus grande discrétion. Il fallait en faire entrer plus d'ailleurs. Et c'est ce qui fut fait.

Une fois ce groupe de combat introduit, habillés en officiers de l'armée du Chêne, ils se dirigèrent vers le palais des armées, là où les seigneurs de guerres officiers supérieurs (généraux) se rassemblaient. Ils furent tous assassinés, gardes compris. L'armée n'avait plus de commandement. Encore une nuit sanglante.
Les deux derniers enfants princiers furent capturés malgré le courage des hommes de gardes et des nurses qui sacrifièrent leurs vies pour protégés les deux enfants de leurs monarques.

La plus grande confusion régnait au château. Et quand le grand Chambellan compris ce qu'il en était, Lian lui mis le couteau sous la gorge. À présent, il allait faire ce qu'il allait lui ordonner. Les soldats durent déposer les armes et furent enfermés, ainsi que toute la noblesse présente et les serviteurs. Une bonne égalité entres eux, puisqu'ils furent jeter sans ménagements dans les mêmes geôles, nobles et gueux, hommes et femmes et même les enfants.

Seuls les deux princes eurent droit à un traitement de faveur.. si on peut dire.
Ils furent éventrés et pendu depuis les tours des portes du château. Le traitement était inhumain. Ils agonisèrent longtemps. Voilà comment notre Royaume se vengeait. La pitié n'était pas ce qui nous caractérisait. Malheur à ceux qui osaient s'en prendre à notre peuple.
Nous avions perdu des membres de notre nation et des enfants avaient été tués par les voleurs lors des attaques des villages Wolflanders commandités par Nikoz. Et bien, ils étaient vengés...
Deux yeux pour un oeil. Et cela ne faisait que commencé...

Notre armée avançait et était arrivé avant le roi du Chêne dans la capitale soumise et ville ouverte et le château qui nous était à présent entre nos mains.
Wolf attendait patiemment le retour de Nikoz. Il fallait qu'il voit ce qu'il en était du reste de sa famille.
Il ne restait plus rien à Nikoz plus rien.
Certains maîtres de guerre (généraux) et en particulier Arthur avait demandé à Wolf pourquoi avoir versé le sang de ses deux enfants innocents. Wolf avait répondu, presque surpris par cette question : à quoi sert le sang, sinon à être versé !

Oui Wolf attendait impatiemment l'arrivée de Nikoz qui s'était moqué de lui et qui avait osé s'en prendre à son peuple supérieur. Bientôt, il le tuerait de ses propres mains. Quant aux peuples du Chêne, il allait le soumettre totalement.

à suivre. Ne ratez pas les prochains épisodes !



Publicité
Commentaires
L'homme qui n'a pas d'étoile
Publicité
L'homme qui n'a pas d'étoile
Archives
Publicité