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L'homme qui n'a pas d'étoile
6 décembre 2010

Notre Patrie, notre Cause - 7 - La fin de Nikoz 1er

Nikoz laissait son cheval le mener et tels deux somnambules ils avançaient droit devant. Qu'est ce qui s'était passer pour qu'un tel cauchemar arrive ? C'était la question qui ne cessait de revenir en boucle dans sa tête. Sa femme, Carla, si belle, ne ressemblait plus à rien morte sur cette civière de branches qui lui servait de linceul et il n'arrivait pas à la regarder tellement elle était mutilée. Elle avait certainement souffert longtemps avant de mourir. Elle ne serait plus jamais là, il ne pourrait plus la tenir dans ses bras. Il avait perdu aussi son dernier fils. Son chagrin était immense.
C'était Wolf ! Oui c'était lui et sa vermine de guerriers sanguinaires qui avaient fait ça ! Bien que son esprit perdait peu à peu tout sens critiques et sombrait dans la folie, il savait qu'il avait été trahi et il savait par qui ! C'était Lian ! Ce salopard devait être un traître à la solde de Wolf ! Mais bien sûr ! Et ses deux enfants restés au château étaient certainement en danger ! Il fallait rentrer au plus vite pour sauver ses enfants !
Il pensait juste, mais c'était trop tard. Ils étaient déjà agonisant et se vidaient de leur sang.
Il voulait tuer Wolf ! C'était devenu son obsession. Il n'avait plus qu'une poignée de soldats. Dès qu'il serait rentré, il lèverait une armée et irait rejoindre son amie, le roi de La Rose, si celui-ci était encore de ce monde... Tant pis, si ce n'était pas le cas. Il demanderait à Midaz, le roi de Magnolias qui avait l'armée la plus puissante capable de battre celle de Wolfland. Celui-ci rentrerait dans une rage folle lorsqu'il apprendrait que sa fille Carla avait été assassinée par les Wolflanders, ainsi que son petit-fils. Puis, il se perdait dans ses pensées et revoyait sa femme et ses trois enfants. Impossible pour son capitaine de lui parler.
Ses soldats et le capitaine de la garde s'inquiétait. Il n'était plus qu'une trentaine en piteux état. Leur seule chance, cela aurait été d'envoyer un messager au nord où l'armée était nombreuse pour mâter la révolte les habitants pro-Wolflanders et les habits gris et un autre au sud pour prévenir le roi de Magnolia. Mais son roi n'écoutait pas ses conseils, il n'écoutait plus. Il laissait son cheval avancé et les dents serrés et le regard fixe, il n'était plus là. Une seule chose le retenait encore dans la conscience, c'était ses deux fils.

La première image qu'il aperçut lorsqu'il fut à 300 mètres des portes de son château, c'est les deux corps de ses fils qui pendaient sanguinolent aux tours de gardes comme du gibier fraîchement abattu. Là, il hurla de rage et fonça droit devant lui. Le capitaine essaya de le retenir en vain devant ce piège et le suivi ainsi que le reste des soldats. Certains s'arrêtèrent n'ayant plus d'espoir. Mais déjà, il était trop tard. Sur leurs flancs de droite et de gauche, une charge de cavalerie les stoppèrent. C'était trop tard. Nikoz fonçait sans se rendre compte de la situation, ne voyait pas ses hommes tombés les uns après les autres. Il voulait juste voir ses deux enfants.
Un cavalier se mit en travers de son chemin. C'était Wolf !
Nikoz hurla son nom. Sorti son épée et le chargea en criant qu'il allait le tuer. Wolf chargea à son tour. D'un coup de bouclier il fit tombé Nikoz de son cheval qui se retrouva à terre. Il se releva mais son cheval avait fuit. Wolf arriva et descendit du sien. Le combat devait être juste.
Nikoz lui cria l'écume à la bouche de rage.
- Wolf espèce de chien ! Pourquoi as tu tuer ma famille ? Lâche ! Je vais te tuer !
- Tu as essayé... bat toi.
Répondit notre seigneur et guide.
Nikoz était certain de battre ce paysan qui se prétendait roi. Tous les riches pensent que les petites gens ne savent pas se battre. Être pauvre, c'est être faible. Mais Wolf était fort car il avait une force de plus que ce prétentieux imbécile. Il nourrissait en lui une haine indéfinissable.
Comme Nikoz n'avait pas de bouclier, il jeta le sien. Au même moment, Nikoz fonça sur Wolf. Les épées s'entrechoquèrent. La haine de Nikoz était plus grande que son courage, mais par rapport aux autres rois, il semblait qu'il n'en manquait pas. Wolf savait qu'il fallait déclencher cela. Il allait prendre le plaisir de le tuer doucement. Il n'avait pas encore assez souffert. D'un coup d'épée d'une force que je n'avais jamais vu chez lui, il fit envolée celle de Nikoz et lui donna un coup de pied qui jeta à terre une nouvelle fois celui-ci. Humilié, il se releva pourtant. Il n'avait pas besoin de feinté, Wolf lui indiquait de reprendre son arme. Et le combat continua.
Nikoz se battait avec le désespoir et la hargne qu'il avait contre Wolf. Wolf avait ses yeux remplis de haine.
Un moment, le roi du Chêne pensait qu'il tenait Wolf qui ne semblait ne plus se tenir sur ses gardes et s'élançait pour le frapper au thorax. Mais sans qu'il s'en rendit compte, l'épée de Wolf lui arracha la main qui tenait son épée. Nikoz hurla de douleur. Wolf s'approcha :
- Tu as fait tuer des gens de mon peuple ! Tu as fait tuer par tes voleurs, des femmes et des enfants sans défense ! Tu as comploté contre moi ! Tu tes moqué de moi ! Aujourd'hui, tu vas payer et mourir pour ça !
- Chien ! Tue moi si tu l'oses !
- Bien sûr que je vais te tuer ! Mais je vais prendre mon temps et tu vas souffrir encore !
Puis Wolf lui trancha le bras gauche. Le sang jaillissait. Puis il lui porta un grand coup d'épée au genou gauche et Nikoz tomba ne sachant plus ce qui lui arrivait. Il n'était plus qu'une plaie de sang qui recouvrait le sol. Wolf le regarda mourir. Nikoz ne pourrait jamais se venger. Il connaissait sa première et grande défaite. Mourant, il se revoyait dans ses moments de bonheur. Se dit qu'il n'avait peut-être pas été assez prudent. Mais n'eut aucune pensées pour son peuple. Il cracha du sang. Leva les yeux au ciel. Et puis mourra...

Wolf fit pendre tous les corps, ceux de Nikoz et de Carla et des trois enfants par les pieds à des piquets aux frontières du Royaume de Magnolia. Ainsi fini le règne de Nikoz 1er qui avait juré notre perte et causé la sienne. Les corbeaux se nourrirent de leurs corps. Voilà comment les rois qui oseraient défier notre Royaume seraient traités.
Cette acte macabre de pendre les corps de la famille royale était la déclaration de guerre de Wolf à Midaz, roi de Magnolia.

L'armée était arrivé avec Wolf. Deux légions de l'armée et la totalité des groupes de combat, à part la garde personnelle de Wolf, se dirigea vers le nord pour libéré nos frères de la tyrannie et détruire le restant de l'armée du Chêne.
Mal instruite militairement, ce fut presque un jeu d'enfant pour nos soldats.
Nous n'avons pas fait de prisonniers. Presque tous les soldats furent tués, même les blessés. Ceux qui s'étaient rendu furent réduis à l'esclavage Toute la noblesse fut envoyé dans les mines ainsi que la quasi totalité du peuple du Chêne également comme esclaves faisant ainsi place nette au peuple élus du nord qui devint seul maître du Chêne rebaptisé Nordland. Les nouveaux nés furent épargnés et volés à leurs parents désemparés pour être conduit dans notre pays Wolfland à la pouponnière de « la source de la vie » pour en faire plus tard des membres de notre pays.
Le chambellan du Chêne fut envoyé avec les voleurs retrouvés et arrêtés par les gardes des différentes milices dans notre capitale pour être écartelés ou subirent ou décapiter devant notre peuple rassembler au moment de la victoire.
Ce pays revenait en protectorat à la garde noire prétorienne. Une terre de plus.
Dans les jours qui suivirent, Wolf laissa le soin aux clans des habits gris de faire les arrestations avec les hommes de la milice de la garde blanche et ceux de la garde noire de tous les traîtres. Une grande déception pour Wolf, car on ne trouva pas le roi des vampires. Où pouvait-il se cacher ?
Une expédition de plus vu envoyée au nord des terres des Orks pour massacrer, piller et faire des esclaves.
Car Wolf voulait se tourner à présent vers le Royaume de Magnolia.
Pendant notre conquête du chêne, Hermann et une autre armée ainsi que notre nouvelle marine rapide c'était attaqué à Batavia pour en prendre le port principal et capturé la flotte. Je vous conterai une autre fois la capture de Batavia et des deux autres pays qui nous barraient la route.

À suivre

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Commentaires
K
Wondercat - Je le savais bien. :))<br /> Bisous et bonne soirée.
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W
tu es fort !!je suis découverte!!!
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K
WonderCat- Tu n'es pas une espionne de Wolfland toi des fois ? :))<br /> mmmmh... en plus WonderCat, c'est wolflandais comme nom ça ! :))<br /> Tu as raison, la colère mène à la révolte et au désespoir; puis enfin à la révolution.<br /> Tu es certaine de ne pas être Wolflandaise ? :))<br /> Bisous
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W
non,non je n'ai pas eu peur !IL faut ce qu'il faut quand la colère est là .....LA REVOLTE n'est pas loin...N' es-ce pas la Colère qui sème la révolution???
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K
Wondercat - Merci. :)<br /> Oui, c'était un sale con. :))<br /> Tu n'as pas eu trop peur ou été écoeurée des méthodes de Wolf et son armée ? :)<br /> Bisous bonne journée. ;)
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