Notre Patrie, notre Cause -épisode 9- Le Royaume de Magnolia

Au Royaume de Magnolia, un mois avant que nous ayons envahi le Royaume du Chêne.

Magnolia n'avait jamais été aussi prospère que ces dix dernières années. Le peuple vivait assez bien. Il mangeait à sa faim et il ne pouvait pas de se plaindre de son roi, Midaz, qui était un homme plutôt bon envers lui. Ce royaume était une démocratie-monarchique. Enfin, ce n'est pas tout à fait exact, puisque, seuls, les notables et la noblesse pouvaient élire des représentants à la chambre du parlement. La capitale, comme les cinq villes principales de ce royaume ressemblaient aux villes de la Grèce Antique. La noblesse portait plutôt intérêt au petit peuple et celui-ci n'était vraiment très pauvre, sans vraiment être riche. De plus, le peuple n'était pas maltraité et bien que beaucoup de gens n'étaient pas propriétaires, ils travaillaient dans de petites fermes et autres exploitations en tout genre, dont élevages de bétail et pouvaient en vivre correctement. L'artisanat était également développé. Il y avait des artisans libres, donc des notables, et ceux qui étaient en « locations » de leur artisanat. La noblesse possédait la plus grande partie des terres et employaient le peuple pour les travaux. Ceux-ci pouvaient gagner un salaire et étaient logés avec un petit loyers et souvent, nourries, ce qui permettaient aux employés de vivre presque correctement.
Et l'abondance régnait sous la bonne gestion de son Roi.
Le roi Midaz était un homme d'une cinquantaine d'année et dirigeait le pays depuis douze années. Il était aimé du peuple et de la noblesse pour sa bonté envers tous. Il avait deux garçons et deux filles. Ses deux filles, jeunes et belles, étaient mariées. Carla au roi du Chêne, Nikoz et son autre fille Laetitia l'étaient au roi Nedez de Xanadoo, qui avait presque deux fois l'age de celle-ci, puisqu'il avait la cinquantaine. Mais les mariages royaux ne sont pas les mariages d'amours. Nous reviendrons sur ce couple et ce royaume une autre fois.
Midaz se sentait comblé, car il avait deux fils formidables. L'aîné, Elioz, était un garçon grand, sportif, affectionnant la chasse et l'art du maniement des armes. Il tenait ça de son père qui avait été un formidable combattant dans la guerre qui avait eu lieu; il y a fort longtemps pour venir en aide à l'alliance de la fédération de « l'anneau ». Guerre à laquelle, Wolf avait participé, mais comme simple soldat. Je vous rappelle aussi qu'il avait été décoré de la plus haute distinction, mais avait refusé d'être anobli (voir les textes se référent à cette histoire).
Physiquement, Midaz avait changé depuis ses années de jeunesse. Il était un homme assez corpulent, avec un petit bidon. Des cheveux bouclés blancs et une barbe de la même couleur. Il aimait beaucoup son épouse et plus le temps passait plus il bénissait son père qui avait arrangé cette alliance avec le royaume de Terra Flora.
Depuis plusieurs années, une alliance s'était faite entre Magnolia et les cinq autres royaumes, La Rose, Le Chêne, Terra Flora, Batavia et enfin Xanadoo. Cela leur donnaient une puissance contre les autres royaumes qui auraient eu des vu sur les territoires de leurs pays.
Le royaume de La Rose avait toujours posé un petit problème, à cause de son alliance avec le Royaume sombre des vampires. Il ne l'avait jamais approuvé. C'est Nikoz qui avait présenté les deux rois et le coup de foudre amical fut au rendez-vous. Toutefois, Midaz n'était jamais intervenu pour libéré le royaume de La Rose des mains du roi des vampires, bien qu'il possédait la plus grande armée. La raison en était simple. Ce royaume des ténèbres possédait un pouvoir et il ne voulait pas perdre son armée dans une guerre qu'il savait perdu d'avance. De plus, ce royaume ne traitait pas avec lui et il ne pouvait intervenir dans le choix des relations qu'avait le roi de la Rose.
Dans le passé, il avait été l'ami du Roi de Hellen, ancien royaume devenu Wolfland. La façon dont avait été assassinés ses amis, le roi et sa famille, avait terriblement choqué Midaz. Mais il n'était pas intervenu non plus. La monté de ce Wolf l'avait contrarié, mais les guerres menés contre certains de ses ennemis l'avait plutôt ravi. De plus, il débarrassait les Orks qui faisaient parfois des descentes jusqu'à la frontière de son royaume. Lorsque Wolf s'en pris au royaume des vampires, là il fut aux anges. D'abord, il pensait que Wolf serait défait. Mais il n'en fut rien et il se félicita qu'il ait pu débarrasser le prince des ténèbres de ma surface de la carte. Il fut rassuré que La Rose devint un protectorat de ce Wolf, mais se soucia lorsque celui du Chêne fut contraint de le devenir aussi.
Il y a eut également des contrats commerciaux à signer pour calmer les appétits territoriaux de Wolf. Mais depuis presque deux années tout allait bien et le commerce avait encore proliféré. Alors Midaz avait revu son opinion sur Wolf. Mais il s'en méfiait. Il pensait qu'un jour, cet homme serait tuer et cela ne serait pas une perte énorme, car il n'aimait pas son idéologie contre la noblesse et les nantis. De plus, son idéologie qui consistait à dire que tous les pauvres étaient noble, l'énervait. Sa démocratie permettait, certes, à ce que des pauvres deviennent riche, mais pas au pris de les anoblir.
La question religieuse inquiétait également Midaz concernant ce royaume. Il adorait des dieux des territoires inconnus du Nord. Alors que la religion qui berçait les royaumes étaient celle de belles et intelligentes divinités (semblables à celles des Grecs et Romains dans notre monde), Wolf avait fait construire des champs sacrés (semblable à ceux des Celtes), ces cercles de pierre étranges et également des statues de bois. Toutefois, ce qui avait intrigué Midaz lorsqu'il s'était rendu à Wolfland, c'était les drapeaux de sang un peu partout et les statues élevés de Wolf. Il y avait aussi les pierres de runes et le signe de ralliement du pays qui était partout pour rappeler où on était. Pour Midaz, c'était une pratique des plus étrange. Quand au peuple de Wolfland, il était lui aussi bizarre. Il adorait son seigneur et guide. Il était « libre ». Oui, il fallait mettre des guillemets, car l'ordre civil et l'armée semblait être partout dans ce royaume. Mais le peuple aimait son guide, donc Midaz n'y voyait aucune objections tant que Wolf n'avait pas d'intentions guerrières à son égard.
Avec l'alliance faite avec les cinq royaumes, Midaz savait que Wolf hésiterait à les attaquer. De plus, il possédait la plus grande armée et son alliance avec Nedez roi de Xanadoo possédait la flotte la plus puissante en plus de celle de Batavia. Militairement, si Wolf les attaquait, il était à 8 contre un. Car hélas, seul Xanadoo, avec sa marine de guerre, et son royaume Magnolia avait une armée digne de ce nom.
Son armée était bien entraînée et était en majorité de métier. Toutefois, il y avait des conscriptions dans la noblesse et les notables ainsi que certaines personnes du peuple qui souhaitait servir. Bien sûr quelques mercenaires. Cette force armée était d'environ 5 000 hommes parfaitement entraînés et armés et avec les conscrits elle pouvait atteindre 20 000 hommes. Le maniement de la guerre était semblable à celui des Grecs dans notre monde, mais elle était équipée, comme la notre, militairement comme une armée du moyen-age. Il ne craignait donc pas l'armée de Wolf, même si celle-ci semblait pourvue d'arme à l'alliage spéciale. Son armée était bien armés elle aussi et ses généraux étaient de très bon tacticiens. Lui-même avait été officiers lors de la « guerre de l'anneau ».
Il restait une question grave toutefois. C'était Wolf. Il était au courant que son beau-fils, Nikoz, détestait ce Wolf. Il l'aidait et espérait qu'il puisse faire assassiné ce dictateur. Car si Wolf semblait calme, il restait un conquérant. De plus, ce paysan devenu « roi » était étrange. D'où venait-il ? Pourquoi ne vivait-il pas comme un roi ? Pourquoi n'était-il pas marier et avait refuser toute alliances en ce sens ? Oui, cet homme l'intriguait.
Il aimait beaucoup Nikoz et le considérait comme son fils. Il entretenait d'excellente relations avec tous les autres rois. Midaz était un homme sage et il aimait la philosophie. Bien qu'il avait dû se battre, il détestait la guerre et espérait que la paix règne le plus longtemps possible. Il se préoccupait des royaumes du sud qui lorgnait sur son royaume. S'il pouvait faire entrer Wolf dans son cercle et le convaincre de se calmer et de se tourner vers ces royaumes barbares ainsi contre ceux de l'Est, cela serait une bénédiction. Pour l'instant, Wolf jouait avec les Orks à la guerre. Tant qu'il débarrassait cette lie de la surface de la terre, tout allait bien. Mais jusque quand ?

À suivre

Comments

[Karleman]

WonderCat- Merci. Je vois dans les stats que tu lis attentivement cette histoire.
Je suis en train d'écrire la suite. Les prochains épisodes sortiront très bientôt. :)
Merci bisous et bonne journée enneigée :))

[Wondercat]

mais là j'attends la suite!!! ...oui !!j'ai hâte de savoir comment ça va tourner!!
Je reste sur les interrogations de Midaz; que va -t-il faire??merci de ce moment, bonne journée ,bisous