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L'homme qui n'a pas d'étoile
19 mars 2013

autant en emporte le mistral, la lettre à une starlette

 

mistralJe te regarde lorsque tu joues dans ta sitcom et je constate que ton personnage n'évolue pas. Il est désolant comment ton histoire tourne en boucle et que dans ta vie d'artiste et de co-auteur tu te complaise dans ton rôle de victime que tu n'es pas.
Tu as toujours cette même expression, ta jolie bouche ouverte qui te donne cet air étonné. Même si j'aime ton expression que j'ai connu hors des plateaux, il ne cesse de te trahir. Ta gestuelle ne change pas, non plus. Je la connais par-coeur. Ton foulard que tu portes de telle sorte qu'il laisse dévoilé ton joli cou, ta jolie gorge. Rien ne me surprend en toi. Peut-être est-ce parce que, moi contrairement à toi, je te connais.
Mais ton jeu et ton écriture que tu ne joues que pour toi et, j'ai l'impression pas pour un public,dans ce feuilleton pourtant devenu célèbre, devient des plus répétitif et des plus agaçant. Tu ennuies.
Toujours victime des hommes... ces salauds qui t'ont fait tant de mal. Tu devrais regarder combien de victimes tu laisses derrière toi. Veux-tu te trouver des excuses pour le mal que tu fais ? Bien sûr, c'est bien plus simple.
Et ce « jeudi » qui revient sans cesse dans l'écriture de tes épisodes.
Je pourrais t'en parler d'un jeudi, moi. Souviens toi de ce jeudi-là. Je m'en souviendrai, moi, jusqu'à la fin de ma vie. J'étais malheureux et triste. J'ai été brusque parce que j'ai horreur qu'on se moque de moi et qu'on me trahisse. Mais je t'aimais et sincèrement. Mes sentiments pour toi n'était pas du cinéma... ni ma souffrance, toujours présente. Si tu avais ouvert tes oreilles... tu aurais entendu. Comme j'aimais tes jolis yeux gris-bleus. C'était toi que j'aimais, en vérité, et pas seulement ton physique.
Tu maltraites ton personnage, le confinant à la télévision comme dans ta vie réelle, à un rôle de « terminator » d'hommes et d'élèves (de demandeurs d'emplois précaires ?).
Tu es juste belle, à l'écran. Mais pourrais-tu nous montrer à ton public, un brin de ton talent ?
Tu ne seras jamais Maryline Monroe. Pas besoin d'être méchant ou devin pour te dire cela. Il n'y avait qu'une Maryline. Et d'ailleurs, pourquoi une telle envie qui n'est à mes yeux même pas une ambition.
Et j'ai bien peur que si tu continues sur cette voie tu ne deviennes même pas toi, Sara.
Tu devrais essayé de trouver le bonheur. Ce n'est pas à cause de moi que tu ne le trouves pas. Je t'aimais moi.
Nous aurions pu, souviens toi, ce jeudi-là, il y a deux ans et demi, le trouver tous les deux.
Je n'aurais pas été un obstacle à ton ambition d'artiste. Bien au contraire. Pour toi, j'aurais voulu écrire les plus beaux rôles à la télé, mais aussi et pourquoi pas au cinéma. Pour que tu deviennes « toi » et pas une autre.

Plus le temps passe et plus j'ai des doutes sur toi. Je n'ose même plus penser à "nous".

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Commentaires
Z
karly! jfais un blog! viiii! <br /> <br /> tu me liras j'espère? lol<br /> <br /> bisous
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Z
bô alors? plus personne se cause ici? allo quoi! non mais allo! <br /> <br /> lol
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L'homme qui n'a pas d'étoile
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