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L'homme qui n'a pas d'étoile
5 décembre 2014

La vérité toute nue

Il est parfois nécessaire de prendre du recul pour se rendre compte des choses. 
Depuis quatre années maintenant, je vis une situation très difficile. Rassurez-vous... ou plutôt ne pensez pas que je vais faire comme d'autres personnes, qui le font mieux que moi, vous parlez de ma vie quotidienne.
Je ne pense pas que je le ferai ici. Je n'en ai pas envie. Je n'en ai pas la force non plus.
Je veux juste dire que ma vie a basculée en 2010. J'ai alors été un peu dur et injuste envers certaines personnes. Avec le recul donc, je me rends compte qu'une personne a été maladroite envers moi. Et comme j'étais en souffrance et que je ne pouvais pas exprimer ce que je ressentais, je m'en suis pris aussi à pas mal de gens. 
C'est vrai aussi que certaines personnes s'y sont mal prise. Deux personnes ont joués un rôle qu'elles n'auraient pas dû prendre. Si je n'avais été abattu alors par le malheur qui m'accablait, ces deux personnes n'auraient pu avoir une véritable influence sur moi. Je ne sais même pas si c'était leur but. Mais peu importe. Parce qu'il n'y a pas de fumée sans feu, je pense que je ne me suis pas trompé sur tout quand même.

Je ne pouvais pas vraiment exprimer mes véritables sentiments sur ce blog. Et plus ça allait, plus j'en souffrais. Alors oui, la souffrance rend parfois méchant. Parce que je ne recevais aucunes réponses. Je n'avançais pas.

Mon histoire avec Lucie était personnelle. Mais je la publiais ici. Je ne disais presque rien. J'essayais de traduire ce que je ressentais. Voilà tout. J'ignore ce qui n'a pas été compris. D'ailleurs, cela m'est égal ce qu'on comprenait ou pas. L'important à l'époque, c'est que j'essayais de raconter une histoire que je n'arrivais pas à comprendre moi-même.

Ce n'était pas au moment de l'espoir que j'étais en souffrance. C'était au moment de mon désespoir. De ma déchirure avec cette femme dont j'étais tombé amoureux. 

Je ne veux pas seulement vous parler d'elle. Non. J'aimerais aussi vous parler des autres personnes.
Je me rends compte, avec le recul toujours, que j'ai eu beaucoup de chance. J'ai été aimé par plusieurs femmes. Cela me paraissait tellement improbable que j'ai cru qu'il n'y en avait qu'une seule. Pourquoi improbable ? Peut-être, sûrement, parce que  j'ai beaucoup de mal à accepter que je sois aimé. Pourquoi ? Je ne vous dirai pas je l'ignore. Parce que je le sais. Mais cela ne regarde que moi. En tout cas, oui, c'est une souffrance. 

C'est vrai que beaucoup d'entre-vous m'aime. Pas d'un véritable amour comme certaines d'entres vous le pense. Mais c'est une véritable affection quand même. Cela me fait un peu peur. Ma douce amie Zia avait raison lorsqu'elle l'a écrit un jour. J'ai beaucoup de mal à accepter ma notoriété. Et surtout, je n'accepte pas d'être aimer. C'est très difficile à vivre pour celle qui m'aime autant que je le vis mal moi-même. Car oui, je le vis mal.

Je n'accepte pas non plus qu'une ou plusieurs d'entre-vous puissent penser que je ne m'adresse qu'à elle. Mon blog parlait à tout le monde. Alors oui. Dernièrement, je me suis adressé à l'une d'entre-vous parce que je me suis senti un peu plus que trahi par elle. Je pense qu'elle le vit mal et je peu comprendre qu'on ne puisse le vivre bien. C'est un peu aussi de sa faute. Parce que c'est trop facile d'aller auprès de ses copines et de me montrer comme le méchant. Elle a eut des tors. J'ai besoin d'être rassuré. Elle ne l'a pas fait. Je me suis senti agressé. Je l'ai agressé à mon tours.

J'ai toujours sur l'estomac aussi qu'il y en a une parmi vous qui se permet à dire que je suis ou que j'ai été marier avec elle. Il n'en ai rien. Soyons claire, je ne parle pas de Zia. Zia m'a toujours demandé si elle pouvait parler de moi. Bien sûr, je pensais qu'elle exagérait aussi lorsqu'elle parlait de moi sur son blog et que parfois elle allait trop loin. Mais au moins,  elle n'a jamais niée ses propos. Elle s'est toujours montrée franche avec moi. Ce que je reproche à quelques une d'entre-vous, c'est de ne pas avoir eu le courage d'être honnête avec moi comme l'a toujours été Zia avec moi. 

Ce que j'ai vécu ces dernières années, je le répète, c'est une immense souffrance et une descente aux enfers. Oui, je l'ai mal accepté et j'ai fait parfois porter le chapeau à quelques personnes maladroites envers moi. A trop vouloir prêcher le faux pour savoir le vrai, ces personnes n'ont reçu que des réponses hostiles de ma part. Je recherche la franchise. J'ai besoin de savoir. C'est comme ça. J'ai vraiment besoin qu'on soit honnête avec moi. J'ai souvent trop souffert de mensonges dans ma vie par le passé que j'ai besoin de vérité. 

Je me retrouve de plus en plus seul. Mais je me rend compte aussi que mon blog n'a pas été un travail vain. Il y a beaucoup de gens osant dire les choses et parler de ce dont je parlais. Oui, j'ai parlé de la pauvreté bien souvent dans mes textes. J'ai parlé de l'injustice. J'ai parlé de détresse. Tout ça avec des histoires que certains d'entre vous pensait n'être que des simples textes de fiction. Mais non. Ce que j'ai écris, ou plutôt, ce que j'ai décris est la réalité. Pas pour moi en particulier. Mais pour des personnes que j'ai rencontré et que j'ai vu souffrir parfois sans pouvoir réellement faire quelque chose. Mais bien sûr, ma propre souffrance était, est, bien réelle. Ce que j'ai vécu et vis aujourd'hui n'est pas du cinéma. On ne peut pas arrêter la projection et dire "voilà c'est fini". Lorsque le cauchemar que j'ai vécu et celui que je vis aujourd'hui s'arrêtera, les dégâts qu'il a occasionné seront irréparables. 
Aujourd'hui, je vis la précarité. Hier j'ai vécu tellement de mauvaises choses que je pense que je ne m'en remettrai jamais. Rien ne s'effacera jamais... rien. 

Il y aurait à développer dans mes textes. Je n'ai pas osé dire franchement les choses parfois. Ce n'est pas que je voulais manquer de franchise. Non. C'est que c'était tellement difficile à exprimer que je ne trouvais jamais les mots justes. 

Donc, puis-je encore continuer mon blog. Oui, d'une certaine manière. Mais je ne peux pas tout dire, ici. 

Si vous étiez en quête de sincérité... je pense que vous êtes servi. 

J'ai longtemps hésiter avant de publier ce texte. 

 

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