ça sert à quoi d'aimer ?
Lorsque je t'ai rencontré pour la première fois, un jour de grand vent froid et de nuages bas et très gris, je n'attendais rien et je ne savais pas que j'allais tombé amoureux de toi. J'ai tout de suite remarqué ta coiffure en petit chignon avec des épingles et ton petit peigne espagnol dans tes cheveux. Je pense que cela s'appelle comme ça. Tu étais tellement jolie.
Mais je n'espérais pas. Nous avons tellement plaisanté et discuté ce jour-là.
Je t'ai trouvé désordonnée mais tellement touchante dans ta façon de te perdre et de te tromper dans tes dossiers.
Puis le temps a passé et malgré moi, sans choisir, un con de Cupidon qui devait s'être trompé d'adresse m'a décoché une de ces flèches en plein coeur. Et je suis tombé amoureux de toi. Oui, c'est la vérité Lucie. Je n'ai pas choisi. Je te l'ai caché comme je pouvais, voyant que tu n'étais pas libre et que tu attendait un bébé.
Le temps est passé très vite et j'ai dû déchanté. J'ai cessé d'espérer.
Et puis il y a eu cette année et avril tu m'as rappelé. Ce mois de juin et de début juillet. Un moment, j'ai espéré de nouveau.
Pendant un ans et demi, j'ai me suis tu sur mes sentiments pour toi. J'ai été l'homme gentil que tu voulais. Même si parfois, je disais ce que je pense et que tu trouvais que j'étais un râleur. J'exprimais juste mon désaccord sur la situation actuelle. J'aurais préféré te parler d'amour, être tendre avec toi. J'ai toujours été honnête, sincère et j'avais beaucoup de respect pour la femme que tu étais. Sinon, je t'aurais pas donné mon opinion. Je n'aurais même pas fait attention à toi. Non seulement je t'aimais, mais je t'appréciais vraiment.
Je ne comprenais pas ta tactique lorsque tu as commencé à te dévoiler un peu, à parler de moi un peu trop souvent, à dire beaucoup de bien sur moi. Je me demande si tu étais sincère. Je trouvais cela un peu dangereux. Pour toi, car moi, je suis libre.
Je me dis que ce 22 juillet est bien injuste et que j'aurais dû fermer ma grande bouche. Mais tu me connaissais. Enfin, je pensais. De toute façon, je n'ai pas été si méchant que ça. C'est toi qui l'a mal pris. Tu as pris toute les critiques pour toi. Mais à présent, il est trop tard.
Il faut bien se rendre à l'évidence. Tu ne m'aimes pas comme je t'aime. Sinon, tu ne me ferais pas le mal que tu me fais.
Et à présent, j'ai dû mal à croire en toi. Même à ton amitié. Même à ton respect. Non, je ne crois plus en toi, je ne crois plus en rien.
Tes derniers mots ont été que je t'ai déçu. Et toi ? Tu penses que c'est juste ce que tu as fait ? Combien de fois j'ai été déçu par ton comportement sans te le dire ? J'ai accepté trop de choses de toi.
Tu as prise une décision injuste et sur un coup de tête. Je ne méritais pas cela. J'avais droit à m'excuser, à m'expliquer, à dialoguer avec toi.
Tu n'as pas vu à quel point je t'aimais. À quel point je refoulais mes sentiments d'amour pour que tu sois à l'aise. J'attendais un signe et un meilleur moment.
L'attente est une erreur, je sais.
Je ne peux plus continué d'espérer en vain quelque chose qui n'arrivera jamais. Je t'aime mon amour. Vraiment, je t'aime.
Bien que je crois que tu es celle qui est mon destin, je ne peux plus continuer comme ça.
Ce n'est pas facile d'écrire le mot fin, car en amour, on ne choisi jamais le déroulement. C'est juste que je le vois bien.
Je t'aime encore, mais tu as voulu de la distance et bien ainsi soit, tu.
Je n'ai pas le choix, je vais devoir tout effacé, ainsi soit, je.
D'ailleurs, il n'y a pas de fin. Puisque il n'y avait pas de commencement...
J'avais confiance en toi. Je t'aimais. J'y ai cru. J'ai eu tors.
« Les nuages, Lucie. N'oublie pas, les nuages... »