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L'homme qui n'a pas d'étoile
5 juin 2012

L'inconnu...

Dit Karleman... qui es tu ?

Qui suis-je ? Bonne question...
Je ne peux répondre à cette question que tu me poses petite lectrice et petit lecteur qui me lis tous les jours. Que puis-je te dire sur moi que tu aimerais savoir? Quel age j'ai ? Quel est mon prénom ? Suis-je brun ou blond ? Où est-ce que j'habite ?

Alors tu sais déjà pas mal de choses sur moi que tu ne le crois. Tien, où j'habite par exemple... Si tu lis attentivement, tu peux trouver ma région et peut-être... je dis bien peut-être... mon département.
En fait. Moi je ne te connais pas. Qui es-tu toi ? C'est la toute la question.

Ainsi; qui peut dire qu'il connaît la personne qu'il côtoie tous les jours ? Toi, au fond ?
Moi, j'ai toujours eu des doutes sur mon entourage et même ma famille. J'ai toujours eu l'impression qu'elle me cachait quelque chose. Et bien... oui, elle me cachait bien quelque chose. Mes amis. Ha les amis... On ne connaît personne, je crois.
On apprend des choses sur les gens en faisant une recherche et une enquête. Tenez internet et un très bon moyen de croire que nous connaissons quelqu'un. Le moteur de recherche nous apprend que nous ne connaissions rien d'elle. Et pourtant, il suffit de cherche et d'apprendre. C'est une question de temps, de patience et de persévérance. On apprend pas comme ça, d'un seul mot, d'un seul verbe. Mais on apprend après de longues années. Et là. Finalement, on apprend pas ce que l'on sait. En fait, on apprend rien. Toutes les machines du monde ne remplaceront jamais le cerveau humain. Il est complexe. Qu'est ce que le cerveau humain d'ailleurs ? Un nombre infini de particules dures liées les unes aux autres... comme notre monde. Nous sommes chimie et alchimie. Enfin, c'est ce qu'on dit. Scientifiquement... c'est la science qui le dit. Mais qu'est ce que la science sinon la définition de trouver les réponses à notre non connaissances des « choses » ? Comme c'est compliqué, n'est ce pas ?
Nous ne connaissons et ne savons rien. Et à ce moment précis, nous pensons que cette affirmation fait de nous un grand savant, n'est ce pas ? Cela nous rassure... et nous ne savons rien.

Je noie la poisson ? Quel poisson ? Ha oui. Qui suis-je ? Tu ne perd pas le nord toi !
Que pourrai-je te dire de plus que ce qu'il y a sur mon profil ? L'as tu lu au moins ? Dans l'affirmatif, tu connais l'essentiel. Ou plutôt, ce que j'ai bien voulu dire. Est-il plus facile de me connaître ? On ne connaît personne.

Il y a deux ans, deux siècles... une éternité, quelqu'un m'a dit : « je vous connais ». Alors j'étais content. Oui content... Car connaître quelqu'un, c'est qu'il intéresse et qu'on a envie de faire un bout de chemin avec lui. Mais il n'en était rien. La personne qui m'a dit cela ne me connaissait pas. Et moi, je ne la connaissais pas non plus. D'ailleurs, je n'avais pas la prétention de dire que je la connaissais, parce que je pense qu'on ne connaît que la surface visible de la facette de la personne que l'on côtoie et qui veut bien nous montrer que ce qu'elle veut. Oui, tout est ainsi, ami-e-, tout est ainsi... tout n'est que apparences et le monde est ainsi fait ou contrefait par ce que nous croyons ou pire encore, que ce que nous voulons croire.
Je ne la connaissais pas et je la découvre.
Comme je te découvre toi. Oui toi. Je te vois et bien que tu es derrière ton écran, je te vois. Ou plutôt, je crois te voir. Je t'imagine. Tu me lis. Tu souris à ces mots que tu trouves certainement ridicules à défaut de prétentieux.

Nous ne connaissons jamais personne...
Tu sais pourquoi tu ne me connaîtras jamais, toi qui me lis aujourd'hui, ce soir ou ce matin ? Le temps est intemporel car il différencie selon l'heure et encore... si l'heure était exacte... au vrai temps, nous serions peut-être surpris. Qu'est ce que le temps ? Oui. Voilà ! Ne t'impatiente pas. D'accord, je reviens à ma question et à celle que tu te poses en même temps que moi...
Pourquoi tu ne me connaîtras jamais ? Peut-être que... peut-être, je dis bien peut-être parce que...

Peut-être que je n'existe pas. Je ne suis qu'un éphémère...

Je vole cette phrase à une « amie » virtuelle avec qui j'échangeais, il y a bien longtemps ou c'était hier... le temps est le temps différent selon qu'on le regarde. Et pourtant, il me semble que c'est loin ou bien... je ne sais pas. Peu importe. D'ailleurs, elle n'était pas vraiment une amie. Et moi, je ne l'étais pas non plus. J'étais comme toi, je lisais son blog. Il était intéressant et posait des milliers de questions.

Alors, qu'en penses tu, toi qui me lis aujourd'hui ? Est-ce que j'existe ?
Peut-être que j'existe... puisque tu me lis. Le temps d'un instant. Et déjà, nous sommes demain...

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Commentaires
K
Edith - Je rappelle que le karleman est un oeuf et un oeuf n'a pas de neuronnes voyons ! <br /> <br /> Mais non j'l'ai pas dit !!! :))<br /> <br /> Bises à bientôt ;)
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K
Dédé - Je suis heureux de te retrouvé cher ami. :)<br /> <br /> à bientôt <br /> <br /> Amitiés
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E
Peu importe!<br /> <br /> Par contre a t'il DES neurones?????
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D
Houlà Karl , que de questions existentielles !!<br /> <br /> <br /> <br /> Comme je sors lentement de ma torpeur , je n'ai pas le courage de disserter ce soir sur cet intéressant sujet .<br /> <br /> <br /> <br /> Amitiés à toi , à Edith et à Ambre .
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K
Ambreneige - Tout est possible. :)<br /> <br /> Et pis, rien ne prouve que je sois humain, non plus. :))
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