Lasse attitude

J'ai beaucoup eu de mal à vous écrire ces lignes.
J'ai oublié trop souvent que je suis sur un journal intime, sur le mien. Pas si intime d'ailleurs, puisqu'il est publié sur la toile. Je n'arrive plus à faire dans l'original ou dans le passable à lire, un tant soit peu que j'y sois parvenu un jour.
Je dirais donc les choses tout simplement, ce soir.
Je vais essayé de faire un vrai break. Ce break dont je parle tout le temps et que je ne fais pas. Je veux le faire pourtant et il m'est même nécessaire et vital à présent.
Je vous explique tout cela.

Vous avez peut-être remarqué que je vous ai laissé des petits commentaires ou des grands avec plein de smileys qui rient ? Oui, parce qu'ils rient et que je ne trouve pas celui qui ri vraiment donc je mets un smiley qui souri avec une parenthèse en plus et ça ri... traduisez le comme ça.
Pourquoi je vous parle de ça ? Et bien, c'est simple, les gens. Derrière ce smiley, il n'y a pas de rires. Je ne riais déjà pas beaucoup ces derniers temps, même si je faisais de l'humour et si j'essayais de faire dans le joyeux, mais depuis deux jours je ne ri plus du tout. En fait, je ne vais pas bien et cela depuis des mois. Je le sais, j'en ai déjà parlé. Je pense et j'en suis presque certain que beaucoup d'entre-vous ne peuvent pas savoir ce que je vis actuellement. Ce n'est juste pas la joie. Ce ne l'est plus depuis des années. Et d'ailleurs, sachez que cela va très mal depuis 2010 moralement et que physiquement ce n'est plus le top depuis l'été 2012. Cela n'a rien à voir avec une baisse de moral, même si celle-ci est en effet bien présente, je veux dire absente, mais bien d'un problème médical. Ce n'est pas un dépression ou peut-être, mais on s'en fout.
Alors bien sur le moral ne suis plus et là je suis très fatigué. Je suis fatigué aussi depuis vendredi dernier pour une cause que je ne veux pas expliquer ici.
Tout ce que je peux vous dire, c'est que la guerre continue et que j'en ai vraiment marre.

Il y a eut beaucoup de choses qui m'ont carrément fatigué et même énervé ces derniers jours. Et j'ai besoin de me ressourcer. Je vais essayé parce que ce n'est pas gagné. Je ne sais même pas si je vais y parvenir.
Je lisais un commentaire d'Hellbronner qui parlait du bonheur et je lui donnais un indice que vous pourrez trouver si vous prenez le soin de chercher. Et comme je suis particulièrement bon avec vous je vais vous donner une autre piste.
J'en ai marre de n'être pas heureux. J'en ai marre de ce combat qu'une débile m'impose depuis 2008 et qui m'épuise au point que cela va me tuer. Mais je vais y revenir. Je continu. J'en ai marre de l'intolérance, de l'enfantillage, de la connerie en général (et même en caporal). Il faudrait que je puisse parler de tout ça mais je n'y arrive pas. Et même en ce moment alors que je tape sur mon clavier ces mots que vous lirez ce soir, je ne dis pas tout. Peut-être que j'y arriverai un jour, mais là, je me demande l'impact que cela aura sur vous.

J'ai l'impression que je n'avance pas et je sais aussi que quelqu'un m'y empêche par la merde qu'elle fout dans ma vie. Je vous parle de Lucie. Oui, encore elle. Toujours elle. Le pire dans cette histoire c'est qu'elle ne m'aime pas... normalement. Alors elle ne pourrait pas me lâcher la grappe ?
Soit dit en passant cela aurait pu aboutir mais pas après ce qu'elle m'a fait... pas après qu'elle m'a écrasé comme une merde. Et j'espère que ça va la ronger parce que je l'aimais bordel... je l'aimais vraiment.
Et bien non. Elle veut tout parce qu'elle croit que sa beauté peut tout lui donner sans faire le moindre effort et parce que la vie la particulièrement gâtée. Et je pense que ça va mal finir pour tout le monde. De plus d'autres s'y mette aussi de la partie et là je n'en peux plus. J'ignore ce qui lui ferait plaisir à celle-là. Je suppose que ce soit ma déchéance totale afin que je finisse à la rue. Cela n'arrivera pas. Cela ne lui a pas suffit ce qu'elle m'a fait en 2011 ? ben non. Apparemment, cette frappe-à-dingue veut du sang. Ça l'aidera certainement à jouir, j'en sais rien, c'est possible. De plus, son mec, un petit dirlo des services sociaux qu'elle n'aime pas me fait chier pour lui plaire et espérer plus d'elle ce qu'il n'obtiendra jamais, son amour. Oui, les gens. D'ailleurs à ce propos, je lui donne ce petit scoop : « Lucie ne t'aime pas. C'est moi qu'elle aime et c'est pour ça qu'elle veut me détruire. Elle baise avec toi. Elle prend ton fric. Elle ira certainement même à t'épouser un jour, mais tu n'obtiendras jamais son amour. Car c'est moi qu'elle aime et il y a même des chances qu'elle m'aime à s'en faire souffrir et toi par la même occasion ».
En attendant, je ne parviens plus à avancer à cause d'elle et je ne trouve plus le courage de vivre ma propre vie. Si je me détruit cela sera entièrement la faute à Lucie.

Je suis fatigué. Même Canalblog commence à me fatiguer mais bon... pour l'instant je ne rentre pas dans les détails. Et pourtant je devrais... parce que j'ai une phrase sur l'estomac... mais bon.

Je vous parlerai bientôt d'une chose positive qui devrait arriver dans les prochains jours. Mais hélas, je crains que cela soit de courte durée et d'ailleurs je n'aurais même pas dû insister mais laisser comme c'était. Je suis vague... mais bientôt vous saurez.

Je m'excuse d'être si triste et bougon ce soir. Cela n'a rien à voir avec vous, les gens, mais avec ce qu'est ma vie depuis trop longtemps. Je vois le changement ailleurs mais pour moi je ne vois plus rien, plus aucune issues de secours ou la porte d'une amélioration de mon existence depuis trop longtemps. Alors oui, j'en ai terriblement marre.
Je devais aller faire mes examens médicaux. Et bien, même ça, enfin surtout ça, cela me gave terriblement. J'aime pas les infirmières et leurs blouses blanches et j'ai horreur de l'odeur d'un hôpital et même d'une clinique. Du coup, c'est pas gagné. De plus, comme je disais un jour, je n'ai pas choisi la moins chère. Parce que oui, les gens, c'est bien connu, les rmistes vivent au-dessus de leurs moyens avec des payes de ministres. D'ailleurs, il va falloir que j'aille faire blanchir mon argent, avec monsieur propre, en Suisse. Vu comme ce pays neutre est fort je suis presque certains que mes petites pièces rouges, une fois s'être fait dorée la pilule en Helvétie, vont me revenir en pleine forme et plus riche qu'avant. C'est beau l'eldorado. Du coup, je n'ai toujours pas repris rendez-vous chez mon super toubib hyper connu du monde entier. J'ai pas mal, c'est déjà ça. J'ai juste une envie de crever... ça tombe bien.

Je vais essayé donc de me concentrer sur mes textes. J'espère pouvoir trouver la force de les écrire. Je vais aussi me concentré un peu plus sur moi. Je passerai vous lire, soyez tranquille. Mais je vais changer un peu mes habitudes. En effet, je commente sur vos blogs et lorsque je le fais c'est souvent avec passion et longuement. Alors, certains et surtout certaine le font aussi, mais c'est rare. Et niveau commentaires en ce moment, il y en a peu. Si Hellbronner et Zia n'étaient pas là pour commenter un peu plus et si le compteur ne montait pas un peu plus mon blog ressemblerait au désert de gobi et je me dirais même que plus personne ne trouve intéressant ce que je dis. Bien que ce ne soit plus intéressant en vérité. Oui, je me trouve très chiant à me plaindre comme un retraité dans son fauteuil et devant sa télé avec mon alien Roger dans le ventre. Je me trouve chiant et j'en suis parfaitement conscient, car je ne suis pas sénile (quoi que...), mais je n'y peux rien, c'est comme ça. J'aimerais que ça cesse. J'essaye d'y remédier et de trouver des solutions et des nouveautés à vous raconter depuis des mois; mais je n'y arrive plus.
C'est pour ça que je ne répondrai plus à vos commentaires à partir de ce soir. Il faut que je fasse le point. Je n'en peux plus.

C'est vrai ce n'est pas rassurant. Ne vous en faites pas trop, car cela ne sert à rien. Et inutile d'essayer de me remonter le moral ici ou par mails, cela ne sert à rien, en vérité.
Je suis même désolé de vous apprendre une terrible nouvelle que j'ai essayé de vous cacher depuis des mois. Depuis vendredi dernier je pense sérieusement à mettre fin à ma vie. Désolé de vous faire partager cela, mais j'ai besoin de le dire. Le gros problème c'est que je m'étais dit que si j'en parlais un jour... il n'y a pas tellement de marches pour que je ne passe pas à l'acte. Mon idéologie ne condamne pas cet acte puisque j'aurais même dû le faire il y a très longtemps. Alors cela ne veut pas dire que je vais le faire ce soir ou demain. Mais j'y pense.
Rassurez-vous, si c'est possible encore, car je suis tellement solide que je sais parfaitement les conséquences que cela peut entraîner si je me rate. Donc, je réfléchi à tout ça. Je vous parlerai bientôt de celle qui est la cause de tout ça. Et j'espère que personne n'interviendra pour m'empêcher d'en parler. Parce que sachez que les personnes qui essayeraient ne feraient qu'aggraver les choses déjà pas facile. Inutile, lectrices lecteurs, d'insulter Lucie. C'est de sa faute, c'est vrai, mais cela ne changera rien. Et ce n'est pas que de sa faute. Il y a d'autres coupables. C'est comme ça que je les appelle et je suis sans excuses et sans concessions à leurs égards... Oui, c'est la faute à Lucie si on me retrouve un matin aussi pâle qu'un linge propre dans mon lit les yeux fixés au plafond. Je pense que c'est ce qu'elle voulait... Bref, assez perdu de temps là-dessus.
Je veux finir sur une note positive et vous dire que je suis encore assez conscient pour mesurer les conséquences d'un tel acte. Et je suis surtout, à mon avis, trop lâche encore, pour pouvoir me supprimer et mettre fin une bonne fois pour toute à ce qui ne m'intéresse plus.

Sinon. Comme je vous le disais, il y a aussi du positif à venir. Oui, c'est possible. Alors ça sera dur, les gens. Mais bientôt j'ai une bonne surprise pour vous.

Là, je vais me consacrer à mes emmerdes et mes différentes démarches à effectués. J'ai des plaintes à déposer, des papiers à faire, des dettes à payer et une solution finale potable et irrévocable à penser au cas où ça ne fonctionnerait plus pour moi.
Toutefois, bien que je n'espère plus rien et que cela me surprendrais, je me dis que si le ciel veut bien m'accorder ses faveurs, pour une fois, et m'apporter un vrai changement et une véritable amélioration de ma condition de vie avec un vrai bonheur et tout et tout; et bien je suis preneur et même si je dois faire un prêt à Sofinco ou que je dois me déguiser en bonhomme vert avec de la mousse en herbe pour faire plus vrai et ben moi, je dis banco.
Et petite note à Dieu le père tout puissant père de petit jess' : "inutile de m'envoyer tes ouialles; genre, témoins de Jéhova (tes témoins quoi) ou d'une autre de tes églises avec ta propagande bondieuserie, si tu n'as rien de mieux à m'offrir, car j'en ai rien à secouer. Je ne te dirai pas que le diable est passé de bonne heure avant toi... mais si son représentant me fait une meilleure offre et ben tant pis pour toi. Moi je veux le top du meilleur et pis c'est tout".
Je vous parlerai de tout ça. Mais patience. En attendant, des textes plus drôles, plus anciens que je n'avais pas publiés jusqu'à maintenant, sortiront et ils sont drôles. Donc vous avez intérêts à rire en mettant des smileys qui ries. Cheeze, les ami-e-s, cheeze...
Je reviendrai avec des textes plus corrosifs aussi. Fini la gentillesse, nous passons à la méchanceté.
Mes silences ne voudront pas dire que je ne suis plus là. Je passerai vous lire. Mais comprenez mes silences et acceptez les.
Je n'en peux plus et j'ai vraiment besoin de ne rien dire... pour une fois.

Je pense à vous.

Comments

[unefemmaimante]

Karl,

Je partage tellement ton état d'esprit...

Moi aussi, tu sais, cela va faire 3 ans que je prie pour ne plus me réveiller car je suis trop lâche pour passer à l'acte... Même s'il m'est arrivé plusieurs fois de faire quelques mélanges détonants. Je suis à peu près sûre d'avoir déjà fait un coma, vu la façon dont j'ai réouvert les yeux et tous les maux que j'éprouvais lors de ce réveil... Je dois être très solide.

Je maltraite très souvent mon corps sans parfaite conscience. Je n'ai absolument aucune envie de jouer les prolongations dans cette vie.

Pourtant, je sais qu'il suffirait de pas vraiment grand chose pour me faire changer d'avis. C'est pourquoi je pense que mon instinct de survie me maintient là où je suis. En ce moment, j'envisage des plans B au cas où je me retrouverais vraiment dans le mouise.

Pour l'instant, je partage avec toi et un autre visiteur régulier, la possibilité qui nous est offerte d'écrire, de partager, d'être encouragée comme tu l'as fait pour moi. J'ai éprouvé le bien que ça fait, je te l'assure.

Ecrire notre vie, savoir que nos textes sont lus et appréciés, voire attendus et réclamés, ne crois-tu pas que c'est une façon presque "supérieure" d'exister ?

In writing I trust ! ;-)

Mes échanges d'aujourd'hui m'ont vraiment fait du bien, je t'assure.

J'y puise une nouvelle énergie... que vous mes rares lecteurs m'offrez et j'y sens une vraie complicité, un véritable partage, au sein d'une communauté.

Alors, je peux parfaitement comprendre que tu souhaites te régénérer pour nous offrir des textes dont tu seras fiers... Et ce qui me rassure c'est que tu nous dis que tu en as en réserve... Je les attends.



Bises,

Hellbronner/Evelyne



PS) Je comprends parfaitement ce que tu vis depuis Lucie.

Moi aussi, j'ai vécu et je vis encore ce total blocage de ma vie suite à ma rupture. Parce que pour diverses raisons, le deuil ne m'a pas été permis.

Il dure depuis trop longtemps maintenant et il est devenu une pathologie, je le sais. Mon médecin m'a dit il y a 3 ans : "vous devez exiger une explication" ! D. n'a pas compris cela. Seule sa fuite pour éviter toute discussion comptait. J'ai cru, comme toi, en mourir. Je sais que cela m'a beaucoup abîmée tant psychologiquement que physiquement. Je lui en veux énormément de son comportement égoïste, lâche et irresponsable.

C'est pourquoi, ce blog m'aide. Il m'aide à faire le tour de l'histoire, à en faire le deuil car au fur et à mesure que j'écris, le personnage m'apparait comme nettement moins reluisant. C'est une sorte de thérapie après avoir essayé les moyens indiqués d'habitude pour traiter la dépression.



Courage, Karl... Parce que moi, je t'attends.