Kidnapping

13 mai 2010

Mes ami(e)s, dans ma ville il vient de se passer une chose terrible ! On a enlevé la femme du maire. Si ! Comme je vous le dis.
Vous savez que je suis rapporteur ? Ha oui ? Je vous en ai parlé ? Ça en jette non ? Oui bon bref.
Donc, hier matin, notre maire, JP le magnifique (heu oui, c'est son surnom pas très justifié, mais bon) pousse un cri d'horreur; en descendant à la cuisine, afin de prendre son petit déjeuner, un bol de riz au haricot (ben quoi ? Il mange ce qu'il veut); lorsqu'il trouve sur la table un mot sur un bout de papier de cahier de brouillon contenant les mots suivant :

« Nous avons kidnappé votre femme. Donnez nous une rançon de 2000 euro. Sinon, vous ne la reverrez jamais ! ».
Signé : les extra-terrestres.

Notre pauvre maire chéri s'arracha les trois cheveux qu'il lui restait. Il Mobilisa, sur le champs, la police municipale avec à sa tête son chef, Rosco le bien nommé (c'est le surnom que notre maire, JP d'amour, lui a donné) et organisa une battu sur le champs avec chiens, chats (oui nous avons des chats profileurs), et autres badauds armés de fourches pour pourfendre ces créatures venant d'on ne sais où. On peut dire que nous avons mis le paquet en hommes et matériel. Il y avait d'ailleurs, en guise de véhicule de reconnaissance blindé, une moissonneuse batteuse, d'où notre maire juché au poste de conduite, jumelles à la main pour scruter l'horizon, le casque Adrian 1914-1918 de son grand-père vissé sur sa tête, dirigeait les opérations. De son côté, Rosco n'avait pas moins fière allure, avec son casque à pointe prussien 1870 trouvé dans une brocante et se tenant près de notre maire JP. Même les élèves de l'école du court moyen élémentaire furent mobilisés pour la bonne marche des opérations, tapant sur des tambourins afin d'effrayer les intrus voleurs de femmes. Je sais, on ne fait pas les choses à moitié chez nous.
Hélas, malgré tous ces efforts déployés, les recherches furent infructueuses et bien que nous ayons envoyé un messager au poste de gendarmerie le plus proche, afin d'obtenir un peloton de la maréchaussée en renfort, cela n'a rien donné. Ben ouais. C'est comme ça. C'est la faute à pas de chance.
D'ailleurs, les gendarmes, comme l'a fait remarqué l'adjudant-chef Cruchot, parce qu'ils ne sont pas la moitié d'un con dans ce corps d'élite, cette affaire est très complexe et relèverait plutôt des forces aériennes de la défense nationale aérienne, puisque les kidnappeurs sont des extra-terrestres. Détail non négligeable, vous en conviendrez.
Donc, bien sûr, la force aérienne tactique ne peut rien faire dans l'immédiat sans les services spéciaux de la police de l'air, la DGSEET, Direction général des services extérieurs extra-terrestres. Ben ouais. Logique en même temps. Ceux-ci, étant peu nombreux dans notre région, aussi perdu que le trou du cul du monde, ils nous ont fait savoir qu'ils ne disposaient d'aucun agent à nous envoyé pour nous aider avant deux semaines. Ben ouais, c'est comme ça.
Que faire ? Horreur ! Malheur ! Fatalité !
Et la situation s'envenime et Rosco a trouvé un autre mot sur papier provenant d'un cahier de brouillon, encore une fois, dont on peut noter qu'il s'agit d'une civilisation fortement avancée et non dénuée de perversité et de cruauté que ces êtres venu d'une autre galaxie font preuve envers nous afin de nous mettre la pression, contenant un autre message :

« Nous avons enlevé la femme du boulanger. Donnez nous une rançon de 2000 euro, sinon vous ne la reverrez pas ! Signé les extra-terrestres ».

Ha mes ami-e-s, quelle situation ! Que faire ? En tout cas, le boulanger nous a affirmé que pour sa part, il ne fera du pain que lorsque sa femme lui sera rendue corps et bien. Il n'y a pas à dire mes ami-e-s, mais le sors, s'acharne sur notre petite ville tranquille. L'heure est grave ! Ben ouais.
Et ce n'est pas tout ! Ho que non ! Voilà qu'un berger arrive ventre à terre et à bout de souffle jusqu'à la porte paroissiale en criant :
- Monsieur l'curé ! Monsieur l'curé ! Votre femme vous trompe dans le petit bois !
Alors bien sûr, le curé, en bon pasteur qu'il est, remet sa brebis sur le droit chemin en lui disant :
- Mais voyons mon fils ! Je ne suis pas marié ! Que dite vous là ?
Et le berger tout affolé et rougissant lui dit :
- C'est ben pourtant c'qu'il y a marqué sur l'papier ! C'est point parce que j'suis paysan qu'j'suis un ignare ! J'sais encore lire bon rein !

Vexé et ça se comprend, il tend le précieux document au curé. Et sur ce mot, une feuille de papier de cahier brouillon, est inscrit :
« Nous avons enlevé votre femme qui vous trompe dans le petit bois avec le facteur. Donnez nous 2000 euro, sinon vous ne la reverrez jamais ! ».
Et bien sûr, vous l'aurez corrigé et ajouté de vous même, car je vous sais très doué. Signé : les extra-terrestres.

S'en est trop pour une aussi petite ville. Ben ouais, on est pas riche nous autres.
Donc, à qui fait-on appelle pour résoudre cette terrible et périlleuse affaire ? Mmmh ? Ouaip, moi, Karleman le magnifique (c'est ainsi que je me surnommé moi-même, parce que personne ne veut me dire des choses gentilles. Mais d'après Lucie, ce surnom est un tant soit peu exagéré, voir éloignez de la réalité. Mais en même temps, c'est qu'une jalouse et pis c'est tout).
Donc, c'est avec bravoure que j'accepte en tant que rapporteur en plus de rapporteur (deux titres cumulés, mais bon, notre maire est directeur du petit journal local et également président du club des collectionneurs de petites culottes féminines. Pour ceux que ça intéresse, l'adhésion est à 25 euro/an, c'est pas cher).
À propos de ce club, il paraîtrait que notre maire en posséderait plusieurs pièces rares et pas des moindres, dont celles de Madonna (qui les distribue en quantité limité où elle passe, c'est notoirement connu), de Carla Bruni (Qui parfois les distribue à ses plus fervent admirateurs, c'est un scoop), mais oui, de la sulfureuse japonaise Kimiko, internaute érotique de son état et également vendeuse à prix d'or de ces petites culottes, virtuellement appréciés par les vieux et jeunes messieurs un tantinet pervers et fétichistes clients hystériques de la jeune demoiselle (dont notre président du conseil régionale, JP Masseret est un fervent admirateur), de Camilla Jordana (mais oui !), de Geneviève de Fontenay (qui cache bien son jeu ! Qui l'eut cru ?), de Daphné Burki (pour en obtenir une, vous pouvez aller sur son blog, Ségolin se chargera de vous en faire parvenir moyennant finance) et d'une certaine L, mais si je vous en dit son prénom, elle va me tuer et je veux pas mourir. Comment je suis informé de tout ça ? Ho c'est juste un hasard hein ! Non non non ! N'allez pas croire que je suis moi-même membre de ce club. Je diffuse juste un peu d'information. Juste pour rendre service. C'est tout.
D'ailleurs, sachez qu'une exposition est prévue dans notre centre social culturel du 21 juin au 18 juillet 2010, de 10H30 à 20H00 sans interruption du mardi au dimanche. L'entrée est de 15 euro. Venez nombreux.

Donc, mes ami-e-s, vous comprendrez qu'en ce moment, cumulant deux emplois, je suis un tant soit peu débordé. Je suis sur la piste de ces extra-terrestres kidnappeurs. Nayez crainte ! Et croyez moi, je retrouverai ces pauvres femmes, fusse au péril de ma vie ! Je suis un fin limier, un flair à rendre jaloux un berger allemand et pour facilité mon enquête et mes recherches, j'ai moi-même reniflé les culottes des disparues afin de m'indiquer une éventuelle piste à suivre. Ben quoi ? Soyez pas outragé comme ça. Je suis un professionnel moi. Et quand on me donne un boulot, je mets un point d'honneur à le mener à bien.

Retrouverai je ces femmes kidnappées qui doivent se terrées, tremblantes de peur, à fond de cal d'une cellule cocon de la soucoupe volante de cette bande d'extra-terrestres malfaisant et certainement hostiles à notre civilisation ?
Vous le saurez en lisant mon blog et mes prochaines aventures !

Posté par Karleman à 19:30 - Commentaires […] - Permalien [#]

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