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L'homme qui n'a pas d'étoile
18 mai 2011

L'amour ne rend pas seulement aveugle... il peut rendre con aussi.

Il y a plusieurs jours que j'y pense sérieusement. Je reste dans le le noir et je songe à mon histoire. Je pense, bien sûr, aux dernières histoires d'amour de ma vie. Et j'en tire des conclusions. Rassurez-vous, je vous ferai grâce de ne pas vous les donnez.
J'ai pensé très fortement à Lucie ces derniers jours. Là, je vais vous en parlé. C'est pas de chance, je sais...
Depuis que j'ai fait sa connaissance, cela fera deux ans et demi, je ne m'en souviens pas tellement j'ai une tête de linotte, je fais souvent des retours en arrière, comme pour regarder le film de mon amour pour elle.
C'est beau l'amour. Ça fait une belle musique dans la tête. C'est romantique avec des violons jouant une douce mélodie. Cela vous transporte sur un petit nuage tout doux avec un ciel tout bleu euphorique qui vous rend complètement idiot, avec un soleil dont les rayons vous rend totalement aveugle.
Sauf que... Sauf que, ce n'était pas une histoire d'amour. Parce qu'une histoire d'amour, elle est véritable que lorsqu'elle se joue à deux. C'est logique je pense et je suis certain que vous y aviez pensé avant moi ? Si si ! Ne jouez pas les modestes, je sais que vous y avez pensé.
Le problème quand on tombe amoureux, c'est que l'amour rend aveugle et moi je ne voyais plus rien autour de moi, qu'elle, la belle Lucie.
D'ailleurs, il se pourrait même qu'elle ne soit pas belle, puisque l'amour rend aveugle... tout est possible mes amis, tout est possible...
Mais, l'amour était bien là et bien installé comme une écharde dans le pouce qu'on suce et qu'on a pas envie de retirer. J'ai tout essayé. La colère. L'oublie. L'indifférence (si si ! Je vous assure !). Le sérieux (là, j'ai excellé). Le jeu du bon copain (je suis le meilleur ! Un oscar ! un oscar !). Le gars genre « je m'en fout » (siiii ! Et ça a marché !). Tout ces côtés négatifs et je dois en oublier certainement quelques uns, parce que comme je vous l'ai dit plus haut, je suis une tête de linotte.
J'ai tout essayé pour l'oublier je vous dis. Hélas, sans succès. D'abord quand elle était enceinte (et pas de moi) je me suis dit, mon vieux Karleman, il faut lâcher l'affaire là maintenant ! J'ai tenu le coup... un mois... Mais ça n'a pas marché. Je l'aimais toujours et encore et je redoublais même d'attention pour elle.
Nous nous sommes disputé quelques fois, pourtant. Un peu avant qu'elle ne parte en congé maternité, que je croyais d'ailleurs être un congé définitif, j'ai été très gentil avec elle, mais elle ce fut plus ambiguë. Dans son bureau, ce fut un au revoir très tendre. Au téléphone, alors que je la rappelais pour connaître un détail, l'échange fut froid, à la limite de l'indifférence. Je lui ai donc écrit pour lui exprimer mon mécontentement... sans réponses. Pendant ces mois d'absences, j'ai culpabilisé à m'en rendre malade.
Puis, elle m'a rappelé en avril 2010, il y a un an, un siècle, une éternité et nous nous sommes retrouvé. Elle n'a même pas fait de remarque sur mon courrier, ne m'en a même pas parler. Peut-être ne l'avait-elle pas reçu. Ainsi, nous nous somme revu. J'étais là, moi, son gentil monsieur Karleman. Et nous nous sommes de nouveau parlé. Nous nous sommes fait une déclaration d'amitié qui ressemblait presque à une déclaration d'amour, même que les gens ne savaient plus où se mettre. Je passe sa phrase : « j'aimerais que vous ne refusiez pas la main amicale que je vous tends », qui restera certainement dans les anales du mensonge....
C'est vrai, j'y ai cru un moment de juin de l'année dernière où tout semblait presque irréaliste tellement tout semblait bien se passer. Mais c'est l'effet illusoire de l'aveuglement amoureux sans doute... L'invitation à la bibliothèque, les messes basses avec ses copines, etc... tout ça, ce n'était qu'un rêve. Mais c'est vrai, jusqu'au dernier moment, j'y ai cru.
Jusqu'au 22 juillet, date fatidique s'il en est, nous voguions sur un petit navire. Sauf que...
Sauf que, si on reprend depuis le début... Je dirais plutôt.
Je voguais sur un petit navire en papier sur une mer houleuse.
Reprenons depuis le début. Je l'avoue, je suis tombé amoureux d'elle. Pas vraiment tout de suite comme je l'ai écrit d'ailleurs, mais petit à petit. Sans m'en rendre compte et sans vraiment avoir l'espoir de lui plaire. Et elle ? Je sais pas, mais apparemment non. Elle avait un mec, un bébé avec ce mec. Une bonne situation et même si je dois me le répéter un million de fois et par-là même l'écrire autant de fois sur ce blog, même si vous, vous avez compris depuis le début, elle n'allait pas lâcher son mec qui lui apporte tout ce dont elle a besoin pour un, n'ayant pas peur des mots, tocard de mon espèce.
Et puis, c'est bien connu, on ne lâche jamais la proie pour l'ombre. Heu... sauf moi. Mais bon, moi, je suis un tantinet spécial.
Alors, j'ignore si c'est l'effet magique de Red Bull que je n'ai pas bu, conjugué avec de l'Impulse, que je n'ai pas mis, mais je viens de prendre conscience d'une grande chose qui marquera l'histoire de ma vie et de ce blog débile que presque plus personne ne lis. Lucie ne m'aime pas.
Ho je lui ai pas demandé. Je le sais. Je le sais, parce que je l'ai toujours su. Elle ne m'aime pas. Elle ne m'aimera jamais. Même pas dans mes rêves. D'ailleurs, même dans mes rêves, elle ne m'aime pas. Si si ! Je vous assure ! Et c'est peut-être pas l'envie qui lui manque hein ! Mais même là ! Rien ! Nada ! Même pas des queues de cerises, je vous dis !
Alors bien sûr, elle n'est certainement pas innocente à toute cette situation. Ou bien elle l'est vraiment. Il y a présomption d'innocence... Je n'ai pas envi de faire son procès, même si elle, elle fait le mien et me condamne non seulement à son indifférence, son mépris, mais aussi à toutes les petites saloperies qu'elle me fait depuis des mois pour sa plus grande joie.
Les apparences étaient peut-être juste trompeuses. Elle a souvent été très sympa avec moi. Trop sympa d'ailleurs. Peut-être (voir sûrement; qui sait, on sait pas...) elle souhaitait une petite aventure avec un gentil con. Une histoire de cul bien chaude sous un soleil torride. Une bonne histoire de cul bien salace qu'elle aurait pu raconter à une soirée chamalos et vodka-coco entres copines. J'étais le candidat idéal pour ça. Je suis d'age mûr donc majeur et vacciné contre le tétanos, célibataire, disponible et un peu plus vivant qu'un gode, con (c'est important de le souligner et même je vais l'ajouter sur mon CV, cela fait toujours bien) et un tantinet (je sais je l'emploi beaucoup) rêveur et sentimental. Bref, la proie idéale pour la femme prédatrice et séductrice qu'elle se cache d'être mais qu'elle est belle et bien, ça j'en suis presque certain, parce que bien que con, je ne suis pas né quand même de la dernière pluie.
Alors, vous vous dites, hommes qui me lisez aussi, que si vous aviez eu une occasion pareille vous vous seriez jeter dessus comme un vautour sur un cul de chouette et que là, vous certifiez, je suis bien un con de ne pas avoir sauter sur une chance en or.
Pourquoi grand dieu ? Pourquoi ? Bon, ne faite pas une crise nerveuse non plus ! J'éclaire votre lanterne éteinte.
C'est là qu'elle n'a pas eu de veines avec moi et qu'elle est tombé sur un os, si je puis m'exprimer ainsi. Parce que moi, contrairement à elle, j'étais tombé amoureux d'elle, et quand cette chose là vous tombe sur la gueule et bien ça ne marche pas avec une grande simplicité. Bien sûr, cela dépend des individus, mon cas n'est pas une généralité. Mais force est de constater qu'il y a toujours problèmes quand l'amour vrai, tendre et sincère prend le dessus sur l'amour cul. Pas de baise, surtout pas tout de suite ou c'est très rare, mais une passion dévorante qui vous bouffe le coeur, la cervelle et le foie et qui laisse une petite boule dans la gorge et à l'estomac en pensant à celle qu'on aime plus que tout, et même plus que soi. Heu... non, je n'ai pas chopé un alien ! Mais l'amour ça fait ça. Si si ! Demandez autour de vous ! Vous verrez et c'est scientifiquement reconnu et prouvé par les plus grands savants du monde ! Plus on est amoureux, moins on baise. Du moins pas tout de suite et tant que les sentiments n'ont été dit et répété avec des mots imbéciles et des serments qui ne tiennent pas toujours la route. Et seulement, une fois qu'on a fait le tours des mots c'est direct au pieu et parce qu'on est trop fatigué, mais pour faire « crac crac » et après on mange des craquottes avec de la confiture, du miel ou du beurre. Beurre qui, accessoirement, pourra resservir après l'encas pris pour se redonner des forces. Bien sûr, c'est une option. Parce que rien n'oblige à se jeter sur le frigo après l'amour. Et quand à l'option beurre, c'est pareil, chacun son truc. Je donnais un exemple, cela ne me concernait pas, bien sûr. Mais il faut bien que j'ajoute un peu de piment à ce billet un tantinet dépressif. Et puis, je sais que vous êtes une bande d'obsédé(e)s du slip. Ne niez pas, vous avez été flasché !
Mais revenons aux conclusions non hâtives, parce que j'ai quand même mis deux années pour me rendre compte de la situation. En même temps, je fais ce que je peux avec mes trois neurones dont un parti en vacances au Groland.
Et là. Je ne sais pas pourquoi, mais je me dis que j'ai pris mes envies pour la réalité. C'était trop beau pour être vrai.
Ben oui. J'ai eu des histoires d'amour catastrophique. Quand j'ai rencontré Lucie, je me suis dit qu'avec elle, cela serait différent. Remarquez, j'aurais pu lui avouer que je l'aimais. Mais à chaque fois... il y avait un truc qui clochait. Et puis, j'avais un peu peur de la brusquer... ou plutôt de me brusquer moi, parce qu'après tout, mieux vaut rester dans l'ignorance. Ne pas savoir, ça laisse le faux espoir et même le faux espoir, c'est mieux que pas d'espoir du tout. Alors qu'une bonne franchise et une bonne veste ça ne fait de mal à personne, sauf à celui qui la prend, bien sûr.
Je pense que lorsqu'elle faisait une approche, c'était très clair. En gros, c'était une approche genre : tu me baises connard ! Je te demande pas de m'aimer !
Mais voilà. C'est con l'amour. Moi, je comprenais pas. Je n'entendais pas ça. Parce c'est compliqué. Comme je l'aimais, je la mettais sur un pied de stalle. Un peu comme une déesse. Donc bien sûr, une déesse se vénère et ça ne se touche pas. Une déesse, c'est impalpable. Et puis l'amour m'aveuglait tellement qu'il m'éblouissait au point de me rendre aveugle. D'ailleurs, il devait me rendre sourd aussi. Et idiot. Et abrutis. Et trop con. Et... oui bon ! Ça va hein ! Tout ça quoi !
Donc là, note de la dame pour moi : 0 + 0 = la tête à toto !
D'ailleurs, sachez que je vais me débaptiser, et de Karleman, je m'appellerai désormais : toto l'asticot.
Ben quoi ? C'est beau comme nom... J'aurais bien pris, celui de coco l'asticot, mais c'est déjà pris... par un monsieur aimé de Dame Céline. Alors pas question de voler la vedette à ce monsieur veinard d'être aimé par cette charmante jeune femme. D'ailleurs, petit clin d'oeil à ce petit couple à qui je souhaite un grand bonheur. Parce que dans la vie, il ne faut pas penser qu'à soi et ce n'est pas parce que moi, je me casse la gueule en faisant un saut sans parachute dans le vide, que je dois maudire les couples, bien au contraire. Je les félicite.
Alors pour le surnom de toto l'asticot, j'ai pas trouvé mieux.
De toute façon, c'est ça ou « Karl le connard ! ». Donc changer de nom pour changer de nom, autant que ce soit quelque chose d'original non ?
Il y a aussi celui de « l'homme qui n'a pas d'étoile », mais c'est mon nom de guerre et pis c'est un peu long comme nom. Donc ça fait « l'homme » ou « l'homme qui » ou même « pas d'étoile ». Mais là, plus personne ne comprends rien. Enfin, j'ai d'autres noms hein ! On m'appelle aussi « le faisan » dans le nord de ma région, dans le sud « pauv'con » et dans ma ville, c'est juste « connard ». Parfois, on ne m'appelle même pas. Mais ça, c'est un autre sujet...

Donc, voilà les nouvelles. Je pense que je ne vais pas passé ma vie à rester amoureux d'une femme qui ne m'aime pas et qui me déteste à chaque fois que ça ne va pas. Je vais donc, comme tous les signes qu'elle m'envoie sur le moteur de recherche, me sacrifier par amour.

« Mais voilà... parce que oui, il y a une condition à la chose. Je ne veux plus la voir. C'est mieux pour nous deux et surtout pour moi. Parce que bon, elle, ça va plutôt bien. Mais moi... »
Quand j'ai écrit ce post, c'était avant. Car depuis août 2010, c'est elle qui a décidé de ne plus me voir, jamais... tout en continuant à me voir de loin, voir à m'espionner de loin, dans la nuit en hiver et de passer en me narguant maintenant qu'il fait beau. Allez savoir pourquoi ? C'est une bête féroce et bizarre.

Mais pourtant pour moi, c'est fini. Inutile de continuer plus longtemps les dégâts. Je me dis que c'est dommage. Je me dis que c'est pas de chances. Je me dis que je suis maudis. Et puis, je me dis, que c'est pas plus mal.

Autre chose très importante. Je sais que quelques unes d'entre vous vont se dire. Attention ! Karleman (ou toto l'asticot) est libre ! Proie devant à 3 heures ! Attention je répète : Célibataire ! À trois heures ! À l'attaque !
Et foncer telle l'escadrille des cigognes sur le coucou du baron rouge.
Hé bien non !
Alors vous allez me dire. Pourquoi non, puisque le 1er avril tu as dit le contraire ?
Et bien, tout simplement parce que je n'ai pas envie d'une aventure virtuelle et encore moins une aventure à distance Je n'ai même pas envie de faire une rencontre dans ma région ! Non ! Rien ! Merci ! Sans façons ! Et le 1er avril, c'était un lapin... heu un poisson d'avril. Comment ça, je ne l'ai pas dit ? Pfff ! J'ai oublié ! Ben là, je vous le dis, c'était un ours... un poisson d'avril.

Pour moi, l'amour je crois que c'est fini. Et j'ai même de bonnes raisons de le dire. Étant donné que c'est une catastrophe, il est inutile que j'en rajoute une couche par dessus. Donc, fini l'amour. D'ailleurs, je me demande si ça existe vraiment. Sincèrement. Je suis en droit de douter.
J'y ai souvent cru mais là, à présent, je n'y crois plus.
Et je me sens fatigué d'espérer. Bien sûr, je vois qu'autour de moi, le bonheur imparfait existe. Imparfait bien sûr, mais il existe. Et moi, apparemment, je n'y ai même pas droit. Donc, je jette l'éponge. J'arrête. Je déclare forfait.
J'en tire les leçons en me retirant du marché de l'amour. Je ne veux plus qu'on me parle d'amour. Parce que je sais que tout ça est faux. J'espère qu'il sera vrai pour vous, mais pour moi, je le dis, c'est fini. Je n'y crois plus. C'est trop tard. Parlez moi de la pluie ou même du beau temps. De cerises et de champignons. Mais pas d'amour.
J'étais endormi, c'est vrai... et je me suis réveillé.
C'est fout ce que ça fait mal. Un mal de chien ! Mais ça va, j'ai survécu à pire... enfin, bon j'espère hein !

Mince alors ! Il est déjà cette heure là ? Quel jour somme nous ? Et la date ? Ha oui ? Quand même ?
Bon, et bien, je pense qu'il est temps de laissé place à l'autre moi... Parce que je pars en vacances, j'en ai bien besoin. Direction, le placard. Oui, ben on va en vacances avec les moyens qu'on a, en même temps.

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Commentaires
M
Cher amoureux<br /> <br /> Je vous conseille très vivement la lecture salutaire d'un ouvrage de Francesco Alberoni : "Le choc amoureux". Vous y apprendrez bien des choses sur les mécanismes intimes du sentiment amoureux, et sur ces choses qui nous dépassent (et qu'on aime voir nous dépasser).<br /> <br /> Bien amicalement<br /> <br /> Marcel
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Z
tu sauras pas petit curieux^^<br /> <br /> <3
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Z
la jalousie rend hypocrite et conne. ça peut tuer parfois.<br /> <br /> <br /> <br /> la moule. wé, moi aussi j'employai ce nom. bo karleman preferait la moule de lucie à l'époque. c'était son droit. <br /> <br /> eve qui donne des leçons de morale. hi hi^^ <br /> <br /> en fait, l'hypocrite rêvait que karl la ramone bien profonde.^^<br /> <br /> ya pas de honte hun ! moi aussi j'aurais bien aimé. jl'ai même dit à larm l'époque^^ <br /> <br /> faut pas avoir honte les filles! c'est la nature^^ hahaha<br /> <br /> <br /> <br /> bon, jvé commenté un peu quelques textes^^
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Z
waaaa. ça sent la jalousie ici. le vrai visage des gens quand même, c'est quelque chose. LOL
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K
Eve - Je répondrai sur le thème des amours de jeunesse. :)<br /> Nous avons tous eu des déceptions dans la vie. Ton ami a été honnête avec toi. Ce n'est pas le cas de toutes les personnes (homme ou femme).<br /> Mais c'est vrai que les chagrins d'amours sont des moments très pénibles.<br /> Nous avons tous les nôtres. C'est la vie.<br /> Bon dimanche bisous
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L'homme qui n'a pas d'étoile
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