Jeu de piste
Un matin, peut-être d'aujourd'hui ou d'un autre passé, je lisais un article d'une de mes petites blogueuses chouchoutes choupinou se trouvant dans mes liens. Je lisais ses espoirs, ses déboires, sa petite vie qui fait que la vie donne le sens qu'elle a et qu'elle n'est pas toujours facile même si elle éclaire aussi de ses rayons lumineux de joies et d'amours.
Je ne sais pourquoi, mais son billet m'a donné une idée. Celle de me mettre à la recherche de quelqu'un. De faire une recherche sur celle qui hante encore parfois mon esprit. Je me suis dit que je n'aurais certainement aucune chance d'aboutir à plus de renseignements que j'en ai déjà, parce que oui, j'en ai déjà, mais à ma grande surprise, si. En effet, je tombe sur un moteur de recherche que je ne connais presque pas, même si on m'y a déjà chercher dessus.
Là, je la trouve avec une photo d'elle. Je trouve des tas de choses. Un moteur m'avertis que je suis pisté. Et alors ? Piste, ami(e), piste...
J'adore qu'on me piste, surtout qu'on ne va rien trouver de plus que je ne veux donner et en plus, un moment donner je disparais.
Cela ne m'arrête pas, je me rend sur sa page, parce que oui, je sais me rendre sur les pages. Je récoltes quelques informations intéressantes. Par exemple, son nouvel e-mail, la photo de ses amies dont celle d'Alicia, de sa copine qui passe sur mon blog et qui ignore que je sais que c'est elle, la photo de son bébé, d'autres choses que je n'ai pas voulu retenir. En fait, qu'est ce que j'ai appris ? Rien.
Vais-je imité ma petite blogueuse toute choupinoupinou, et faire parvenir un mail à la damoiselle dont mon coeur se refuse à l'oublier ? Non. Un smiley ? Pour tout vous dire, je l'ai déjà fait, une fois. Oui, un sourire et bien sûr pas de réponse de sa part, faut pas déconner non plus.
Bien sûr, je n'ai aucun mérite d'avoir trouvé tout ça. Les pistes qu'on me fait parvenir, sans que je demande quoi que ce soit, ne sont pas innocentes non plus. On veut que je sache, que je la retrouve... Qui ? Pourquoi ? J'ai bien une idée...
Et puis...
Et puis, je me dis, à quoi cela me sert ? Pourquoi chercher des informations puisqu'elle a voulu que je sorte de sa vie. Il me faut juste vous précisez que je ne suis jamais permis d'entrer dans sa vie, c'est elle qui est entré dans la mienne.
Je n'ai plus envie de chercher à la comprendre parce qu'à chaque fois que je l'ai fait, je me suis trouver devant un mur, osons le dire, d'intolérance.
Je ne veux plus jouer à son jeu dont j'ai un mal fou à cerner les règles et pourtant, j'aime ce qui est compliqué... mais là, non, je ne peux plus.
Je ne comprends pas sa façon de jouer avec moi au chat et à la souris. Je n'ai plus envie de m'adonner à ce jeu qui est devenu plus cruel qu'amusant. Je n'arrive plus à la comprendre et je n'essaye même plus... décourager, épuiser.
Dans un jeu, il y a toujours un bénéfice, une récompense au bout de la partie. Dans son jeu, il n'y a que frustrations.
Lui dire, ici, puisque je ne peux pas ailleurs, que c'est bien dommage tout ça... Qu'à force de jouer à son jeu frustrant, j'ai renoncé.
C'est trop compliqué et cela ne mène nulle part.
Je trouve dommage que l'année dernière elle n'a pas essayé de faire plus simple. Par exemple, ne pas m'interdire de lui téléphoner, de m'intimer l'ordre de ne plus la voir, de ne plus lui écrire mais de son côté violer toutes ces règles qu'elle avait fixée. Comme par exemple, celle de me téléphoner, sans dire un mot et raccrocher lorsqu'elle entendait ma voix.
Elle laissait des traces, comme le numéro d'appel de la crèche de la ville où elle met son petit.
Soit, elle était en colère, mais il faut savoir pardonner et donner une petite chance à l'être qu'on prétend « aimer ».
J'aurais préféré quelque chose de plus simple et un tantinet moins déstabilisant.
Une simple lettre d'elle, par exemple. Un petit mot dans ma boîte au lettre. Ou tout simplement, un mail... un simple mail. Ou encore un commentaire sur mon blog, simple et gentil, même banal, cela m'aurait fait plus que plaisir.
Il y a des choses simples à faire. J'aurais aimé avoir le droit de les faire, mais elle m'avait tout interdit.
Et puis... Et puis, je me souviens de ses mots en septembre de l'an dernier. Je me souviens de mai de cette année.
Comment pourrai-je croire en d'éventuelles bonnes intentions de sa part envers moi ? Je dois dire qu'aujourd'hui, seul le doute habite mon esprit, lorsque je pense à elle.
Je ne sais pas quelles choses positives pourraient me faire croire encore en sa bonne foi. Si vraiment elle pense que cela en vaut le coup, que ses sentiments sont aussi fort pour moi que les miens l'ont été et le sont encore malgré moi envers elle, alors oui... peut-être qu'avec le temps, je pourrais croire en ses mots et finir par croire en elle.
Je me dis qu'il y a des hommes qui ont bien de la chance d'avoir de petites demoiselles, toutes choupinettes, pour reprendre les expressions d'une de mes chouchoutes, qui leur envoie des SMS. Il faut dire aussi que, moi pauvre mécréant et ignorant, je n'ai pas de téléphone portable... c'est peut-être une explication...
Mais j'ai un téléphone fixe... et la messagerie vocale n'est pas faite pour les toutous... sauf bien sûr, pour les ceux qui souhaite me joindre. Parce que, contrairement à elle, je ne suis pas aussi sectaire mais bien plus tolérant qu'on veut bien le penser, alors qu'elle s'évertue à colporter et diffuser une image de moi d'un être tyrannique à tout ce qui se trouve autour d'elle, me faisant apporter par la même occasion, les foudres et les colères de ses amies, de sa hiérarchie et de quelques personnes qui ont envie de la croire juste pour lui faire plaisir.
Alors oui, je n'ai plus envie de jouer. Elle a cassé trop de choses en moi. Alors, si vraiment, elle le souhaite, c'est à elle de tout reconstruire, parce que moi, j'ai abandonné tout espoirs d'y croire.