choc
Je ferai bref. Parce que la situation est trop tragique pour en faire un discours.
Trois enfants sont morts aujourd'hui et un adulte. Un religieux, un rabbin.
Aux informations, ils parlaient de trois enfants juifs. Moi je retiens que ce sont des enfants avant tout; des petits êtres sans défenses qui ont été abattu froidement. Le monsieur, rabbin de son état, aurait pu être curé, pasteur ou imam.
Ce ne sont pas seulement des personnes de confession juives qui ont été tués, mais surtout des êtres humains, des citoyens français.
Il y avait eu quatre soldats qui ont été froidement abattu il y a deux jours de cela. Ce n'était pas seulement des soldats. C'était des humains. Des citoyens.
Aujourd'hui, c'est le rassemblement national autour de ceux tombé dans l'incompréhension générale.
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, suspend la campagne électorale. Je ne vais pas m'étendre sur cette décision.
Je dirai juste que lorsqu'un parti sème la haine depuis cinq ans, il est indécent de se trouver étonné et outré des conséquences qu'elle a engendré.
Ce soir, mon coeur saigne. Quelqu'un a tué des enfants; des innocents.
Je me tais.