Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'homme qui n'a pas d'étoile
17 janvier 2013

Karleman et les toubibs : la petite boule dans le ventre

Didi, mon petit ordi n'est pas au top de sa forme. Je n'ai pas pu l'amener chez le pc'doc. La sécu ne rembourse plus les frais des pc maintenant. Si ce n'est pas de la ségrégation raciale, ça... bref.
Et comme un malheur ne va jamais seul; et bien votre humble serviteur a été touché par un mal inconnu venu d'une autre planète. Comme je vous le dis. Enfin, je sais pas, mais bon, vous connaissez beaucoup d'alien qui fournisse de l'acide vous ? Ouais les gens, j'ai peut-être bien le 8ème passager dans les cales...

Quand ça m'a pris, il y a quand même un bon bout de temps, avec une petite boule dans le ventre, j'ai pensé que c'était parce que je n'arrêtais pas de me faire de la bile. J'ai pensé à du stress. En fait, je pense que ça vient de ça, au commencement. Donc, je me disais que ce n'était pas grave et que c'était à cause que je ne cessais de penser à toutes les personnes chères qui avaient des problèmes et que j'essayais d'aider de mon mieux mais en vain puisque moi je n'étais pas au top de mon moral non plus. Oui, les gens. Ma situation est catastrophique depuis des années et le moindre sous que j'essaye de récolter et mettre de côté est tout de suite dépensé à cause de différents problèmes que j'ai eu par le passé et qui est toujours d'actualité. Et croyez-moi, ce n'était pas pour me distraire ou faire la java que je fais ces dépenses. Je voyais bien que mes économies mises de côté depuis des années fondaient comme neige au soleil d'été et même d'hiver. C'est tout dire.
Donc, oui, je m'en faisais et pour mon foie et mon estomac c'était le plein emploi le jour, mais aussi la nuit, dû à des cauchemars infernaux. Cette petite boule que j'avais au ventre n'était peut-être pas que de l'angoisse...
Lorsque j'ai rencontré Lucie. Là, un moment je me suis dit que le ciel n'était pas si dégueu' que ça finalement et que dieu dans son infinie bonté avait eu la bonne idée de m'envoyer une nana avec laquelle je m'entendais super bien et en plus, en plus !, elle était belle. Oui, un moment dans ma vie, je me suis dis que je pourrais peut-être accéder au bonheur, sinon d'un amour d'une belle amitié, et à faire confiance à quelqu'un. Que je ne serais plus seul... peut-être. Que j'aurais pour le moins une amie, à défaut d'une chérie. N'allons pas plus loin dans le mélodrame.
Ne dit-on pas que la beauté du diable porte bien son nom ?
Très vite, mon petit rêve se transforma en cauchemar. Lucie n'était pas gentille.
Alors oui, mon foie et mon estomac et tout le mal-être est entré en moi. Je n'allais pas bien et ce fut pire encore lorsque je me rendais compte que je m'étais trompé une fois de plus... une fois de trop.
Cette petite boule au ventre n'était peut-être pas que de l'amour...
Oui, je sais. On croit que ça va. Mais j'ai toujours fait pour que tout le monde autour de moi croit que j'étais bien dans ma peau. D'ailleurs, j'étais bien... c'est ça le pire. Mais je sais que j'allais mal. Et pourtant, il m'a fallu tenir pour aider ma famille. J'ai dû faire face en trois années au décès de ma mère et puis celui de mon oncle. À des remboursements de dettes que je devais payé et qui n'étaient pas les miennes, dû moins une partie plus ma part des frais d'enterrement etc. J'ai dû être là pour un ami qui ne le méritait pas. Pour un frère qui s'est rarement conduit comme tel. Un oncle malade et qui était en état de panique et très affaibli. Une soeur égoïste, qui aurait pu être au moins un peu plus présente pour ses parents, du moins sa mère malade, et qui s'est toujours attribuée le beau rôle avec mon frère sans vraiment être méritante de revendiquer le mérite. Un loyer trop cher, jusqu'en 2007 à l'époque où j'ai déménagé ici, puisque j'avais eu la garde mon oncle qui est décédé finalement deux mois environ après le déménagement en 2005. Je ne vous dis pas combien c'était pénible et bien sûr, pas question de compter sur ma soeur ou mon frère. Ils avaient les moyens financiers de s'en occupés et il aurait été parfaitement légitime et de mon droit d'exiger d'eux de l'argent pour payer une partie des frais. J'aurais pu laisser mon oncle aller en maison de retraite malgré son refus. Mais je ne l'ai pas fait. Je ne suis pas comme ça et d'ailleurs, j'avais choisi de m'occuper de mon oncle qui avait le cancer et je savais que la tache était titanesque. Je m'étais fait cette promesse. Ne pas le laissé tomber. Bref.
Je n'attendais pas de merci et je n'attends pas aujourd'hui à des compliments de votre part ni de personne. Mais j'ai du mérite sachant tout ce que j'ai enduré dans ma vie avec une famille... comme celle-là. De plus, je n'attendais pas d'héritage non plus. Mon oncle a tout cédé à mon frère et même peut-être à ma soeur et moi, bien sûr, je n'ai rien eu. Je le savais et mon oncle aussi et même qu'il regrettait lorsqu'il en pris une seule fois conscience, mais c'était trop tard et puis j'ai préféré ne pas l'inquiéter en le rassurant en lui faisant un mensonge que tout était bien... ouais...
Là où je vivais avant, c'était vraiment un coin très spécial pour ne pas dire merdique. Les petites bandes de morveux imbibés d'alcool, de violences de toutes sortes et de drogues faisaient la loi. C'était infernal et j'ai vu combien il y avait de la lâcheté parmi les pouvoir publiques, de la société et même aussi dans la police face à une situation qui ne fait qu'empirer par années. J'ai vu des policiers très professionnels aussi. Une policière en particulier qui faisait ce qu'elle pouvait avec ses trois collègues devant cette violence dans l'indifférence de leur hiérarchie et dans celles de leurs autres collègues. Donc oui, je me suis pas trop reposé l'esprit là où je vivais avant où l'agression était omniprésente. Qu'on ne me dise pas que cette situation n'existe pas. Elle existe et c'est un calvaire pour les gens vivent une telle situation. Et lorsque ces bandes vous prennent en grippe... Et le pire, c'est qu'ici, il y en a déjà qui font leur loi. Des petites bandes comme ça un peu moins dangereuse. Et surtout, c'est surtout les adultes qui foutent le bordel. La connerie n'excuse pas tout. Bref.
Oui, je suis abonné à la bile et je m'en fais depuis ma tendre enfance.
Alors je me disais que ce n'était pas grave.
La petite boule au ventre n'était peut-être pas que de la bile ou de l'anxiétée.

Et puis, par une belle soirée d'été dernier, je fis un malaise pas piqué des hannetons. Un bon, un vrai, un qui aurait pu me trucider. Perte d'orientation et d'équilibre. Grosses douleurs. Saignement. Tout ça. Fallait appeler le 15 ! ben oui, mais non. Non, mais attendez. Imaginez que je débarque à l'hosto vous. Là on me reconnaît. Et ben oui ! C'était l'émeute avec des milliers de fans déchaînées qui arrachaient leurs soutien-gorge et prenaient d'assaut l'hôpital ! Ben oui ! Faut y penser à ça ! Mais si je suis connu à ce point ! Et je ne parle pas des infirmières qui auraient abusées sexuellement de moi. Alors ouais, j'aime pas les hôpitaux, c'est vrai. C'est la vraie raison.
Alors pourquoi ce malaise ? L'ai-je fait exprès pour attirer l'attention sur moi ? Non. Pourquoi ça a marché ? Je déconne, les gens... je déconne. Mais je flippe.
Les causes ? Je les connais pas vraiment. Je pensais à du stress et peut-être même un autre souci quand même un peu plus grave suite à ce que j'ai connu ces dix, voir quinze dernières années.
C'est vrai, j'ai eu deux dernières années très difficile. En partie à cause de Lucie et de sa petite guerre de merde, à son harcèlement moral et que tout le monde à trouver normal, elle est tellement gentille. Parce que j'ai trinqué les gens. Faut pas croire. J'ai trinqué. Dans cette guerre-là, si j'avais su qu'elle avait une arme de destruction massive, je serais pas viendu. Comme dirait le p'tit gibu. Mais je le savais pas. C'était une ruse. Raaah.
Toute cette pression. Toute les méchancetés basses et en douce qu'elle m'a fait. Tout ce mal de la femme que j'aimais passionnément, bien que je ne lui ai jamais avoué, cela me faisait un mal fou dans le ventre, un mal de chien... un mal de désespoir. Mais je prenais cela pour de la déprime. Elle a été l'achêvement de tout le malheur passé que j'avais connu. Elle était le navire de secours que j'attendais et qui a virée de bord me laissant seul sur mon épave en naufrage; me laissant seul couler.

Oui, j'ai accumulé pendant dix années des tas de soucis et là je suis un tout chti peu fatigué. Et si je compte les années « miss bimbo » ben ça fait de longues, longues, longues pressions avec pour accompagné le tout et pour couronné un tas d'emmerdes pour faire décors dans le film, le drame, de ma vie. Ha ben on fait ça bien hein !
Alors oui, j'ai beaucoup d'humour et de force pour avoir supporté tout ça. Oui, j'ai bien mangé tout ça et presque sans répit et sans vraiment de véritable amis ni une famille aimante pour m'aider à me confier. C'était comme ça.

Alors j'ai eu une deuxième alerte fin septembre. Et là, je me suis décidé de bouger. J'ai déjà été passer mes examens, mes radiographie, fait des visites fréquentes chez mon médecin traitant pour faire une ration de médocs pour l'hiver. Et je dois encore en faire. Des visites et des radios, pas de provision de médocs. Ce n'est que le début. Après la radio, la best, je saurai si j'ai un passager dans le ventre et comment il s'appelle. Il ne s'est pas présenté et moi, j'aime bien savoir le nom des petits nouveaux. Ben oui, j'avais déjà un monstre avant, mais manque de bol il est parti. Ou bien, si ça se trouve, c'est lui qu'a refilé la clé à l'alien et hop, je t'embrouille jacquouille.

Je le disais, j'aurais dû arrêter mon blog cet été et faire un break. Mais je ne pouvais pas. C'était plus fort que moi. Et pourtant, il faudra bien et je serai même peut-être obligé. Et si Didi tombe définitivement en panne et gravement lui aussi et bien je n'aurai plus rien ni personne. Plus personne.
Bon, je pense que je vais avoir du boulot de toute façon avec toutes ses visites chez les différents toubibs. Si on peut parler comme ça. Ironie du sort, ironie de la vie, j'ai une nouvelle conseillère emploi. Avant, j'avais un bonhomme et bref, c'était pas le top. Mais elle, elle est bien. Et au moment où ça commençait à bouger ben voilà t'y pas que le 8ème passager fait son apparition dans les épisodes de mes z'aventures !

Alors autant le dire, les gens. Je fais mon malin comme ça... mais je flippe grave. Hier j'allais pourtant bien et ben, j'ai flippé et j'ai même pris conscience que ça pourrait être le pire qui m'attend. Pourquoi je pense à ça ? Et bien, figurez-vous que je me suis bien regardé dans la glace. J'ai terriblement maigri et pour couronner le tout, terriblement vieillit d'un coup.
J'ai rencontré mon facteur dont je vous ai déjà parlé. Et j'ai vu son regard. Il m'a souhaité la bonne année et surtout la santé. On a discuté et il m'avait vu le lendemain de mon malaise à la pharmacie. Et quand à la gentille et toute belle pharmacienne, ben figurez-vous, qu'elle aussi est gentille avec moi. Mais tout ça, c'est louche. Je me dis que les gens ne sont peut-être pas gentils avec moi... mais avec le 8ème passager : Alien.
En même temps, c'est un peu normal. C'est une vedette... et moi, je ne suis que Karleman...

À bientôt j'espère les gens.

Ne ratez pas les prochains épisodes de Karleman chez son cardiologue ! Des histoires avec plein de super gens et même une équipe de secrétaires médicales super belles ! Du suspense, de l'érotisme, de la sensualité ! Et Alien, le 8ème passager en guest star !
(Si c'est pas de la production ça ! Vont être jaloux dans plus belle la vie !)

Publicité
Commentaires
A
Mais que veux-tu que je te dises après une telle avalanche d'événements malheureux , passès ou présents ?...cher Karleman je le prend au second degré , ta petite Vie imaginaire ...pas très drôle - En fait si tu es au chômage je comprends le moral en baisse et les soucis de santé , seulement envie de te dire , raconte-nous les aventures de Didi , cet ordi qui menace de toujours te lâcher et qui est peut-être plus solide que ce que je pense de lui - amicalement ;-)
Répondre
H
Tout le monde reconnait, la médecine en premier, que les stress et les conditions de vies défavorables sont les premières causes de maladies.<br /> <br /> Je ne peux qu'être d'accord, mais alors il faudrait pouvoir donner un minimum de vie décente à tous non?
Répondre
E
C'est assez injuste.<br /> <br /> Quand on passe sa vie à stresser, à galérer, à faire encore et encore pour les autres, bien souvent le corps se rebiffe.<br /> <br /> Comme si notre tête ne souffrait pas déjà assez.....<br /> <br /> Certains bien pensant vont dire "mais prends du recul, profites de la vie et ce genre de sottises.<br /> <br /> Encore faudrait il pouvoir le faire et en avoir les moyens quand solitude et manque d'argent font partie du quotidien.<br /> <br /> Karl peut être ton Alien n'est il pas méchant? Il faudrait que tu puisses l'apprivoiser mais ça.....
Répondre
Z
t'as des nouvelles d'yvonne? elle ta écrie finalement?
Répondre
Z
c'est la faute à eve et lucie. ben, tu sais karl, je suis aussi un peu sorcière moa. jvais les faire souffrir!<br /> <br /> <br /> <br /> jt'écrirai un mail mon karly. jvoulais te dire que j'étais sincère avec toi. jme sens un peu visée par ton texte. jte donnerais plus de ptits noms. tu sais que jt'aime beaucoup. comme un ami. mais jt'aime beaucoup! :(<br /> <br /> mais jpeu tfaire des bisous quand-même?<br /> <br /> bisous
Répondre
L'homme qui n'a pas d'étoile
Publicité
L'homme qui n'a pas d'étoile
Archives
Publicité