Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'homme qui n'a pas d'étoile
3 juillet 2014

Pouvoir encore écrire ?

Puis-je encore écrire quelque chose ici sans être jugé par quelqu'un qui croit me connaître et qui ne me connaît pas ? 
C'est la question que je me pose tous les jours, lorsque je me connecte sur l'espace personnelle de mon blog. 
Et pourtant, j'aurais bien besoin d'exprimer mon ressenti face à ce que je vis actuellement. Mais, me sachant jugé, je préfère ne plus écrire et garder sur mon estomac toutes les injustices dont je suis l'objet actuellement. Cette pratique de garder tout en moi, je l'ai souvent fait, auparavant et pendant longtemps. Mais j'étais plus jeune alors. Aujourd'hui, j'ai un peu de mal à digérer tout ce qui m'accable. Et de plus, ce blog devrait me permettre de pouvoir dire ici ce que je ne peux dire dans ma vie de tous les jours. 

La réflexion d'une personne méchante et imbue de sa personne qui s'était présentée comme une ami et croyant me connaître m'empêche d'exprimer tout ce que je ressens. J'ai parfois, souvent l'envie d'être méchant avec cette personne injuste qui m'a bouffé ma vie depuis que j'ai créer mon blog sur Canalblog. Elle croit aussi que je lui ressemble et que je suis tout aussi injuste et amers qu'elle. Alors que tout nous oppose. Je sais pourquoi je me suis exprimé ici. Certainement pas pour les mêmes raisons qu'elle. Je n'avais aucunes vengeances personnelles et certainement pas la haine de mon prochain et voisin pour m'exprimer à travers mes textes pendant toutes ces années. Ce que j'écris, je l'ai connu, vu de mes yeux vu, et même vécu dans certaines situations. Je ne m'exprime pas pour le plaisir de m'exprimer. Bien sûr, j'aime écrire. Mais rien n'est totalement inventé et j'ai voulu témoigné du malheurs des uns et des autres. Je suis un peu comme un reporter rapportant des faits sauf que je les mets dans une fiction. Voici, ce qu'était mon blog avant. Bien sûr, qu'il avait changé. Et à une époque, je dirais en mieux. Car lorsque je relis certain textes, je ris de moi-même. Enfin, j'essaye de rire... 

Ce que je vis aujourd'hui dans ma vie réelle, non virtuelle j'entends, est d'une telle injustice que j'aurais besoin d'inventer une histoire s'en rapportant. Je devrais pouvoir le faire avec humour et dérision. Tout est tellement grotesque, quand j'y pense, et tellement irréelle, que ma vie ressemble presque à un roman d'espionnage. 
Et pourtant, c'est la réalité. Pas étonnant qu'une demoiselle me voit comme un héros. Mais je n'en suis pas un. Ou bien, j'en suis peut-être un, mais malgré moi. N'est-ce pas cela un héros, après tout ? Peut-être... 
En tout cas, je n'ai plus la force de rire de mes mésaventures. Je crois que j'ai perdu le sens de l'humour. Je suis au bord du raz-le-bol. C'est un véritable mal de vivre...

Difficile aussi de faire travailler mon esprit lorsque je manque de tout. De concentration, par exemple. Non point qu'on me dérange. Je suis seul. Tellement seul... Mais par manque de vitamines. Car je ne me nourri plus convenablement. Et ne vous y trompez pas les gens. Les calories sont très importante pour l'esprit et l'exercice intellectuel. On pense rarement le ventre vide. Et j'ai même découvert, avec le temps, que celui qui dort ne dîne pas forcément. 
Lorqu'on parle de nourriture spirituelles, cela me fait bien rire. Ho, bien sûr. Je peux encore me concentrer sur cet exercice de l'esprit et de la critique. Mais forces est de constater que c'est parfois très difficile. 
Ou bien, est-ce le manque de moral qui m'abat et me fatigue de la sorte ? Peut-être aussi. Les problèmes s'accumulant, mon moral n'est pas au beau fixe et la fatigue s'installe plus vite. 
Et la solitude, je ne dois plus m'en caché, dans ces moments difficiles est devenue mon ennemie. La solitude, lorsqu'elle vous accable et vous envahie dans ces périodes d'épreuves, est terriblement pesante et pénible à supporter. Difficile d'avoir un esprit critique sur les évènements et les faits, lorsqu'on est seul pour penser à tout cela. Je parle seul et personne ne me répond. Je n'ai plus d'objectivité. Parfois, ça me mène jusqu'à une sorte de délire. 
Je pourrais bien dire que le ciel est vert, nul ne viendrait me contrarier pour me dire qu'il est bleu. D'ailleurs est-il réellement bleu ?
Quoi qu'il en soit, je préfère être seul que mal accompagné. Je ne veux plus parler à personne. Que ce soit sur le chat ou bien dans la vraie vie. Je voudrais être invisible ou vivre sur une île déserte. 

Toutes contrariétés m'énerve. Tenez. Je suis l'homme qui n'a pas d'étoile. Et pourtant on me dit le contraire. Pas pour me donner de l'espoir non. Car cette personne-là me semble plus égoïste que bien intentionnée à mon égard pour concevoir un dialogue. Elle ne dialogue pas. Elle veut se convaincre que j'ai effectivement une étoile. Pour avoir raison parce que ça doit l'arranger ou la rassurer de croire que les autres ont autant de chances qu'elle. Mais c'est pire encore. Elle veut se convaincre qu'elle est cette étoile. Mais elle ne l'est pas. Si j'avais une étoile, je le saurais. Et je vous le dis à tous, les gens. Ne m'ennuyez plus avec de telles foutaises. J'ai autre choses à penser. Et aussi, j'en ai vraiment marre de perdre mon temps avec ça. Je connais bien mieux ma vie que vous. Ma vie, c'est moi qui la vie. 

Je suis l'homme qui n'a pas d'étoile ! Point barre ! En quelle langue dois-je vous l'exprimer bordel ?!

J'ai envie de tuer le premier et la première qui oserait me dire le contraire. Est-ce clair ce que je viens d'écrire ou dois-je demander à mon amie chinoise de vous le traduire dans sa langue maternelle ? 

Donc, je disais que j'aurais besoin d'échanger. Mais je ne le ferai pas. Je ne le ferai plus. Par manque de confiance en certaines personnes. Et, à présent, je vous l'avoue, par manque de confiance en moi. Par lassitude aussi d'avoir trop donné à des personnes qui n'étaient pas franches avec moi. 
Ce n'est pas de l'amitié que de jouer avec les sentiments de quelqu'un. Et c'est certainement encore moins de l'amour. C'est même dégueulasse. 
Bien sûr, il y a des personnes qui reste à chères à mon coeur. Je pense très souvent à vous tous. J'ai même lancer un appel à un chat à une amie. Puis j'ai renoncé. Je suis totalement découragé. Je n'ai plus envie de rien et je m'en excuse. 

Après tout cela, je vais me restauré. Chips à volonté. Cela fait un mois que cela dure. Et demain, pareille. Chips. 
Je suis le Robinson Crusoë du net. 
Petite annonce. 

"Karleman échange chips contre nutella". 

Et je me dis que je devrais arrêter de me plaindre. Le fais-je réellement d'ailleurs ? Oui. Je le fais. J'ai le droit. Et pourtant, je connais quelques personnes sans abris qui échangeraient volontiers leur place avec la mienne et se contenteraient de ce paquet de chips, même tous les jours. Car ne nous y trompons pas, les gens. La misère est grande dans notre pauvre pays. Je suis moi-même pauvre. C'est vrai. Très pauvre, ce mois-ci. Et j'ignore ce qu'il en sera le mois prochain. Je n'ai pas grand espoir. Mais il y a plus pauvre que moi.
Il y en a même qui en meurt. 

Beaucoup de suicides passent inaperçus dans nos petites villes tranquilles. Le désespoir est parfois tellement lourd à porter qu'il faut un moyen de se soulager. Le moyen le plus extrême. Et des gens meurent de désespoir. On ne s'aperçoit même plus de rien tellement nous sommes assailli par nos propres problèmes. C'est presque normale. 
Lorsque viendra mon tour, personne ne le verra. Et c'est pas plus mal. 

Une chose est certaine. Je ne finirai pas à la rue. Et moi-même, j'espère avoir le courage de mettre fin à ma vie si le besoin s'en trouvait nécessaire. 

Une chose est certaine. Je préfère être seul que mal accompagné. Même dans la mort. J'ai été souvent trop seul ces dernières années dans ma vie réelle comme celle virtuelle. 
Je ne recherche donc plus aucune compagnie. J'ai trop cru aux bons sentiments. Et j'ai bien peur de m'être trompé. 
Le pire, dans mon histoire, c'est qu'à chaque fois je pense que je me trompe, la triste vérité ne cesse de me rattraper et de me sauter aux yeux comme une insulte mérité ou une critique justifié mais qui blesse terriblement lorsqu'on la reçoit. 

C'est tellement con... quand j'y pense. 
Il se pourrait que je n'écrive bientôt plus jamais ici... 

Voilà ce que je me suis dit... 

J'ai retiré le droit aux commentaires. Il n'y a plus rien à dire. Je n'ai plus envie non plus d'écouter. 
Merci de ne pas m'écrire. Je n'ai nulles envies de lire qui que ce soit. Et surtout pas, celle qui pense me connaître. Surtout pas elle. 

Publicité
Commentaires
L'homme qui n'a pas d'étoile
Publicité
L'homme qui n'a pas d'étoile
Archives
Publicité