éteindre
Il y a des soirs d'été qui ressemble aux soirs d'hiver. Il y a le silence qui s'installe dans la nuit, dans l'immeuble, dans la vie, dans les rue de cette ville qu'on pourrait croire fantôme si il n'y avait pas à un moment donné le son un petit d'objet ou d'un humain pour me dire que je ne suis pas seul.
Ce bruit qu'on entend au dehors ou en dedans devrait-il être rassurant ? Il y a des silences qu'on préfère à des échos. Je n'ai pas envie d'être rassuré veinement.
C'est parfois préférable que la nuit arrive plus tôt, même si les économies d'énergies ont besoin de se faire.
J'ai envie de briser la lumière et éteindre toutes les lampes de mon appartement et si j'en avais le pouvoir celles de toute la ville. Le noir total. Le noir complet. L'obscurité et les ténèbres.
Demain, je n'ouvrirai peut-être pas mes volets. Je resterai, comme il y plusieurs années, dans le noir le plus complet. Ainsi, je pourrai penser. Penser. Penser. Penser. Pour oublier...