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L'homme qui n'a pas d'étoile
31 juillet 2014

Il était une fois, mon petit blog (3ème partie)

seul 

Et voilà, on entame la neuvième année, mon petit blog et moi.
Je ne reviendrai pas sur la création de mon blog, il suffit que vous cherchiez dans les archives pour trouver la première narration de son histoire.

Non, aujourd'hui, je vais faire le bilan de ces quatre à cinq dernières années.

Que c'est-il passé ? Bon, normalement, vous le savez si vous suivez mes (més)aventures. 
Mais, il y a bien des choses que vous ignorez. Tenez... Mon histoire avec Lucie, par exemple.

Et bien, cette histoire n'était pas totalement exacte. Hé oui !
Je l'ai inventé en partie. Lucie était un personnage et lorsque je l'ai rencontré... j'ai décidé d'en faire un personnage à part entière de mon blog. L'originale de Lucie n'était pas aussi intéressante que celle que le personnage de fiction que j'ai créé. Bien que les traits de caractères étaient bien accentués, je dois l'avouer.  
L'amour que je portais à cette femme était réel aussi. Mais il n'a pas été vrai tout de suite. J'ai douté et puis, sans m'y attendre, je l'ai aimé de toute mon coeur. Bien sûr, ce n'était pas réciproque... La réalité dépasse souvent la fiction. 

Pourtant, c'est cette histoire tragique et comique qui a doublé, voir triplé, l'audience. Mon blog a percé grâce à cette fiction dont rien, ou presque, n'était véritablement réel. Vous n'imaginez quand même pas, que j'aurais été acheter des préservatifs en guise de ballons de fête pour décorer la salle des fêtes, quand même ? (lire cet épisode dans les archives). Et toutes nos aventures n'ont été que des histoires inventées. La véritable histoire n'est jamais aussi belle que dans l'imagination d'un auteur. 
C'est dommage que je ne sois pas reconnu... je pense que quelque part, j'ai un tout petit peu de talent. 

Mon petit blog et moi avons connu beaucoup de changement depuis ces cinq dernières années. 
Une séparation douloureuses d'amis(es). (qui n'en était peut-être pas...).
La dispute et la rupture réelle et tragique entre Lucie et moi. Sa réelle méchanceté aussi.... Comme j'aurais voulu que ce trait de caractère que je dépaignais au fil de mes z'aventures ne fut que dans mon imagination. Hélas, c'était réel. Lucie n'était pas sympathique du tout.

Ces dernières années, j'ai connu beaucoup de déceptions diverses et j'ai pris conscience encore plus que je l'imaginais alors, de mon immense solitude. Car je me suis senti seul... même si la présence virtuelle de certains d'entres-vous me rendait un peu d'espoir et me donnait l'illusion d'une certaine présence. 
Mais ma déception était tellement grande que ma souffrance a pris le pas sur ma raison. Et quand à ma prise de conscience, elle ne fut jamais aussi claire. Oui, je suis seul. 

La maladie est arrivée aussi. J'ignore comment et j'ignore quoi. Je ne l'avais même pas inviter celle-là ! Quel culot de s'imposer et de venir squatter chez les gens ! 

Mais comme un malheur n'arrive jamais seul et qu'il invite toujours un copain... petit à petit, quelque chose d'autre est venu frapper à ma porte. Une chose dont j'avais souvent écrit sur ce blog : la précarité. (pas plus inviter que la maladie, notez bien. Il y en a je vous jure !)

Oui, la précarité est bien installé chez moi. Elle se gausse de moi, avec la solitude et la maladie
Vous les entendriez rire comme des folles, toutes les trois. Elles me regardent et elle se mettent à rire, à rire ! Et moi, ça me rend bien triste et désespéré.

J'ai souvent espéré que je m'étais trompé sur Lucie, sur les autres, sur la vie en générale. On aurait pu imaginer un moment que Lucie aurait pu changé tout ça en frappant un beau mâtin à ma porte et telle une furie qu'elle aurait attrapé la maladie, la solitude et la précarité  par la peau du dos et les auraient virés à grands coups de ses talons aiguilles dans les fesses dehors les éjectant sur le trottoir. Ho, elle en aurait été capable ! Mais elle ne l'a pas fait. Et aujourd'hui, il est trop tard. Le désespoir est installé à tout jamais dans mon coeur. C'est vraiment trop tard. J'ignore ce qui pourra me rendre un jour heureux. Non, vraiment, je pense que cela ne sera jamais plus possible. 

Il n'en est néanmoins que depuis ces quatre dernières années, je ne me suis jamais retrouvé aussi seul. Je n'ai plus d'appels téléphonique. J'ai coupé tous les ponts qui me reliaient aux autres, ou presque. Je l'ai fait en toute connaissance de cause. Je n'ai vraiment plus envie de parler à personne. 
Les oiseaux se cachent pour mourir...  les Karleman, aussi.

Depuis que j'ai le haut-débit, en 2013, j'ai découvert un nouvel univers. Car la toile n'est pas la même lorsque vous surfez en pouce-pouce ou en voiture de course. Et encore... moi j'ai une voiture de course des années 30. N'oubliez pas que mon petit ordi, Didi, a bientôt 10 ans. Oui, bientôt. Il tient le choc mon ami... mon seul ami.

Je disais donc que j'ai découvert des mensonges et des trahisons. Lorsque je cherche. Je trouve. Hélas, nous sommes toujours déçu de ce que nous trouvons. Et la réalité est beaucoup moins belle que ce que nous imaginions.
J'avais espéré, au moins, que certaines amitiés, même virtuelle, fut plus réelle que celle de ma vie. Mais la trahison n'a pas de frontières entre le réel et le virtuel. Il suffit d'un mensonge pour parfois tout briser et on ne peut jamais réparer cette chose fragile qu'est le sentiment d'amitié trahi par une personne que vous croyiez sincère. 

J'ai toujours été trahi et incompris... Je devrais en avoir l'habitude. Mais c'est une habitude qu'on ne prend jamais. Même si on veut s'en convaincre afin que cela fasse moins mal. 

Il ne me reste plus rien que ce blog. Et je sais bien que les années passant, il n'a plus l'impact qu'il avait depuis 2008. 
Je n'ai plus envie de raconter des histoires. Ou plutôt, je n'arrive plus à en raconter d'aussi belles, drôles et intéressante aujourd'hui face aux difficultés qui m'accablent. La réalité me semble plus fausse que la fiction. La réalité est plus dure à vivre pour moi. Lais même si j'en faisais un drame, mon histoire semblerait irréelle et tellement folle que vous penseriez que je vous raconte une des aventures de James Bond. Et pourtant... 

Mon petit blog a neuf ans aujourd'hui. J'aurais pu avoir un fils ou une fille de cet âge avec miss bimbo, Cécile ou Lucie. Ou bien avec l'une d'entre-vous, si j'avais fait des rencontres. Mais non. J'ai hérité d'un blog. Et c'est déjà pas mal. En tout cas, je devrai m'en contenter. 

Voilà ma vraie vie. Elle est un peu banale. Mis à part mes soucis bien réels et mes tonnes de problèmes. Ma vie est une vraie aventure. Mais les aventures sont souvent bien tristes. Alors si un jour, on écrit un livre sur Karleman, il faudra en faire des tonnes afin que ça plaise au public et que cela ne paraisse trop ennuyeux. Car lorsqu'on raconte la vie d'un héro (puisqu'il paraît que j'en suis un...), il vaut mieux inventer des tas de belles choses fantastiques que la triste et morne vérité. 

Karleman aussi est un personnage. Ne l'oubliez pas. 
J'ai un prénom, un nom. 

Déjà neuf années sont passées depuis la création de mon blog au 31 juillet 2005. Je ne vois pas le bout du tunnel. Ce tunnel dans lequel je suis rentré il y a fort longtemps. Mais restons court dans le temps. 
Mon blog n'a que neuf ans. Ce n'est pas toute ma vie. Même si il y a pris une grande place dans celle-ci.

Alors que dire de plus ? 
Peut-être que je vous raconterai d'autres aventures. Mais le coeur n'y est plus pour l'instant. J'ai encore des choses à dire. J'essaye parfois de lire mon blog. Parfois je ris. Parfois je pleurs.

Que de souffrances ces neufs années. Mais j'ai eu des espoirs. Hô oui, j'en ai eu. Hélas, plus maintenant. Je n'y arrive plus. Je me dis qu'un soir, je vais en finir avec tout ça.
Oui, désolé. Mais parfois j'y pense tellement fort que j'ai peur de franchir le pas. 

Alors, je deviendrai immortel.

Mais inutile de vous alarmer. C'est la vie. Et la vie est difficile à lâcher. Et puis, il reste une grande inconnue : l'imprévue. Car, oui, l'imprévue fait partie de la vie. Et tout peut encore arriver. Le pire, ça j'y ai pensé. Mais aussi le meilleur. 

Bon anniversaire petit blog d'amour. Merci à toi.
Mais surtout. Merci à vous les gens de venir encore me lire depuis toutes ces années. 
C'est ça aussi, la magie des blogs. C'est aussi cette belle chose gravé au fond de mon coeur.
Vous tous mes lecteurs. Toutes ces belles rencontres virtuelles que j'ai faite et que je continu à faire, chaques fois que je passe sur vos blogs. 

Les choses ont changés depuis ces neufs années. Il n'y aura donc pas place aux commentaires. Je sais. C'est dommage. Mais c'est la vie. 

Bonne soirée à tous ! Vous avez été formidable !  

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