Une bien brave femme

Il était une fois une brave dame qui aimait tout le monde. Laissez-moi vous la présenter. 

Madame Dunord habite dans une maison dans sa petite ville. Tout le monde aime cette gentille dame. Parce qu'elle aime bien tout le monde. Elle est bénévole aux restaurants du coeur. Elle a trois filles. Un chien et un chat. On peut dire qu'elle aime les animaux. Elle est de conditions bourgeoise. Mais attention, c'est une révolté. Son coeur est à gauche de la gauche. Une véritable communiste. 
Elle aime les jeunes. 

Vous voulez mieux la connaître ? 

Décortiquons un peu la vie de madame Dunord.

Bénévole aux restos du coeur.
Elle trouve terrible la misère. Tous ces gens qui ne peuvent plus se nourrir convenablement. Heureusement qu'il y a eu Coluche ! Mais "les enfoirés", quels enfoirés ces chanteurs qui se font des sous sur la misère. Mais elle va dans les spectacles... qu'elle paye pas parce qu'elle est bénévole... elle. 
Heureusement qu'elle est là madame Dunord. Elle regarde la misère qui vient chercher quelques réconforts alimentaires et autres. Elle pense qu'il y a aussi pas mal de fainéants parmis eux. Mais bon. Que voulez-vous ? C'est ça l'assistanat. Parce qu'elle est peut-être communiste, madame Dunord, mais elle aime bien aussi Sarkozy.
Une fois, une de ses amies c'est fait voler son écharpe.Une écharpe faite main. Ca l'a révoltée. Elle l'a dit bien haut et fort. Le coupable, pour elle, c'était un bénéficiaire des restos. Quand elle pense tout le bien qu'elle et ses amies font pour les pauvres et ces ingrats volent l'écharpe moche de sa copine ! Scandaleux !
Et puis, il y a pauvre et pauvre. Ca l'a révolte que des personnes licenciés soient bien payer au assedic. Ils ont cotisés pour ça. Mais madame Dunord ose dire bien haut qu'une personne licenciés d'une banque n'est pas pareille que celui licencié d'une entreprise. Une de ses voisines est dans ce cas. Alors elle la critique. Pourtant, une banque, c'est aussi une entreprise non ? Pas pour madame Dunord. C'est certainement son côté communiste-sarkozienne... 
Elle peut parler des pauvres, elle. Elle a connu ça. Si. Une fois, sa boulangerie était fermée. Et bien, elle est allée chercher une baguette chez Lidl. Pauvre femme ! 

Une fille de famille bourgeoise à gauche de la gauche.
Madame Dunord n'aime pas la droite (même si elle a un petit faible pour Sarkozy... et Marine). 
Lorsqu'elle était adolescente, en plein banquet alors qu'on mangeait de la blanquette de veau, elle se révolta contre sa famille en disant qu'elle était communiste ! Oui. Quel courage !
Enfin, elle avait pas vraiment dit ça. Elle s'était révoltée quoi. Elle avait fini sa blanquette et elle avait quittée la table. 
Sa famille l'avait jetée de table pour le dessert. Elle l'avait encore sur l'estomac aujourd'hui !
Oui, madame Dunord est une révoltée.
Elle s'est engagée à gauche lors de l'élection de François Mitterand. 
Alors, elle se cite elle-même comme une véritable combattante. Une dure de dure. Elle, fille de famille bourgeoise n'a jamais hésité à défendre les plus démunis. Pour elle, les ouvriers sont pauvres. Non, ce n'est pas un cliché. Elle le pense réellement ! Et ceux qui ne sont pas d'accord avec elle sont des cons. Alors que la conne... 

Une bonne mère de famille.
Madame Dunord a trois filles. Mais deux sont vraiment des méchantes filles. Elle n'en aime qu'une. De toute façon, elle ne voulait pas de filles. Elle aurait préféré avoir des garçons. Les filles sont sournoises, comme elle dit. 
Mais elle aime les autres filles. Celles qui ne sont pas d'elle. 

Une amie de la jeunesse.
Madame Dunord aime bien une jeune fille bourgeoise et tellement gentille. Un vrai bonbon ! Cette petite brune qu'elle ne connaît pas parce qu'elle ne parle pas aux inconnues. Mais elle l'aime bien. Malgré qu'elle la trouve un peu niaise. Pensez, cette jeune fille qui n'aime que la mode et qui n'aime que plaire aux garçons ! Mais, elle reste quand même une chic fille. Dommage qu'elle la trouve con. Bien que la jeune fille parle quatre langues couramment et qu'elle réussie très bien sa vie. Enfin, pour madame Dunord, elle reste une chic fille. 
Même qu'elle lui écrit pour lui dire combien elle est malheureuse. 

Une amie de ses amies.
Madame Dunord est une bonne amie. Elle aime bien sa copine qui est dans la galère. Elle lui rend visite tous les jours pour l'écouter raconter sa galère. Heureusement qu'elle est là pour l'écouter, hein ?
Est-ce qu'elle l'aide à s'en sortir ? Surtout pas ! Il y a les travailleurs sociaux pour ça. Elle, madame Dunord, elle est déjà bénévole aux restos du coeur. Elle peut pas tout faire, non plus !
Sa pauvre copine quand même hein ! Elle l'admire. Elle a le courage d'habiter dans une maison qui n'est pas une maison. Mais c'est déjà ça. 
Ses autres copines sont toutes des bourgeoises égoïstes. Mais elles reste ses amies. Tout le monde ne peut pas avoir son engagement auprès des pauvres. 
Quand elle peut, madame Dunord critique ses copines. Mais c'est ça l'amitié. Personne n'est parfait non ? Sauf elle. Bien sûr. 
Elle pense qu'elle n'a pas de preuves à donner de son amitié et de son amour tellement forte pour ses amies. 
Pour elle, l'amitié ça se dit, ça s'écrit et ça se cri. Cela ne se prouve pas. 
Même qu'une fois, elle a voulu donner son vieil ordinateur à un pauvre. Et il l'a refusé, cet ingrat ! 
C'est vraiment ingrat les pauvres non ? 
Oui, madame Dunord est riche en sentiments. On ne sait pas encore lesquels. Mais on cherche. 

Le travail et madame Dunord.
Elle a travaillé dur la dadame. Elle était fonctionnaire. Mais pas trop longtemps parce qu'elle est tombée malade, la pauvre. Alors elle a touchée une pension. Et puis son mari avait de l'argent alors... 
C'est pour ça qu'elle est bénévole aux restos du coeur. Pas question de rester sans rien faire. 

La misère et madame Dunord.
Ha le chômage. Quelle misère quand même. Mais que faire ? 
Il y a vraiment trop d'étrangers. Elle n'est pas raciste. Mais trop, c'est trop. Elle va finir par voter bleu marine !
Dit madame Dunord. 
Heureusement qu'elle est communiste. 

Voilà un petit portrait de madame Dunord. Elle est vraiment gentille non ?  
C'est un vrai personnage. Je vous en parlerai peut-être encore plus bientôt qui sait ? 

Comments

[Francky00]

Je prefere que tu postes moins et que tu fasses des posts de bonne qualité. Comme celui la. Au moins o attend pour quel que chose d'interessant :)

[alainx]

Pas de lien direct avec ce billet

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Ben zut alors ! Je croyais ce blog en long sommeil....

C'est simplement que le lien RSS ne fonctionne pas... enfin pas chez moi.... donc je ne voyais plus de "nouveau billet".....

ais rattraper mon retard de lecture....

[Yvonne]

Un grand bonjour à toi , Zia , et un baiser affectueux d'une personne



beaucoup plus âgée que toi !



Tu es une superbe jeune femme !



Yvonne



P.S.



Merci à Kalerman d'avoir servi de boîte aux lettres !



M.C.

[zia]

C'est fou le chemin que j'ai fait avec ton blog.

Tu resteras dans mon coeur à tout jamais mon ami Karl. :-)

Je penserai à toi de tout mon coeur, de toute mon âme.

Demain, je pars rejoindre mon amoureux. Je laisse mes amis. Et tu en fais parti.

J'espère que lorsque je reviendrai au mois de décembre ta vie aura changée et que tu seras enfin heureux et combler dans tous tes désirs. :-)

J'ai tellement lu tes textes. J'ai ri et j'ai pleuré en lisant ton blog.

Tu es un poète, un conteur, un penseur et enfin un écrivain.

Toi et Mélanie vous avez tellement comptés. Je me demande ce qu'elle devient?...

Je t'embrasse très fort mon ami Karl.

Et je te souhaite beaucoup de joies futures. Je pense qu'un jour ta chance va te sourire. Et ce jour-là, une étoile brillera dans le ciel rien que pour toi. :-)

Bisous

<3 <3 <3

Zia

[jany]

On l'a quand même laissée finir sa blanquette ...là je comprends qu'elle l'ait encore sur l'estomac!

je pense même que ça a conditionné sa "ligne" de vie

une bonne analyse de ces gens qui finalement font semblant de donner

ils se réconfortent d'abord eux même!